La famille, selon toujours ce membre, a été aussi contactée par des ressortissants burkinabè en Russie par rapport au rapatriement du corps de Claver Bagnouga, qui résidait dans ce pays depuis 1987 après ses études de vétérinaire. Un autre membre de la famille (cousin), présent à Moscou, s’activerait aussi pour aider au rapatriement du coprs et essayer de s’occuper des biens laissés par le disparu qui, à ce que l’on dit, avait réussi son intégration.

CMA de Ziniaré : un service minimum qui fait grincer des dents

Des usagers du Centre médical avec antenne chirurgicale de Ziniaré dans la province d’Oubritenga (région du Plateau central) ne sont pas contents tant du visage de l’infrastructure que de la façon dont le service y est assuré. Des informations qui nous sont parvenues, il ressort que le service minimum assuré par la poignée de médecins préoccupés, selon certains, par les formations et les ateliers est stigmatisé. Conséquence du délaissement des malades : un nombre de décès inhabituellement élevé, selon des usagers indignés qui font état, par exemple, de 7 morts au seul service de médecine entre le 10 et le 11 octobre derniers. En plus de cette situation, une autre est également montrée du doigt. Il s’agit de l’hygiène dont le manque jugé criard dans cette formation sanitaire causerait bien des dommages.

Kaya : un arbre gênant et dangereux

Depuis un certain temps, un arbre suscite des interrogations dans la commune de Kaya. Il s’agit d’un caïlcédrat planté depuis l’indépendance de notre pays. Sa position penchée du côté de la route inquiète sérieusement. Les usagers de la voie quittant le centre-ville en direction de Mané au secteur 5, ne cessent de se demander quel jour l’arbre va (enfin ?) tomber. La question est mêlée d’inquiétude car il peut tomber tout seul comme il peut tomber sur un usager de passage au mauvais moment. La voie au bord de laquelle l’arbre se trouve est beaucoup empruntée, surtout par des élèves se rendant régulièrement au lycée provincial de Kaya, sans oublier ceux qui font la navette entre la ville et le centre hospitalier. Au danger de tomber sur un usager s’ajoute un autre plus redoutable. En effet, des fils électriques d’une ligne haute tension passent sous l’arbre en direction du centre hospitalier régional de Kaya. On se demande ce qui pourrait se passer en cas de chute de l’arbre qui n’épargnera sans doute pas les fils. Prévenir valant toujours mieux que guérir, il y a lieu donc d’anticiper avant qu’une situation déplorable se produise. Pourquoi ne pas couper tout simplement l’arbre devenu à la fois gênant et dangereux ?

Demi-heure de politesse pour un "Naaba"

Avant de mettre sur le marché son prochain album qui est déjà prêt, Alif Naaba est actuellement en tournée dans les centres culturels français de la sous-région. Sa première étape, Cotonou, a été exceptionnelle sur tous les plans. D’abord, avant le concert du samedi 17 octobre dernier, Alif Naaba et ses musiciens se sont inquiétés de l’absence du public. En effet, jusqu’à 20h30, heure prévue pour le début du spectacle, il n’y avait pas de spectateur. C’est à 21h que la salle s’est remplie d’un coup, un peu comme par magie.

Au Bénin, en lieu et place du quart d’heure de politesse, c’est peut-être une "demi-heure" qui est observée. Ensuite, 2e surprise, certains spectateurs du théâtre de Verdure du CCF de Cotonou, reprenaient les paroles du chanteur aux pieds nus, comme pour lui dire que ce n’est pas seulement au Burkina qu’il est connu. Enfin, le show était total, et ce ne sont pas les étudiants burkinabè et les agents du consulat honoraire du Burkina à Cotonou qui diront le contraire. C’est donc très enthousiasmé que Rémy Secret, le tout nouveau directeur du CCF de la ville hôte, est allé saluer le prince de Konkistenga et son groupe dans les loges. Ainsi galvanisé, Alif Naaba a repris la route en direction de Bissau, l’étape suivante de sa tournée.

Mauritanie : des envoyés de la junte rentrent bredouilles du Burkina

Une délégation de parlementaires mauritaniens proches de la junte militaire a séjourné au Burkina il y a quelques jours. Selon nos sources, la délégation qui a cherché à rencontrer le gouvernement burkinabè dans le cadre de sa campagne de plaidoyer n’a pu le faire. Le président de l’Assemblée nationale qui devait, en principe, recevoir les membres de cette délégation n’a pu le faire, officiellement pour des raisons de calendrier. En fait, tout semble indiquer que les envoyés de Nouakchott ont essuyé un refus poli des autorités burkinabè, malgré toutes leurs -------------

Une grand-messe de requiem pour Paul Yugbaré

Une grand-messe de requiem tenant lieu de funérailles sera célébrée le dimanche 9 novembre prochain, à 9h, à l’église Sacré-Coeur de Dapoya, à l’intention de Paul Hamado Yugbaré. Auparavant, une veillée de prière sera organisée la veille, 8 novembre, à 22h. Journaliste à la retraite, notre confrère a été rappelé à Dieu le 7 septembre 2007.

Droits de la femme et de la fille : des concertations en vue

La Maison de la femme de Ouagadougou, sise au secteur 28, abritera, en principe, le 27 octobre prochain à 9h, la cérémonie de lancement officiel de la concertation de responsables coutumiers, religieux et de partis politiques sur les droits de la femme et de la jeune fille. L’objectif de ces concertations est de formaliser un cadre d’échanges avec ces différents leaders d’opinion pour la prise en compte des droits fondamentaux de la femme dans la société burkinabè. Elles ont été initiées par la Direction générale de la promotion et de la protection des droits de la femme du ministère de la Promotion de la femme dans le cadre de l’exécution du programme n°1 du Plan d’action 2006-2010 de ce département intitulé « Amélioration du statut social et juridique de la femme ».

Le FAC en assemblée générale ce 25 octobre

Le Faso athlétic club (FAC) a choisi ce samedi 25 octobre pour tenir son assemblée générale. Les membres du bureau, les membres actifs et les sympathisants de cette association auront ainsi à se pencher sur l’adoption du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire de septembre dernier, sur les rapports moral et financier, et procéderont au renouvellement du bureau. C’est une rencontre placée sous le signe de la dynamisation du bureau exécutif et du renforcement des actions entreprises pour la construction d’un club performant.

La pédagogie alternative de "Jeunesse du monde"

"Jeunesse du monde Burkina" est l’hôte de la rencontre internationale de formation en cirque social qui réunit à Ouagadougou des participants du Canada, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, du Brésil, du Chili et de la Colombie. Au Burkina, "Jeunesse du monde", en collaboration avec plusieurs partenaires locaux, offre des ateliers de cirque à des centaines de jeunes qui sont ainsi amenés à suivre un parcours socio-éducatif novateur et original. Cirque du monde - tel est le nom du programme-inscrit le Burkina dans un courant planétaire de pédagogie alternative qui contribue à faire face aux défis de l’éducation des jeunes, particulièrement ceux qui sont en difficulté. La rencontre internationale qui se tient actuellement à Ouagadougou devrait avoir des retombées positives pour la suite du programme au Burkina. A l’occasion de cette rencontre, un cocktail d’ouverture aura lieu à l’hôtel Amiso le lundi 27 octobre, à 18h.

L’alliance biblique du Burkina fait preuve de charité

L’alliance biblique du Burkina organise une formation en informatique adaptée au profit des personnes aveugles, notamment les membres de l’Association pour le salut des personnes handicapées de la vue du Burkina (ASHVB). A l’issue de cet atelier, interviendra une remise de matériel informatique (imprimante braille, afficheur braille, synthèse vocale, scanner) pour personnes aveugles. Ces activités ont lieu ce vendredi 24 octobre 2008, au siège de l’ASHVB à Ouagadougou.

Forum du MAEP : le Burkina présente son rapport d’évaluation à l’Afrique

Le président Blaise Compaoré assistera au premier forum extraordinaire du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), qui se tiendra à Cotonou les 25 et 26 octobre 2008. La session aura pour but de terminer l’examen du rapport d’évaluation du Nigeria, entamé à Sharm El Sheikh (Egypte) en juillet dernier, et de se pencher sur celui du Burkina Faso. Le MAEP est un instrument du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) auquel les Etats membres de l’Union africaine peuvent adhérer volontairement. Il compte actuellement 29 membres dont le Burkina, qui y a adhéré en mars 2003.

Le but du mécanisme est d’évaluer la pratique des Etats membres en matière de gouvernance politique, économique et des entreprises. Le rapport du Burkina sera le résultat des travaux effectués par une mission d’experts qui avait séjourné dans le pays entre février et mars 2008. Pendant trois semaines, elle avait sillonné le Burkina et rencontré de nombreux acteurs de la vie politique, économique et sociale. Au lancement des activités de la mission, le président du Faso avait indiqué que l’adhésion du Burkina Faso au MAEP « traduit la volonté du pays, non seulement de consolider les acquis en matière de transparence et de bonne gestion, mais également de partager son expérience avec les autres Etats africains ».

Le Pays