LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

CONFIDENCES DU WEEK-END : Enseignants de Nagréongo : remous autour de douze affectations

Publié le lundi 13 octobre 2008 à 01h02min

PARTAGER :                          

Suite à la crise de décembre 2007 consécutive aux comportements de leur conseiller pédagogique et qui a nécessité l’intervention de la directrice provinciale de l’Enseignement de base d’Oubritenga, les enseignants de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Nagréongo (ex-Ziniaré III) croyaient la tempête pédagogique passée. Que nenni ! Des enseignants supposés être des trouble-fête au nombre de douze ont été affectés hors de la province pour des raisons qu’ils estiment injustifiées.

Refus de collaborer, division du village et prise de position pour un camp, ce sont entre autres, des motifs invoqués pour prétexter ces affectations malgré le déficit dans la circonscription. Pour le groupe d’enseignants "victimes", cette mesure n’est rien d’autre qu’une manière d’anéantir l’aile dure du syndicat des enseignants. Malgré les recours introduits par les enseignants pour plaider en faveur de l’annulation de ces affectations, auprès des autorités compétentes de la région, l’intransigeance de leurs "responsables" semble prendre le dessus. Aussi ont-ils jugé nécessaire d’organiser un sit-in demain mardi pour une fois encore interpeller les autorités afin qu’elles interviennent pour réparer ces torts préjudiciables à leurs carrières et aussi à la réussite des élèves.


Les fétiches de Kalsaka en danger ?

La chefferie traditionnelle du département de Kalsaka est dans le trouble depuis qu’une société qui exploite la mine d’or de la région lui a suggéré de déplacer les fétiches qui se retrouvent dans le domaine de la mine depuis que celle-ci a eu l’autorisation d’exploiter les gisements à ciel ouvert des collines de Kalsaka. La mine serait prête à assurer les charges afférentes aux rites de déménagements des fétiches. Du côté des chefs traditionnels, il semble que ceux-ci ne sont pas pressés pour entreprendre une telle opération. En dehors du fait qu’il y a des divergences sur le déplacement des fétiches du territoire de la mine, l’opération serait en elle-même risquée selon certaines indiscrétions. A Kalsaka, les conciliabules se poursuivaient toujours. Mais au-delà de cette affaire, certains fils de la région voudraient un éclairage sur la protection des lieux de culte dans une situation de ce genre. Faut-il sacrifier la tradition sur l’autel de l’argent ? Questions violentes auxquelles seuls les décideurs politiques et les investisseurs de la mine d’or de Kalsaka pourraient répondre.


IAPM : des résultats bloqués

L’Institut africain de professionnalisation en management (IAPM) ne semble pas connaître des jours calmes. En effet, cet institut qui, contrairement à l’université de Ouagadougou, n’a pas connu de perturbations, peine cependant à proclamer les résultats de la session 2007-2008 alors que les notes sont disponibles. De source proche des professeurs, les étudiants commencent à grogner et il ressort que les enseignants qui ont bloqué les notes ont même tenu une rencontre hier pour décider des stratégies et moyens de lutte en vue de rentrer dans leurs droits. Le bras de fer entre l’administration de l’IAPM et ses enseignants dure depuis des mois mais les uns et les autres espèrent y trouver une solution afin que les meubles soient sauvés.


Immigration : un sommet citoyen les 17 et 18 octobre à Paris

Des organisations de la société civile du Nord et du Sud n’entendent pas laisser le champ libre au Conseil européen qui se réunira à Bruxelles, en principe, les 15 et 16 octobre prochains pour adopter un « Pacte européen sur l’immigration et l’asile ». Au nombre de plus de 270 (au Burkina, l’Association Monde nouveau a signé l’appel à la mobilisation pour la campagne dont le formulaire se trouve à l’adresse contact@despontspasdesmurs.org), ces organisations entendent dénoncer les « graves conséquences de la politique européenne d’immigration » et proposer des alternatives à une Europe « qui se transforme en forteresse » et empêche l’accès à son territoire, expulse des sans-papiers. Pour ce faire, les organisations en question envisagent d’organiser un sommet citoyen sur les migrations les 17 et 18 octobre à Paris en France.

Objectifs de ce sommet qui entre dans une campagne intitulée « Des ponts, pas des murs » : sensibiliser un large public sur les thématiques migratoires en particulier les droits des migrants ; favoriser la rencontre des différents associations et réseaux européens et africains oeuvrant pour le respect des droits des migrants et pour un développement basé sur un réel partenariat Nord-Sud ; porter un discours commun des sociétés civiles du Nord et du Sud pour une autre conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne, l’Afrique et le reste du monde et, enfin, proposer des alternatives aux politiques restrictives entraînant la ségrégation entre nationaux et indésirables et la mort de milliers de migrants. Le programme des activités de ce sommet prévoit une conférence non gouvernementale euro-africaine sur les migrations le 17 octobre et une marche festive, le lendemain, autour du slogan « Des ponts, pas des murs » suivie d’un concert.


Du sang pour les enfants anémiés

Le paludisme fait toujours des ravages dans les familles à Ouagadougou et surtout dans les quartiers périphériques. On ne sait pas encore si c’est une épidémie mais à l’hôpital pédiatrique de Ouagadougou où de nombreux enfants sont évacués en dernier ressort, l’on crie au manque de sang pour traiter et sauver la vie des bambins. Les cas d’anémie sont nombreux et il n’y a pas assez de sang pour satisfaire la demande. Pourquoi pas une opération spéciale pour la pédiatrie, pour sauver nos enfants en détresse ? Les agents de santé eux, ont de plus en plus du mal à faire face à cette situation.

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées