Désireux de donner un éclat particulier à cette fête nationale, les chefs coutumiers devraient battre le rappel du ban et de l’arrière-ban de leurs “administrés” pour une mobilisation populaire inégalée. Kantigui s’est laissé dire que le Gulmu étant réputé pour sa maîtrise de l’occultisme, quelques spécialistes de ce domaine pourraient apporter une touche particulière à ce 11-Décembre. Et, le fait que Ouahigouya (suivez mon regard) ait été choisi pour abriter la fête en 2009, devrait donner encore plus d’ardeur et d’imagination aux Gourmantchés.

Gouvernance mondiale : prendre l’Afrique en compte

Kantigui a reçu une réflexion du conciliateur du bureau exécutif national de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) sur les grandes concertations à venir sur la gouvernance mondiale. Dans ladite réflexion, Noël Yaméogo, c’est de lui qu’il s’agit, pense que l’Afrique ne doit pas être la grande oubliée des grandes concertations à venir sur la gouvernance mondiale. Dans la déclaration de M. Yaméogo parvenue à Kantigui, il dit ceci : “Alors que dans tout le monde, on en est à prendre des mesures de sauvegarde, qu’on étudie des propositions de règlement structurel de la crise et qu’on s’active même sur la lancée à la refondation de la gouvernance mondiale, nos chefs d’Etat se comportent comme si nous étions des exclus de ce monde, ou des protégés d’un bouclier céleste”.

Pour Noël Yaméogo, le temps a passé et les Africains devraient être en mesure de donner de la voix, ne serait-ce que par dignité. Alors, “passe encore qu’on ne nous intègre pas dans les consultations en cours, qu’on semble encore décidé à faire les choses comme on les a faites à la conférence de Berlin en 1884 (dépeçage de l’Afrique), à Bretton Woods en 1944 (accords sur la reconstruction de l’Europe d’après-guerre et règlement de divers problèmes monétaires), à San Francisco en 1945 (naissance des Nations unies)”, dit-il. Au-delà de tout, Noël Yaméogo de l’UNDD pense que les pays africains devraient, même dans le cadre de la CEDEAO et pourquoi pas de l’Union africaine, être à la manière de Nicolas Sarkozy, des activistes pour aider à l’adoption d’un agenda en prévision du grand débat international à venir.

Initiatives louables du ministre de la Sécurité

Kantigui s’est laissé dire que le nouveau ministre de la Sécurité, Emile Ouédraogo est vraiment désireux d’apporter une touche personnelle et efficace dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Après avoir mis en service un numéro vert (le 1010) où l’on peut joindre ses services à tout moment pour devancer les criminels, Emile Ouédraogo aurait initié des patrouilles nocturnes pour déjouer les actes des “oiseaux” de nuit. Ces hiboux qui hantent nos nuits n’auront bientôt plus de repos, car, foi du ministre Ouédraogo, les patrouilles vont s’intensifier et s’étendre progressivement sur tout le territoire national. Le ministre, qui est de la délégation présidentielle qui prend part au Cap-Vert à une conférence de la CEDEAO sur le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest reviendra certainement avec des méthodes de lutte plus affinées pour combattre ce fléau.

Tournoi de l’Intégration en volley-ball : Le parrain fêté

Kantigui a ouï dire que le récent tournoi de l’Intégration tenue à Yamoussoukro et qui regroupe les équipes masculines et féminines de volley-ball de la sous-région a été l’occasion pour les pratiquants de saluer vivement les efforts déployés par le “parrain permanent” pour faire voir la discipline. Gilbert Diendéré, chef d’Etat-major particulier du président du Faso, (c’est de lui qu’il s’agit) se dépense en effet sans compter pour mettre à l’aise les pratiquants de cette discipline sportive. En dépit de son emploi du temps très chargé, il a assisté personnellement aux cérémonies d’ouverture et de clôture du dernier tournoi. Et, comme à l’accoutumée, il a remis une enveloppe consistante (500 000) F CFA à chaque équipe participante. Du coup, certains ont souhaité que le parrain Diendéré voit ses mérites reconnus dans les pays concernés par le tournoi, d’une manière ou d’une autre.

Affaire à suivre

Kantigui

Sidwaya