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Confidences du Week end : Affaire de la mairie de Gaoua , deux autres personnes incarcérées

Publié le lundi 6 octobre 2008 à 01h08min

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La liste des personnes mises en prison dans ce qu’on pourrait appeler "l’affaire de la mairie de Gaoua" s’allonge. Deux autres personnes ont été écrouées le 3 octobre après l’incarcération la veille de l’ex-maire Farayéri Frédéric Da et deux de ses plus proches collaborateurs.

Le caissier de la BIB, Traoré Kassim, a finalement rejoint les autres en prison. Les marcheurs du 5 mai l’avaient indexé comme étant impliqué dans la transaction frauduleuse de parcelles.
Il y a également le protocole du maire Konaté Bamoussa. Ce qui porte à 5 le nombre de personnes incarcérées à la maison d’arrêt et de correction de Gaoua dans cette affaire.


* Complément d’effectif de l’ENEP de Gaoua : le DG de l’ENEP intransigeant

L’ENEP de Gaoua devait recruter 250 candidats au titre de complément d’effectif des 300 déjà recrutés par la Fonction publique pour la session 2009. Pour le DG de l’ENEP, Boubacar Kaboré, ce test qui constitue une autre voie d’accès à la Fonction publique et, de surcroît, à la fonction d’éducateur doit être administré avec la plus grande intransigeance. Ce d’autant plus que beaucoup pensent que c’est une opportunité facile pour placer leur progéniture ou leur protégé à la Fonction publique pour peu qu’ils déboursent un peu d’argent. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année, le test a été caractérisé par une plus grande intransigeance de la part du chef des lieux. En plus de l’introduction du sport et de l’oral, la direction générale a opté de confier le travail d’organisation du test à la direction régionale de la Fonction publique. L’équipe d’Agnoro Bertille, DR de la Fonction publique du Sud-Ouest, s’est, selon bon nombre d’observateurs, exécutée avec le plus grand sérieux. C’est somme toute l’éducation qui gagne dans cette fermeté.


* Démission de l’ex-maire de Saaba : une association de jeunes indignée

Nous avons reçu cette lettre d’un groupe de jeunes de Saaba à propos de la démission de leur maire.

"C’est avec surprise que nous avons appris par la presse le vendredi 03/10/2008 que l’ex-maire et son adjoint ont décidé de rendre leur démission des commandes de la mairie sans motif.
Pour notre part, nous estimons que cette décision vient à un moment où les présumés accusés ne jouissent d’aucune fonction au sein de la mairie de Saaba. Ce qui signifie que cette décision pourrait être illégale car on ne peut pas démissionner d’un poste qu’on n’occupe pas. En effet, si l’ex-maire et son adjoint ne se reprochent rien, ils devraient attendre la décision du ministre qui voulait voir plus clair avant de prononcer la sentence. Le problème n’est pas de "jeter l’éponge", il faut respecter la loi. Il faudra se justifier devant le peuple qui a eu confiance en vous et qui vous a élus ; faire la lumière sur les 0,01% de réalisations communales de développement que vous avez faites au cours des deux années et demie de mandat, et surtout vous justifier sur les sommes colossales disparues dont on vous accuse. Ce qui suscite les questions suivantes :

1) Pourquoi avoir attendu la veille de la fin de l’intérim pour proposer votre démission ? Les négociations pour le retour ont-elles échoué ?
2) Avez-vous été contraints précipitamment à la démission ?
3) Pourquoi avoir dérouté tant de citoyens, surtout les chefs coutumiers de Saaba, qui vous croyaient pourtant ?
4) Pourquoi avez-vous mis les populations en conflit avant de laisser paraître les vrais signes de culpabilité ?
Nous restons convaincus que beaucoup de zones d’ombre demeurent autour de cette affaire, et nous demandons que la lumière soit faite pour le bonheur de nos populations."


* Athlétisme : une parcelle pour Aïssatou Soulama

L’athlète burkinabè Aïssatou Soulama a été gratifiée d’une parcelle par le conseil municipal de Banfora lors de sa toute dernière session qui a eu lieu du 16 au 17 septembre 2008. Revenue de Beijing où elle a pris part aux compétitions des Jeux olympiques, l’athlète s’est rendue à Banfora et a mis son séjour à profit pour présenter ses médailles et trophées aux élus locaux. Emerveillés par le parcours d’Aïssatou Soulama, les conseillers municipaux l’ont beaucoup ovationnée avant de voter, à l’unanimité, la proposition de l’un d’eux qui a souhaité que la commune manifeste sa reconnaissance à Aïssatou Soulama, native de Banfora, en lui donnant une parcelle.

Le terrain qui a été remis à la sportive est exempt de taxes. Ainsi en a décidé les conseillers municipaux en présence des agents du domaine et des services techniques.
Pour rappel, notre championne nationale, qui se formait jusque-là à Dakar au Sénégal, a atteint le stade des quarts de finale lors des JO où elle a été classée cinquième juste après des athlètes de renom. En vue d’améliorer ses performances, l’Etat burkinabè lui a donné la possibilité de poursuivre sa formation en Allemagne où elle sera mieux encadrée. Le geste de Souleymane Soulama et de ses collaborateurs s’inscrit dans le cadre de cette volonté d’encourager les sportifs qui font de bons résultats et portent haut le drapeau du pays. En plus de la parcelle, l’athlète est proposée à la décoration pour le 11 décembre 2008. Elle recevra ce jour-là, de la part de la municipalité de Banfora, la médaille des collectivités territoriales.


* Neuf jours de festival avec les Recréatrales

Les amoureux du théâtre en auront pour leur compte avec le festival panafricain des Résidences d’écritures de création et de formation théâtrale (Recréatrales), qui a eu lieu du 6 au 14 octobre dans notre pays. A l’occasion, il sera donné à voir sur les planches les créations des troupes de la dizaine de pays africains et européens qui ont pris part à l’édition 2008 de ces résidences. Il est prévu au cours du festival une quarantaine de représentations théâtrales. En dehors des planches, il est prévu, le 11 octobre, un colloque sur le théâtre contemporain africain et son public. Les réjouissances populaires ne seront pas en reste avec le village du festival sis au secteur 9 de Ouagadougou (Gounghin) qui sera animé notamment par l’artiste-musicien Bil Aka Kora. Une journée de dédicaces d’oeuvres littéraires de la collection Recréatrales est aussi au menu du festival qui investira, pendant 9 jours, les centres culturels français de Ouagadougou et de Bobo, l’Espace culturel Gambindi, l’Atelier théâtre burkinabè, le Centre de développement chorégraphique la Termitière, le CITO, le Reemdoogo, etc.


* Le sport burkinabè une fois de plus en deuil

La mort a encore frappé dans le milieu du sport burkinabè. En effet, le gendarme à la retraite, Goama François Compaoré, est décédé dans la matinée du jeudi 3 octobre dernier des suites d’une courte maladie au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. La silhouette de ce monsieur bien bâti ne passait pas inaperçue dans les différents stades du Burkina et même à l’extérieur, pour avoir été un des responsables des supporters de l’EFO, et président de la commission animation et mobilisation et coordonnateur provincial de la Coordination nationale de soutien aux Etalons (CNSE). A la famille du disparu, les Editions "Le Pays" présentent ses condoléances les plus attristées.


* La SONABEL lance son plan stratégique 2009-2013

La nationale de l’électricité, la SONABEL, organise le 18 octobre prochain dans la salle de banquets du complexe Ouaga 2000, sa convention d’entreprise. Cet important événement doit marquer le lancement officiel du plan stratégique 2009-2013.


* Journaux en langues nationales : le n°00 de "Raamde" dans les kiosques

La famille des journaux en langues nationales vient de s’agrandir avec la naissance de "Raamde". Il s’agit d’un mensuel d’informations générales en langue nationale mooré tiré pour le moment à 1000 exemplaires. Le n°00 de ce journal dont le nom veut dire échos vient de tomber avec la Une (en couleurs, tout comme la der) consacrée à la visite du président du Faso à Washington en juillet dernier dans le cadre du Millenium challenge account ; au nouveau gouvernement ; à l’échangeur de Ouaga 2000 ; aux Etalons et à Paul Taryam Ilboudo, premier responsable de l’OSEO au Burkina. Le journal qui est d’un grand format compte 16 pages. Son directeur de publication est Irénée Tiendrébéogo.


* Scolarisation des filles : plaidoyer dans le Sud-Ouest

Plusieurs filles sont toujours l’objet de discrimination sur le plan scolaire. Dans certaines écoles, il existe une grande disparité entre les garçons et les filles. Pour remédier à ce phénomène dans la région du Sud-Ouest, l’ONG PROSAD, en collaboration avec la DREBA du Sud-Ouest et la DPEBA du Poni, mène un plaidoyer en faveur de la scolarisation des filles dans des écoles ciblées. L’école de Niofrèra dans la CEB de Broum Broum a reçu la visite d’une équipe le 16 septembre 2008. La population fortement mobilisée a favorablement accueilli le message et pris l’engagement de scolariser toute fille en âge scolaire.


* Des kits scolaires pour des enfants défavorisés

L’Association de soutien aux enfants en circonstance difficile (ASECD), présidée par Patoinwindé Clément Ouédraogo, a procédé dans l’enceinte de son siège au secteur 17 de Ouaga dans l’arrondissement de Boulmiougou, le 4 octobre 2008, à la remise officielle de kits scolaires composés de sacs, cahiers, bics, règles etc. aux 400 enfants scolarisés issus du préscolaire, du primaire et du secondaire. Ce geste vient soulager les parents d’élèves qui avaient du mal à endurer cette épreuve qui est l’acquisition des fournitures scolaires. Soulignons que l’association prend en charge, chaque année, les frais de scolarité, l’alimentation, les fournitures scolaires, les tenues scolaires, les soins médicaux de ces enfants, et leurs mères bénéficient de microcrédits pour améliorer leurs conditions de vie. La perfection n’étant pas dans ce monde, le président Ouédraogo a invité tout un chacun, à savoir tous les acteurs du système éducatif, à jouer sa partition pour faire réellement de ces enfants les hommes de demain.


CODDE-Afrique : le président en France

Le président du Collectif des organisations de jeunes pour la démocratie et le développement en Afrique (CODDE-Afrique), Yves Nassouri, s’est envolé le samedi 4 octobre 2008 pour Paris en France sur invitation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) afin de participer à une session de préparation avant de rejoindre l’école de politique et la nouvelle université bulgare où il restera jusqu’au 10 octobre 2009. Selon le chargé de communication du CODDE-Afrique, le président sera également chargé de TD (travaux dirigés) en droit international public dans la filière francophone de sciences politiques, et plus précisément dans le programme relations internationales et politiques comparées au sein de l’Ecole politique bulgare (EPB), sous la supervision du directeur et en concertation avec l’équipe. M. Nassouri aura pour tâches, entre autres, de rédiger en langue française des informations relatives aux activités en cours de l’EPB, préparer la mise en ligne des documents en français, coordonner la collecte des documents.

Le Pays

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