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<I>Confidences du week-end </I> Kossodo : des cambriolages en série

Publié le lundi 15 septembre 2008 à 13h19min

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Bien des familles résidant à Kossodo, dans les alentours du CMA, l’ont appris à leurs dépens : des cambrioleurs d’une nouvelle race font rage dans les domiciles depuis quelques semaines. Il ne se passe plus un seul jour sans qu’une ou deux familles ne reçoivent la visite de ces voleurs en série. Leur mode opératoire est quasi invariable.

Ils s’introduisent nuitamment dans la maison par la porte de la cuisine après en avoir sectionné les persiennes. Téléphones portables, appareils électroniques et électroménagers et autres objets de valeur sont leur butin de prédilection. Et depuis le temps qu’il est devenu "objet de valeur" (vie chère oblige), le sac de riz n’est plus épargné. A Kossodo, ce quartier périphérique de Ouagadougou, des résidents avertis ont décidé de veiller au grain, en passant la nuit au salon... au risque de leur vie. "A quand la quiétude dans le quartier ?" s’est interrogé un résident du quartier. En attendant, les voleurs passent, passent, et chacun à son tour d’être cambriolé.


CNSS : un client mécontent

Après s’être battu des pieds et des mains pour réunir le lot de documents nécessaires pour l’obtention des allocations familiales de ses enfants, M. Nagabila a été très déçu lorsque la réceptionniste à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a rejeté son dossier. Il s’est dit d’autant plus indigné que le motif du rejet lui a paru insensé : une seule pièce, l’acte de naissance de la mère des enfants, serait trop vieux pour être accepté. Or, nous confie-t-il en brandissant le document d’état civil, "l’ensemble des écritures sont très bien lisibles". Le plaignant que nous avons reçu affirme que le même acte de naissance a été jugé valable à la justice et à la mairie où il a servi à l’établissement d’autres documents.


Une baisse des frais de transport sur les lignes de Gaoua en vue

Les compagnies de transport ont, de commun accord, accepté d’opérer une baisse sur les frais de transport. C’est en principe à compter de ce lundi 15 septembre que les prix passeront de 7500 à 6000 FCFA pour la ligne Gaoua- Ouaga et à 5000 F CFA pour la ligne Gaoua – Bobo, avec également une incidence sur les lignes intermédiaires. Cette décision a été prise au cours d’une rencontre de plaidoyer menée le 12 septembre dernier par le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Pascal Komyaba Sawadogo, et une coalition de la société civile auprès des responsables locaux des principales sociétés de transport des lignes sus- citées. Les différentes parties, en parvenant à cette décision consensuelle, permettront, à n’en point douter, d’éviter une certaine tension qui se profilait à l’horizon dans les villes de Diébougou et de Gaoua. En effet, depuis juillet où ces sociétés ont opéré une augmentation de 50% sur les frais de transport, des coalitions de lutte pour la baisse des prix de transport ont été créées dans ces deux villes et ont multiplié des actions dans ce sens dont l’ultime recours était la manifestation publique.


Yamtenga : un jeune homme se noie dans un marigot artificiel

Un jeune homme s’est noyé le 14 septembre 2008 dans un marigot situé non loin du centre de soins de Yamtenga à quelques encablures de Ouagadougou. Selon les témoignages, c’est la victime qui s’est jetée d’elle-même dans l’eau sans que l’on sache ce qui lui a pris. Son corps a été repêché par les sapeurs-pompiers alertés.


Une délégation du FPI à Ouagadougou

A peine les travaux de la convention nationale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont-ils pris fin dans la matinée du dimanche 14 septembre 2008, que la direction du parti a accueilli dans l’après-midi, une importante délégation du Front populaire ivoirien (FPI), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. La délégation conduite par le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, est arrivée de Bamako au Mali. Une séance de travail est prévue entre le CDP et le FPI.


Le premier livre écrit par un Africain sur Barack Obama

L’auteur, Jules Souleymane Diop, est un des chroniqueurs politiques africains les plus connus hors du continent africain. Il a enquêté pendant près de deux ans sur Barack Obama, mené des investigations au Kenya, aux Etats-Unis et en Indonésie. Son livre est plein de révélations sur l’homme Obama, que l’opinion internationale connaît très peu, et qui pourrait devenir le premier président noir des Etats-Unis d’Amérique. Voici le message que l’auteur a livré.

"Cher compatriote,

Il y a un peu plus d’un mois, j’ai été victime d’une agression sauvage à Chicago. J’y étais pour faire entendre la voix de ceux qui souffrent dans mon pays. Mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que j’y étais aussi pour prendre les dernières photos pour la réalisation de la biographie de Barack Obama. Grâce à votre soutien ces dernières années, j’ai mené à bien ce projet, l’un des plus ambitieux de ma jeune carrière de journaliste politique. Barack Obama, le conquérant africain, est sorti des imprimeries Transcontinental ce jeudi 4 septembre 2008, une semaine après la désignation d’Obama comme candidat du parti démocrate à la Maison- Blanche. Le livre couronne près de deux années d’enquêtes, de documentations en Indonésie, au Kenya et aux Etats-Unis. Il explique comment, à distance, Barack Obama Sr a influencé son fils, à contre-courant de certaines idées reçues. J’y relate dans quelles conditions son père l’a quitté, sa vie au Kenya. Je fais parler des gens qui ont connu Obama Sr de son vivant. Pour la première fois, un livre explique l’organisation qui a permis les victoires du sénateur de l’Illinois depuis son entrée en politique à Chicago jusqu’à sa victoire aux primaires démocrates. Ce livre est le premier écrit par un Africain sur Barack Obama, et nous pouvons être fiers de nous être battus pour le réaliser. Si vous aviez décidé de me soutenir dans mon combat, voilà un bon moyen de le faire, en achetant le livre et en le faisant acheter. Il sera vendu à 19 dollars, 25 dollars avec les frais d’envoi par la poste.

Vous pouvez acheter le livre par Paypal, en allant sur le site www.seneweb.com, ou en faisant un envoi de 25 dollars par Western Union à : Souleymane Jules Diop, Montréal, Québec, Canada."


Cour d’appel de Bobo : Le procès en appel des policiers municipaux de Dédougou au rôle de ce jour

Le procès en appel des deux policiers municipaux de la commune de Dédougou se tient en principe ce lundi matin à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso. En rappel, ces deux policiers municipaux avaient été condamnés le 23 avril 2008 à 10 mois de prison ferme pour outrage, violence et voie de fait à un magistrat du tribunal de grande instance de Dédougou. L’on se rappelle que ce verdict avait été jugé très sévère par certains, et c’est en larmes que les parents des condamnés avaient quitté la salle d’audience du tribunal de Dédougou.


Saaba : des chefs coutumiers demandent la réhabilitation du maire

Dans cette lettre, des chefs coutumiers de la commune rurale de Saaba s’adressent au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à qui ils demandent la réhabilitation du maire et du maire adjoint de la commune rurale de Saaba dans leurs fonctions.

"Monsieur le Ministre,

Les chefs coutumiers du département et de la commune rurale de Saaba demandent la réhabilitation de leur maire, Henri Désiré Ouédraogo, et son adjoint Pierre T. Ouédraogo dans leurs fonctions respectives.

Dans ce bas monde, aucune oeuvre humaine n’est parfaite.

Par conséquent , nous, chefs coutumiers du département de Saaba, prions les autorités compétentes de réhabiliter notre maire et son adjoint dans leurs fonctions, et cela pour le bien de nos populations respectives.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre profonde gratitude."


Le fidèle auditeur Ablass Naaba n’est plus

Le monde des fidèles auditeurs des radios de la place est en deuil. L’un des leurs, du nom de Ablassé Ouédraogo, plus connu sous le surnom de Ablass Naaba, s’en est allé dans la soirée du samedi 13 septembre au moment de la rupture du jeûne. A ce que l’on dit, c’est dans la cour de El Hadj Oumarou Kanazoé, sise au secteur 17 de Ouagadougou, et où des fidèles se retrouvent chaque soir pour rompre le jeûne depuis le début du carême musulman, qu’il a trouvé la mort. Au moment où nous traçions ces lignes, la cause de la mort de ce voisin du richissime entrepreneur, intervenue dans la mosquée située à l’intérieur de la résidence, n’était pas encore connue.

Le Pays

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