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POT-POURRI : Un acheteur de parcelle dans le désarroi

Publié le vendredi 10 octobre 2008 à 00h38min

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Le retour au terroir s’est révélé être un cauchemar pour ce natif de Pouytenga dans la province du Kouritenga (région du Centre-Est) du nom de Kadré Koanda. Ses déboires ont commencé avec la vente de sa parcelle de la trame d’accueil de Ouaga 2000 pour acquérir une autre chez lui à Pouytenga. De ce qui nous est parvenu, c’est avec le produit de la vente de la parcelle de Ouagadougou (17 millions de F CFA) que l’intéressé a décidé d’en acheter une dans la ville commerçante pour être à côté de ses proches.

L’un d’eux lui propose jusqu’à 2 parcelles : une à 8 millions de F CFA et une autre, juxtaposée, à 4,5 millions. Le marché est rapidement conclu et la somme de 8 millions est versée au vendeur en présence de 2 témoins. Mais au moment de faire la permutation des titres de propriété, coup de théâtre. Selon nos sources, le vendeur renonce à céder sa parcelle sans toutefois vouloir restituer le prix de la vente. La justice est saisie pour trancher cette affaire qui n’a pas pu être réglée à l’amiable.

Par deux fois, à Tenkodogo et à Ouagadougou, elle condamne le vendeur à rembourser la somme principale et à payer en plus des dommages et intérêts à l’acheteur qui s’est retrouvé du jour au lendemain sans domicile. Mais ce dernier ne sera pas au bout de ses peines. Selon toujours nos sources, le vendeur ne s’est pas exécuté dans un premier temps et tient coûte que coûte à récupérer les documents de la parcelle détenus par l’acheteur. Dans un second temps, ce sont les 2 témoins de la vente qui ont été condamnés à payer les dommages et intérêts en lieu et place du vendeur ; chose que l’acheteur ne comprend pas. Aujourd’hui, le sieur Koanda s’accroche aux papiers de la parcelle comme à une bouée de sauvetage en attendant que son argent lui soit remboursé ou que l’on lui laisse disposer tranquillement du lopin de terre qui lui revient de droit.


Procès ex-vigiles ambassade des USA : le défendeur toujours aux abonnés absents

Le tribunal du travail de Ouagadougou avait à son rôle du 7 Octobre 2008, le procès des ex-vigiles de l’ambassade des USA, Jonas Korgho et Thomas Kiemdé, renvoyés à cette date depuis le 22 Juillet 2008 parce que le défendeur, c’est-à-dire l’ambassade des USA, ne s’était pas présenté à la barre. Cette fois encore, il a été renvoyé au 31 octobre prochain, pour la même raison. La représentation diplomatique américaine et son conseil répondent toujours absents à l’appel du tribunal. Pour s’assurer qu’elle reçoit les convocations, le conseil des ex-vigiles, Me Benao est allé requérir les preuves de la transmission des citations à comparaître au niveau du ministère des Affaires étrangères qu’il a présentées au président du tribunal le 7 octobre. Me Benao a indiqué que le tribunal aurait pu débattre, mais pour rester légaliste, il a demandé un renvoi dans un bref délai et c’est ainsi que le tribunal a retenu la date du 31 octobre 2008. A en croire le conseil des ex-vigiles, à cette date, que l’ambassade se présente ou non, le procès devrait avoir lieu. Affaire à suivre…


Alif Naaba maintient le suspense

Initialement prévue pour le 6 octobre, la sortie du nouvel album de Alif Naaba intitulée "Wakat", en préparation depuis 2 ans, a été retardée de quelques semaines. La raison est que l’artiste a fait la rencontre un peu tardive de personnes avec lesquelles il a décidé de travailler pour y ajouter une touche qui va plaire aux mélomanes. "Wakat" est un album aux mêmes colorations que les précédents et s’ouvre davantage vers le monde. Les thèmes traités restent aussi dans la continuité et respectent l’engagement de l’artiste dans le social. "Le prince aux pieds nus" sera bientôt en tournée en France, au Bénin, au Niger, en Guinée Bissau et le 31 octobre prochain à Ouagadougou où il offrira plusieurs titres du nouvel album. Mais pour ceux qui ne seront pas à ces rendez-vous, ils pourront se faire une idée de ce que l’artiste prépare pour 2009 en écoutant un des titres de l’album sur son blog. www.myspace.com/alifnaafa.


Diocèse de Ouahigouya : on prépare le jubilé d’or

Dans quelques semaines commence la célébration du jubilé d’or du diocèse de Ouahigouya. L’Association des ressortissants catholiques du diocèse résidant à Ouagadougou entend apporter sa touche au succès de la manifestation. D’où les rencontres préparatoires qu’elle organise le 12 octobre à 10h et le 26 octobre à 10h au Centre Jean-Paul II de Tanghin. L’Association, faut-il le rappeler, est présidée par Pierre Sawadogo.


Concours de la Fonction publique : les résultats désormais sur internet

La session 2008 des concours directs de la Fonction publique a rendu son verdict depuis le vendredi 3 septembre avec la publication des résultats de tous les concours. Ces résultats sont disponibles dans les lieux habituels d’affichage ainsi que dans tous les 45 hauts-commissariats, les directions des ressources humaines des différents ministères bénéficiaires, les directions régionales du MFPRE, etc. Mais l’innovation majeure de cette session 2008, c’est non seulement l’affichage des résultats dans les 45 hauts-commissariats du pays, mais aussi et surtout la publication de tous les résultats des concours sur le site web du MFPRE dont l’adresse est le www.fonction-publique.gov.bf.


Les Burkinabè de Belgique se retrouvent

Le samedi 4 octobre 2008, une assemblée générale a réuni des membres de l’Association des Burkinabè de Belgique (ABB). Autour du président Maxime Kaboré, entouré de certains de ses proches collaborateurs et en présence de Moussa Sawadogo le délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l’Etranger en Belgique, les Burkinabè, - ils étaient en nombre très réduit à cette réunion - ont évoqué plusieurs points liés à la vie de l’association. Il fallait peaufiner les statuts et règlement intérieur de cette structure qui s’est fixé pour objectifs principaux, la défense des intérêts de nos compatriotes vivant en Belgique et la promotion, aux côtés de l’Ambassade du Burkina, du pays des hommes intègres. Du reste, c’est le soutien de cette ambassade, en particulier de son premier responsable Kadré Désiré Ouédraogo, ont reconnu les membres de l’association qui est capital pour le fonctionnement de l’ABB. La recherche d’un local et le suivi des cotisations sont, entre autres, les grandes questions évoquées au cours de cette AG extraordinaire.


La FEDAP/BC souffle une bougie

Dans le cadre du 21e anniversaire de la renaissance démocratique avec Blaise Compaoré et de son premier anniversaire, la FEDAP/BC organise une série de manifestations. Ainsi, le samedi 11 octobre 2008, il y a deux conférences, l’une sur "le portrait d’un baliseur" et l’autre sur la renaissance démocratique du Burkina Faso avec Blaise Compaoré, qui seront animées par le député Bongnessan Arsène Yé. Toujours le 11 octobre, une rencontre d’évaluation de la mise en place des structures de la FEDAP/BC se tiendra à 16h à l’UEMOA. Enfin, la Maison du peuple accueillera le lundi 13 octobre 2008 à 20h, une nuit culturelle animée par des vedettes de la chanson moderne et traditionnelle.


Il se fait passer pour un journaliste de L’Observateur Paalga

On les croyait bien loin de nous. Hélas ! Les usurpateurs des titres de notre métier viennent encore de l’illustrer. En effet, lors de la cérémonie d’ouverture des 10es journées africaines des ressources humaines, un jeune homme s’est présenté pour réclamer les documents et le badge de l’événement en se présentant comme un... journaliste de L’Observateur Paalga. Son malheur, c’est qu’il est tombé sur un vrai reporter de l’Obs, San Evariste Barro. Quand il a décliné son identité, notre confrère qui ne le connaissait, ni d’Adam, ni d’Eve, l’oriente vers le directeur des rédactions, Ousséni Ilboudo, présent sur les lieux. Le faux journaliste, qui est soumis à un interrogatoire, titube dans ses réponses et déclare enfin qu’il est un stagiaire qui n’a pas encore commencé à l’Observateur. Flairant la fourberie, notre confrère Ousséni Ilboudo le fait conduire à la police qui l’a embarqué sur-le-champ.


17 ans du journal : le "Happy birthday" de Nature et Vie

La Fondation Nature et vie, qui oeuvre puor la défense de l’environnement, a adressé les voeux ci-dessous aux Editions "Le Pays", à l’occasion de leur 17e anniversaire.

"Monsieur le Directeur général, A l’occasion du 17e anniversaire des Editions "Le Pays", la présidente de la Fondation Nature & Vie et l’ensemble du personnel se font le plaisir de vous souhaiter un très bon anniversaire. Beaucoup de courage dans vos activités. Cordialement."


L’ACAT contre la peine de mort au Burkina

Le 10 octobre, c’est la Journée mondiale contre la peine de mort. A cette occasion, la présidente d’ACAT-Burkina, Lucienne Ariane Zoma, qui est aussi membre du bureau international FIACAT, a publié le communiqué de presse ci-dessous.

"A l’occasion de la journée du 10 octobre, journée mondiale contre la peine de mort, l’ACAT¬-Burkina invite tous les citoyens et citoyennes du Burkina Faso à se mobiliser afin que la peine de mort soit abolie dans notre pays. En décembre 2007, l’Etat burkinabè a voté oui en faveur du moratoire universel contre la peine de mort, proposé par les Nations unies. L’ACAT-Burkina félicite et encourage l’Etat burkinabè à s’engager résolument dans la voie de l’abolition et invite l’ensemble des Burkinabè à une réflexion commune sur l’urgence et la nécessité d’abolir la peine de mort dans notre Constitution. L’histoire récente de notre pays nous y convoque. L’ACAT-Burkina invite l’Etat burkinabè à proposer l’adoption d’une part d’une loi à l’Assemblée nationale abolissant la peine de mort au Burkina Faso et d’autre part d’un moratoire africain sur la peine de mort à la tribune de l’Unité Africaine. L’ACAT-Burkina appelle l’Etat burkinabè à commuer la peine de tous les Burkinabè condamnés à la peine de mort et à ratifier le protocole additionnel au pacte international relatif aux droits civils et politiques. L’ACAT-Burkina convie toutes les communautés chrétiennes à la prière en communion avec tous les croyants de notre pays en faveur de tous ceux qui attendent dans le couloir de la mort, pour le respect de la vie, pour un monde de paix et de justice."


"La reconnaissance du CAMES n’est pas forcément un indicateur de qualité"

Selon Adama R. Ouédraogo, l’auteur de ces lignes, la reconnaissance du CAMES à certains diplômes de l’enseignement supérieur privé ne leur confère pas forcément un label de qualité.

"Le secteur de l’enseignement supérieur se développe de plus en plus au Burkina Faso avec l’ouverture des écoles et instituts privés. A chaque rentrée académique, ils rivalisent de publicité et d’annonces sur les chaînes de télévision et dans les colonnes des journaux pour avoir le plus d’inscrits possible.

Mais en fin d’année universitaire, les résultats des examens montrent que la plupart de ces établissements ne le sont que de nom. Les statistiques de la Direction générale des enseignements et de la recherche révèlent qu’au Burkina Faso, il y a 35 établissements privés d’enseignement supérieur dont la majorité ( 26 au total) sont situés à Ouagadougou. Ces écoles et instituts fonctionnent sur la base de cahiers des charges. Ils ont la possibilité de délivrer des diplômes qui peuvent être soumis à la reconnaissance du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES). Mais l’Etat burkinabè organise pour leur compte, le Brevet de technicien supérieur ( BTS ). Ce diplôme se positionne comme le seul indicateur fiable de la qualité de l’enseignement d’un établissement. Le constat est que le BTS est un examen redoutable et semble être un cauchemar pour de nombreux instituts car leurs étudiants échouent lamentablement. Les résultats étant médiocres, pour masquer cet état de fait, certains, sous le prétexte de la reconnaissance de leurs diplômes par le CAMES, ne présentent pas de candidats au BTS pour éviter d’être ridicules. Le CAMES est devenu un paravent pour ces établissements privés d’enseignement supérieur.

Sans vouloir faire la publicité d’un institut, les diplômes de l’Institut africain de professionnalisation en management (IAPM) n’ont pas encore obtenu la reconnaissance du CAMES mais il a fait des résultats au BTS 2008 et se positionne parmi les 6 meilleurs instituts privés sur les 26 que compte la ville de Ouagadougou. L’Institut supérieur polytechnique privé (ISPP) a les meilleurs résultais aussi bien en ce qui concerne les diplômes délivrés à l’interne qu’au BTS. Les établissements comme l’ESCO-IGS et le CEFIG font aussi de bons résultats. Les élèves et l’opinion en général doivent connaître les vraies écoles afin d’ éviter de sacrifier l’avenir de la jeunesse avec des formations approximatives. Le développement passe par la formation des ressources humaines. Il faudra que l’on oblige les établissements qui refusent de présenter des candidats au BTS à le faire car le CAMES ne saurait être une garantie de la qualité de l’enseignement. Le ministère des Enseignements devrait voir cette situation car il ne peut délivrer des autorisations d’ouverture à des établissements qui boycottent les examens comme le BTS qu’il organise.

Ces examens d’Etat pourraient constituer de loin un instrument crédible d’évaluation de la qualité de l’enseignement dispensé dans nos structures. Les évaluations administratives des diplômes faites par le CAMES montrent leurs limites. Les entreprises, elles, ne sont pas dupes. Elles ne retiennent pas la reconnaissance du CAMES comme critère de recrutement au risque de tomber des nues. Elles procèdent de plus en plus à des méthodes de recrutement qui visent l’identification de réelles compétences chez les candidats. Vivement que l’Etat crée le maximum de diplômes basés sur des examens rigoureux couvrant les domaines de formations qui sont de plus en plus nombreux. C’est par cette voix qu’il créera et confortera un label « Burkina » qui ne manquera pas de s’imposer en Afrique."


Banwa : la FEDAP-BC solidaire des nécessiteux

La Fédération des associations pour le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) a volé au secours des nécessiteux des Banwa. Ce sont trois tonnes de vivres qui ont été distribuées à la population par le Bureau national de cette fédération associative. Luc Coulibali, membre d’honneur de cette structure, a précisé que ce geste de la FEDAP-BC est l’expression symbolique de solidarité du mouvement vis-à-vis des bénéficiaires. A cette occasion, la FEDAP-BC a initié un tournoi maracana de football pour la jeunesse de la localité et dont la finale a eu lieu le 31 septembre dernier. La manifestation sportive a été parrainée par le maire de la commune de Solenzo. En marge de cet événement, une plantation d’arbres à l’initiative du donateur de la coupe maracana, a eu lieu à Solenzo.


JCI : Ouaga excellence organise ses assemblées annuelles

Le Comité directeur local, de l’année en cours, de la Jeune chambre internationale (JCI) Ouaga Excellence, tient ce samedi 11 octobre dans la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d’industrie de Ouagadougou, ses assemblées annuelles. Une rencontre qui sera présidée par le directeur général du Groupe Sonar, André Bayala, et parrainée par le sénateur Célestin K. Zallé, ex-directeur national de la BCEAO.


Rentrée RTB à Bobo : forte mobilisation des ressortissants de la région

Pour mieux apporter leur contribution à la rentrée 2008-2009 de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a lieu du 9 au 12 octobre 2008 à Bobo Dioulasso, les cadres et intellectuels de la région des Hauts Bassins se sont regroupés dans une structure dénommée « Comité d’appui à l’organisation de la rentrée RTB 2008-2009 à Bobo Dioulasso. ». Cette organisation des fils et filles de la zone leur a déjà permis de mobiliser 300 000 F CFA. Ils s’agit pour eux de soutenir, à travers ce geste, l’un des leurs, le ministre Soungalo Ouattara, parrain de l’événement. Le comité d’appui à l’organisation de la rentrée RTB voit au nouveau patron du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, un honorable fils des Hauts Bassins qui mérite d’être soutenu.


Lutte contre le VIH/Sida dans les Hauts Bassins : quelle contribution pour la presse locale ?

Dans le cadre des activités de la lutte contre le VIH/SIDA dans les Hauts Bassins, une délégation du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS/IST) était le 8 octobre dernier à Bobo Dioulasso. Une présence qui lui a permis d’échanger avec la presse locale sur sa contribution dans la lutte contre la pandémie, et de recueillir ses suggestions pour une meilleure collaboration sur la question. La délégation du SP/CNLS/IST à laquelle s’est jointe Susanne Sidibé, chef de l’antenne régionale de l’institution, comprenait entre autres Alassane Dermé, chargé de programme, de Noël Kaboré, chargé de communication.


Rentrée au préscolaire : le préfet de Banfora prend le pouls

Le préfet de Banfora, Jean Bosco Poda, s’est rendu le lundi 6 octobre dernier à la garderie populaire du secteur 1 et à celle Faso Djigui pour prendre le pouls de la rentrée scolaire dans cet ordre d’éducation. Jean Bosco Poda, à la fin de la visite, dit avoir vu les éducateurs tant au secteur 1 qu’au secteur 4 en pleine activité, et des enfants dans de bonnes conditions d’apprentissage. Toute chose qui, selon lui, traduit l’effectivité de la reprise des activités pédagogiques. Pour cette année scolaire, la garderie du secteur 1 accueille 180 enfants et celle du secteur 4 environ 85. Ce sont plus de 8000 enfants qui sont passés par ces structures depuis leur ouverture, et de nos jours, les enfants de la première promotion de la garderie du secteur 1 sont, selon Vincent Yaméogo, responsable de la structure, en troisième année d’études universitaires. Le préfet a pu, au cours de cette visite, constater les difficultés que les garderies populaires rencontrent dans le recouvrement des frais de participation. Il a de ce fait dit aux membres des comités de gestion de persévérer dans la sensibilisation des parents.


Lutte contre le paludisme : l’URPLS/Cascades sensibilise dans les maisons de Dieu

Le paludisme vient en tête dans les statistiques des consultations dans la région des Cascades. De plus, elle est à l’origine de plusieurs cas de décès d’autant que certains, par manque d’information sur la maladie, gardent leur malade souffrant de paludisme à la maison, accusant un sortilège. Pour inverser la tendance, l’Union des religieux pour la lutte contre le Sida, section des Cascades, a entamé depuis une semaine une campagne d’information et de sensibilisation dans les mosquées, églises, temples évangéliques et chez les coutumiers. Selon Etienne Bamogo, vice-président de la structure régionale, il s’agit de montrer les signes du paludisme aux participants, et leur dire comment le prévenir. Le dimanche 5 octobre dernier, les fidèles, en majorité femmes de l’église Saint Pierre de Banfora, ont accueilli les animatrices et ont loué l’initiative de l’URPLS. Toutefois, les fidèles ont souhaité que les moustiquaires imprégnées soient disponibles.


9e Art : des caricaturistes burkinabè à Alger

Alger, la capitale de l’Algérie, accueille du 15 au 20 octobre, les professionnels du dessin du monde entier, à la faveur de la première édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA). Aux côtés des nations réputées en matière de dessin comme la Belgique, le Japon, la France, le Vietnam, l’Angleterre..., notre pays sera présent à ce rendez-vous mondial des acteurs du 9e art (la bande dessinée). L’honneur est revenu à Timpousga Kaboré du journal "L’Indépendant", Joël Salo et "Bendré", Paul Kab’s Kaboré des Editions "Le Pays" et Sylvestre Kwené Gringo de "L’Observateur dimanche", de représenter le Burkina. La délégation burkinabè composée des membres fondateurs de BDCA (Bédéistes et caricaturistes associés), porte le projet d’organiser un festival du genre, au Faso. La création du premier magazine burkinabè de BD et d’humour est également dans les starting-blocks. L’équipe entend mettre à profit cette opportunité pour peaufiner les stratégies.

Le Pays

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