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Electricité dans l’administration : un DR a eu chaud :

Publié le vendredi 17 octobre 2008 à 02h04min

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Alors qu’il venait de présider un atelier d’échanges sur les violences faites aux femmes dans sa circonscription administrative, le mardi 14 octobre dernier, le directeur régional (DR) de la Promotion de la femme des Hauts-Bassins, Assane Badini, a eu chaud avec la SONABEL.

En effet, un agent de la Nationale d’électricité s’est présenté dans le bureau de M. Badini avec une facture “salée” et un ordre de couper le “ jus ” dans leurs locaux sis dans l’enceinte de la Maison de la femme à Lafiabougou, un quartier de Bobo-Dioulasso. Très diplomate, le patron des lieux a expliqué à l’employé de la SONABEL que l’atelier qu’il a ouvert à l’instant même se tenait dans son service et que sans électricité, cela allait être la croix et la bannière pour les participants.

Et de promettre ensuite à l’agent en question qu’il allait se présenter à la SONABEL le lendemain avec la note “salée”. L’envoyé de la SONABEL a compris la délicatesse de la situation et s’est retourné sans crier gare. Avec cet énième acte dans un service public, on est en droit de s’inquiéter par rapport au règlement des factures d’électricité par l’Etat. Ces genres de situations embarrassent les premiers responsables des services concernés qui devraient plutôt plancher sur leurs dossiers que de supplier un agent de la SONABEL de ne pas couper le “jus” afin de leur permettre de continuer à travailler.

Il remplace sa femme à un séminaire et empoche les perdiems

La semaine écoulée, un homme a publiquement demandé à remplacer sa femme “ indisposée ” à un atelier de formation sur le VIH/Sida qui s’est tenu à l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Bobo-Dioulasso. Sa requête, bien qu’insolite, a été favorablement accueillie par les organisateurs. L’intéressé a tellement été ému qu’il s’est confondu en bénédictions et remerciements à l’endroit de la personnalité qui a présidé l’ouverture des travaux puisqu’elle venait ainsi de lui permettre d’espérer empocher les perdiems servis aux participants à ladite formation. C’est à se demander si le service ou la structure de son épouse n’avait personne d’autre à proposer pour cette formation en dehors de son époux. Perdiem, quand tu nous tiens !

Sidwaya

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