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Affaire Améty Méria : posez la balle à terre, SVP !

Publié le mercredi 30 juin 2004 à 07h12min

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Kantigui vient de recevoir une note d’un lecteur du journal L’Observateur Paalga. Ce lecteur réagit à propos d’un écrit du journal paru le 22 juin 2004 sous le titre : "Pour qui se prend Améty Méria ?". Très furieux, ledit lecteur intitule sa note "Pourquoi L’Orbservateur Paalga" veut-il détruire Améty Méria ?"

En tous les cas, Kantigui, dans ce débat, entre Améty Méria et L’Observateur Paalga, souhaite qu’il y ait la paix des braves. Car c’est à ce prix que journalistes et artistes pourront travailler main dans la main pour le rayonnement des arts et de la culture burkinabè.

Nul n’a intérêt, surtout pas l’artiste, à ce que ce débat perdure sans esprit de conciliation.


Organisations de la société civile : la presse privée éjectée ?

Il est parvenu à Kantigui, et de bonne source, que malgré l’étude consensuelle qui, en 2001, avait consacré 11 composantes de la société civile, dont la presse privée en 9e position, cette donne serait en train d’être remise en cause. En effet, des questionnements fort débattus seraient en cours sur le maintien ou non de la presse privée dans la société civile. Les interrogations se posent parce celle-ci mène, entre autres, des activités lucratives. Or, certains plaideraient très activement pour qu’on maintienne la presse privée dans la société civile, son rôle social et de contre-pouvoir à certains moments de la vie de la nation.

Parole de Kantigui, ce débat loin d’être anodin, sans intérêt aucun, mérite d’être approfondi. Par ailleurs, Kantigui aimerait bien savoir pourquoi des organisations qui pourraient être, à juste titre, de la société civile, ne sont pas listées dans les onze (11) composantes actuelles de la société civile burkinabè ...? Il s’agit des associations sportives

( les clubs de football, cyclisme, handball, etc . ), les clubs services, (Lions club, Rotary club, Zonta club, Jeune chambre économique, etc.).


Polémique autour de la participation d’un élève à une conférence internationale

Kantigui suit de très près, un débat pernicieux en cours autour de la participation d’un élève burkinabè à une conférence internationale des enfants sur l’environnement, aux Etats-Unis... Un débat qui mérite d’être tranché à temps, sur l’autel des intérêts égoïstes de certaines personnes, qui risquent de perdre une opportunité pour la jeunesse scolaire burkinabè.

D’ailleurs fort remontées par cette situation, des organisations de la société civile, voire le Parlement des enfants et certains leaders d’opinion pourraient dans les prochains jours, saisir le ministre Mathieu Rakiswilgri Ouédraogo, à cet effet.

De quoi s’agit-il ? De source A, Kantigui a ouï dire que le RESOCIDE (Réseau des organisations de la société civile pour le développement) a obtenu de ses partenaires, une bourse de participation d’un élève burkinabè de l’école primaire de Larlé A, engagé dans les questions de protection de l’environnement, à la ICC-2004 (Conférence internationale des enfants pour l’environnement) du 17 au 23 juillet à New London aux Etats-Unis.

Mais la directrice de l’Enseignement de base du MEBA, initialement choisie et retenue par les organisateurs pour bénéficier d’une bourse d’accompagnante de l’élève à cette conférence, serait sur le point d’être écartée, pour des raisons obscures, au profit d’un directeur d’école primaire.

Toute chose qui ne serait pas conforme à l’esprit qui a prévalu à la sélection du dossier de participation. Les billets d’avion et toutes les autres modalités de participation seraient déjà établis au nom de la dame et de l’enfant, dans la régularité.

Gageons que la sagesse prévaudra au MEBA, afin que cette chance de la présence du Burkina à cette rencontre internationale fort médiatisée ne soit point hypothéquée ... Kantigui en tout cas, ouvre l’œil, et le bon sur cette affaire.


* Simon Compaoré cultive son jardin de la musique

Projet culturel né du partenariat entre les villes de Ouagadougou et de Grenoble en France, le jardin de la musique ou "Le Reem doogo" est en passe de devenir réalité. Kantigui constate qu’après les visites du ministre Mahamoudou Ouédraogo des Arts, de la Culture et du Tourisme et de personnalités intervenant dans le projet, c’était au tour des artistes-musiciens d’être reçus sur le site du chantier du Reem doogo sis au secteur 9, le 28 juin 2004.

Accueillis par la musique, Simon Compaoré et le maire de l’arrondissement de Baskuy, Marin Ilboudo, les artistes-musiciens sont allés à la découverte de ce joyau qui a coûté la bagatelle de près de cinq cents millions (500 000 000) de francs CFA. Cette visite a surtout permis des échanges entre autorités municipales et artistes-musiciens (toutes tendances confondues) qui n’ont pas manqué de manifester leur satisfaction, tout en s’informant de l’offre du futur jardin de la musique.

Pour Simon Compaoré, ce projet vise à mettre au service des jeunes musiciens, un cadre d’expression respectant les normes internationales.

Selon les sources de Kantigui, tout en les rassurant sur la volonté de la municipalité de leur permettre des facilités d’accès à l’offre du jardin de la musique, Simon Compaoré a dévoilé l’ambition du projet d’impliquer les artistes-musiciens dans la gestion du Reem doogo.

Equipé de trois locaux pour la répétition et la création, d’un espace scénique de 400 places pour la diffusion et la formation d’un centre de ressources et d’un espace d’accueil du public, le Reem doogo est un projet qui entend favoriser le développement des pratiques musicales individuelles et collectives en permettant aux musiciens de Ouaga, d’être canalisés dans un outil adéquat. La dédicace de ce joyau aux musiciens de la ville interviendra en novembre prochain à l’occasion des assises francophones de Ouagadougou.


* Lancement du dernier film de Sembène Ousmane : coup de gueule de Georgette Paré

Kantigui qui a suivi avec intérêt et très discrètement le tournage du dernier film de Sembène Ousmane au Burkina, est témoin d’une "situation" que le doyen du cinéma africain devrait hic et nunc travailler à régler, afin de "rester égal à son image" auprès de l’opinion publique...

Et Kantigui sait de quoi il parle ! Pour l’heure, parlons du cas de Georgette Paré, la comédienne burkinabè de grand talent ! Du casting au tournage du film de Sembène (Moolaadé) en passant par la charge de production, le jeu d’acteur, les rencontres avec certains partenaires d’en-bas, comme d’en haut du film, tous ceux qui ont vu évoluer et naître le dernier film de Sembène Ousmane sont unanimes à reconnaître le rôle moteur joué par la comédienne burkinabè et sa société "Casting Sud" qui œuvre à la promotion des comédiens africains.

Une société culturelle dont les locaux ont d’ailleurs hébergé le cerveau managérial de Moolaadé, d’octobre 2001, date du premier contact avec le doyen, à la fin de la phase de tournage du film au Burkina Faso, dans la région de Banfora, en juillet 2002. Kantigui a même aperçu Georgette Paré du côté du Mali où à l’époque, elle y a rencontré des comédiens... Sans oublier les différents contacts avec la presse. Et tout ce boulot presqu’en bonne samaritaine, car seule deux contacts devant donner lieu à des paiements de cachets ont été signés entre Sembène Ousmane et elle, comédienn ene charge de la production.

Au final et jusqu’à ce jour, Sembène Ousmane lui reste redevable de certaines prestations signées en bonne et due forme... Et pourtant, le film n’est plus à la phase production mais à celle de la commercialisation (exploitation).

Pis, alors qu’il est très important que son nom figure sur le générique comme la personne qui a occupé le stratégique poste de chargé de production, il n’y est pas fait cas. D’ailleurs, plusieurs cinéphiles ont été sidérés de le constater le 25 juin dernier au lancement du film en salle au Burkina...

Dame Paré n’a même été présentée au public et elle n’aurait reçu son invitation à venir à la projection qu’à quelques heures de la cérémonie. Et bien d’autres faits et gestes que Kantigui tient, pour le moment, étant donné que de vive voix, "protestation en bonne et due forme aurait été faite auprès de M. Sembène Ousmane".

Et cela, en attendant vraisemblablement que le Syndicat national autonome des comédiens du Burkina (SYNACOB), le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme, la Fédération africaine des syndicats de comédiens et la Fédération internationale des acteurs, voire des leaders d’opinion soient saisis. En tout cas, Kantigui suit cette affaire avec l’espoir que Georgette Paré et autres rentrent dans leurs droits...


* Il serait fait flinguer pour une affaire de cuisses

Il est parvenu à Kantigui qu’un représentant d’une firme laitière au Burkina a eu maille à partir avec un homme pour, semblerait-il, une histoire de cuisses. Le lundi 21 juin 2004, aux environs de 24 heures, ledit représentant se serait rendu dans un espace vert à la cité des Hôtes accompagné de son chauffeur pour embarquer une femme. A ce moment-là, notre bonhomme se heurta à la résistance d’un monsieur. Mari ou fiancé jaloux ? On ne saurait le dire.

Mais il reste que le représentant de la firme laitière s’en serait tiré avec une balle et serait soigné dans un pays voisin. Kantigui déplore ce genre de situation dramatique et en appelle à la prudence des hommes et des femmes ou filles dans leurs envolées nocturnes ou diurnes.

Ah, que ces nombreuses affaires de cœur dans Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ou ailleurs sont déconcertantes. A l’heure où les vacances scolaires ont sonné, Kantigui espère que la modernisation (ô tant souhaitée) nous évitera ces psychodrames dont on est parfois spectateurs innocente en ces périodes de l’année !.


* Bientôt la Fiesta vacances de la trame d’accueil de Ouaga-2000

Kantigui apprend de sources bien informées, que la jeunesse de la trame d’accueil de Ouaga-2000 s’apprête à faire la fête à partir du 25 juillet prochain et ce, jusqu’au 26 septembre 2004. Cette fête dénommée Fiesta vacances initiée par l’Agence HF 52 et les jeunes de la trame d’accueil devrait, si tout marche bien, être placée sous le parrainage du député Achille Tapsoba.

Les manifestations comprendront des prestations d’artistes, des concours de danse, des plages de promotion etc. Déjà, plusieurs structures associatives dont l’association Pugsada, Vie positive, Atelier théâtre burkinabè, Espace Sensibilisation auraient annoncé leur intention de prendre part à cette première édition de la Fiesta vacances pour non seulement offrir le maximum de joie à la jeunesse mais aussi, pour la sensibilisation sur le harcèlement sexuel, le Sida et les IST.

Kantigui ne peut qu’encourager les initiateurs et les bonnes volontés qui œuvrent à l’épanouissement de la jeunesse.


* Le DPEBA du Kourittenga réagit concernant l’affaire Plan

Le 9 juin 2004, Kantigui écrivait dans ses colonnes "entre l’ONG Plan et les enseignants de la direction provinciale de l’Enseignement de base du Kourittenga, ce serait la grise mine". Cet écrit a suscité la réaction du premier responsable de l’enseignement de base de la DPEBA du Kourittenga qui a fait parvenir à Kantigui, une liste d’activités financées et exécutées par l’ONG à hauteur de trois cent soixante millions (360 000 000) FCFA.

C’est avec satisfaction que Kantigui apprend que le record de constructions était détenu par Plan avec dix-sept (17) classes en 2001 et qu’entre la DPEBA et l’ONG, les relations sont au "beau fixe". Kantigui se réjouit par ailleurs, d’apprendre que ledit responsable de la DPEBA du Kourittenga ne se lassera pas d’entreprendre des négociations avec Plan en leur faveur. Voilà une réaction qui vient lever l’inquiétude de Kantigui et des enseignants quant aux actions menées par l’ONG Plan dans le Kourittenga.



* CCF Georges Méliès :Appareil de sonorisation à revoir !

Les adeptes du mouvement rap se sont donné rendez-vous samedi 26 juin 2004 au Centre culturel français (CCF) Georges Méliès pour une grande nuit du rap. Tous les artistes ou presque étaient de la partie. De Yeleen à Smockey en passant par OBC, Pirattaque, ...

Mais le hic, c’est que la sonorisation du CCF était défectueuse. Certains artistes ont même affirmé que ce problème de sono au CCF était récurrent. Alors, Messieurs du CCF, revoyez votre sonorisation !


* L’eau de Ziga à Ouagadougou

Kantigui a ouï dire avec plaisir que l’eau de Ziga arrive officiellement à Ouagadougou le samedi 10 juillet 2004 à 10 heures. Et cela, sur le site de la station de pompage, situé à la sortie Est de Ouagadougou, route de Fada.

A cette occasion, une grande cérémonie officielle sera organisée, ledit jour, à partir de 10 h00, sous la présidence du président du Faso. Celui-ci devrait ouvrir les vannes de l’eau de Ziga pour Ouagadougou, à 11h30 mn, ce samedi 10 juillet 2004.


*Burkina Faso - Suisse : les jeunes à l’assaut du développement à la base

Il est parvenu à Kantigui que l’ONG "Nouvelle Planète" en collaboration avec le mouvement suisse "Aînés et jeunes sans frontière" organisent encore cette année, des camps d’échange entre jeunes Suisses et Burkinabè. Pendant la durée de leur séjour au Burkina Faso, ces jeunes Suisses accompagnés de bénévoles burkinabè mettront tout en œuvre pour réaliser différents projets de développement. C’est ainsi qu’ensemble, ils vont construire des dispensaires, des écoles, des centres nutritionnels,...

Une première vague qui a séjourné du 13 au 26 juin 2004 au Burkina, sera suivie à partir de 03 juillet 2004, de la seconde vague qui participera à la construction d’une école à 3 classes avec équipement en mobilier dans le village de Balonghin, province du Bazèga.

Au total, ce sera le groupe des jeunes Suisses qui vont séjourner au Burkina entre le 13 juin et le 28 novembre 2004. Le 3e groupe séjournera du 7 au 28 juillet 2004 dans le village de Sancé, province du Bazèga. Il réalisera un poulailler et fera du reboisement. Les autres groupes (de 4 à 6) feront respectivement une construction d’un centre de formation féminine et de conditionnement du miel dans le village de Songpélsé du 14 juillet au 12 août, la promotion des chauffe-eau solaires dans 5 villages du 12 septembre au 10 octobre 2004 et le dernier groupe, construira un dispensaire au secteur 8 de Ouagadougou dans la commune de Baskuy du 06 au 28 novembre 2004.

Cette initiative est de Joanny Tapsoba qui entend favoriser les relations entre les jeunes afin de cultiver la solidarité entre jeunes Suisses et Burkinabè à travers l’ONG "Nouvelle Planète".

Kantigui
Sidwaya

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