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Pôt pourri : Corruption : 25 000 F CFA pour le permis de conduire

Publié le vendredi 5 septembre 2008 à 06h42min

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Doit-on s’étonner aujourd’hui de ces accidents de la circulation qui endeuillent nombre de familles du fait de l’inconscience et de la non maîtrise de certains conducteurs ? Assurément non quand on sait que de nos jours, le permis de conduire est un document qui se négocie, parfois au prix fort, mais toujours au prix faible en comparaison de la valeur d’une vie.

Malheureusement, la pratique s’enracine. Il y a ceux ou celles qui reçoivent tranquillement le petit document rose chez eux, sans jamais connaître le chemin d’une auto-école, a fortiori un circuit d’examen de permis de conduire. Il y a d’autres qui, bien qu’ils n’aient pas réussi l’examen, ont leur document en poche parce qu’ils connaissent le langage des initiés et ont déboursé les 25 000 F CFA nécessaires.

A côté, ceux qui ne connaissent pas le "deal", n’ont pas envie de corrompre ou n’en n’auront simplement pas les moyens, ont beau exceller dans la conduite, ils n’auront jamais leur permis de conduire. C’est toute une mafia dans laquelle on retrouve pêle-mêle des moniteurs, des examinateurs, et bien d’autres complicités bien insoupçonnables. Ainsi, en dehors des frais officiels, les candidats au permis de conduire doivent prévoir d’autres faux-frais dont les 25 000 F CFA (le taux le plus bas), s’ils ne veulent pas passer éternellement l’examen. Il urge que la direction générale en charge des Transports terrestres s’occupe de cette affaire afin d’assainir le milieu.


Salif Diallo confirmé à Vienne

Dans une de nos éditions, nous avions repris un scoop de l’édition internet du magazine africain FASOZINE (www.fasozine.com) qui annonçait l’ancien ministre d’Etat Salif Diallo à Vienne comme ambassadeur du Burkina. Le conseil des ministres d’hier 4 septembre 2008 vient de confirmer cette information que certains avaient traitée de conjecture, tout en s’essayant à une analyse à partir de celle-ci. Maintenant, il ne reste plus qu’à souhaiter bon vent à Salif Diallo qui a toujours su défendre avec conviction le Burkina, quelle que soit la tribune à laquelle il se trouve.


Bobo : un élève de CE1 se noie après la pluie de mercredi

Les eaux pluviales ont encore tué à Bobo. Un garçonnet en classe de CE1 s’est noyé en effet le 3 septembre dernier après la pluie du mercredi au secteur 22. Le drame se serait produit quand l’enfant a voulu récupérer dans les eaux, une chaussure d’un de ses amis avec qui il était sorti après la pluie. Il a alors été emporté par les eaux.


Etalons#Aigles de Carthage : modification sur le prix d’entrée

Pour le match de la 5e journée des éliminatoires CAN et mondial 2010 entre les Etalons et les Aigles de Carthage, les prix d’entrée connaissent une légère modification. Ainsi le prix d’entrée fixé à 3000 F CFA a été revu à la baisse et le supporter ne devra débourser que 1 000 F CFA. Les tickets de 5 000 F CFA et 500 F CFA restent inchangés.


Banfora : bientôt de l’ordre sur la RN 7

Le tronçon de la route nationale 7, qui va de la station SKI au CHR de Banfora, est fortement assiégé par des commerçants dont la concentration se fait de plus en plus dense au niveau de la préfecture, du haut commissariat, et surtout autour de l’école centre A, la plus vieille de la cité du paysan noir. Ils sont au total 200 personnes à avoir érigé des boutiques le long de la chaussée. Tenanciers de kiosques, de discothèques, vendeurs de portables, d’effets vestmentaires et de crudités sont, entre autres, les occupants installés de part et d’autre de la route. Leur activité n’est pas sans inconvénient car elle cause des désagréments au fonctionnement des services cités plus haut et nuit aux activités pédagogiques de l’école, tout en mettant la vie des commerçants et des usagers de la route en danger quand on connaît l’intensité du trafic sur la RN 7 par ces temps-ci.

En effet, la reprise des activités d’échange entre notre pays et la Côte d’Ivoire a beaucoup augmenté le flux des camions dont certains ne respectent pas la limitation de vitesse imposée en agglomération. Les autorités régionales, face à ces multiples risques et nuisances, ont instruit la mairie de Banfora de trouver une solution en amenant ces commerçants à quitter les lieux. A son tour, le maire Souleymane Soulama, entouré de ses services techniques, de la police, de la gendarmerie et des sapeurs pompiers, a convoqué les commerçants à une rencontre de concertation le mardi 2 septembre 2008, au cours de laquelle les commerçants ont été mis au courant de la gravité de la situation, ainsi que de l’urgence de leur délocalisation.

"Nous n’attendrons pas qu’il y aie mort d’homme avant de réagir", a dit le maire, avant d’ajouter que les autorisations d’occuper délivrées aux commerçants sont provisoires. La police et les sapeurs-pompiers ont même souhaité l’allongement du tronçon sur lequel les vendeurs doivent déguerpir. Mais les autorités municipales ont pensé que le problème se situe seulement entre la brigade de recherche et la station shell. Visiblement convaincus, les commerçants ont marqué leur accord et une cellule dans laquelle ils sont représentés par quatre des leurs a été mise sur pied pour faire face à des bésoins éventuels. La date du 30 septembre a été fixée comme délai pour ceux installés autour de l’école, de la préfecture et du haut commissariat. Quant aux autres, ils ont jusqu’au 30 novembre pour trouver un nouveau site.


Commune de Pilimpikou : un agent et la 1re adjointe en prison

Alors que l’on croyait que les communes rurales du Passoré poursuivaient leur apprentissage de la décentralisation avec sérénité, l’une d’elle, réputée pour ses vestiges historiques, connaît des remous actuellement. De sources proches de ladite commune, un agent, arrivé à la faveur du redéploiement des agents provinciaux, serait au coeur d’un scandale financier de plusieurs milliers de nos francs. Ecroué à la gendarmerie de Samba puis relâché dans un premier temps, l’intéressé a été de nouveau interpellé et mis sous les verrous à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya. Pour les mêmes raisons, la première adjointe aurait elle aussi rejoint l’agent dans la même geôle. Maintenant que la justice est saisie, il ne reste plus qu’à attendre l’éclatement de la vérité.


A propos de l’enfant égorgé

Le Directeur de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la Sécurité nous a fait parvenir cette mise au point, sur une affaire concernant un enfant dont la gorge aurait été tailladée. En fait, pour le ministère, il n’en est rien.

"Monsieur le Directeur général,

Dans le quotidien "Le Pays" numéro 4187 du lundi 25 août 2008, à la rubrique

"Confidences du week-end", la nouvelle titrée "Un enfant égorgé au quartier Pagalayiri", relate le cas d’un garçonnet de 7 ans, la gorge profondément tailladée, qui aurait été découvert le dimanche 24 août dernier, tôt le matin, dans le terrain vide de l’Asecna, situé au secteur 16 de Ouagadougou.

Personne n’a été égorgé à cette date et en ces lieux. L’affaire se présente plutôt de la façon suivante. Selon des sources proches de l’enquête conduite par le commissariat de police de l’arrondissement de Bogodogo, il s’agit en réalité d’une fillette, souffrant d’une encéphalopathie aggravée et dont l’âge varie entre 6 et 8 ans.

La fillette, qui ne peut ni s’alimenter ni faire ses besoins naturels d’elle-même, aurait été abandonnée probablement par ses géniteurs, dans un caniveau à proximité du terrain de l’Asecna, dans l’espoir qu’elle succomberait aux intempéries liées à la saison hivernale en cours.

Découverte, elle a été remise entre les mains des responsables de la Direction régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale (DRASSN) du Centre dans la nuit du 21 au 22 août dernier, vers une heure du matin, par une équipe de la Brigade des sapeurs-pompiers. Elle y est toujours, et en vie.

Les enquêtes se poursuivent afin d’identifier ses éventuels parents ou les auteurs du forfait."


NDLR

Après avoir reçu l’information d’un habitant du secteur qui a dit avoir vu le corps de l’enfant alors que lui-même traversait le terrain, tôt le matin, nous avons obtenu, sur les lieux, deux témoignages concordants. Lesdits témoins ont confirmé cette triste nouvelle. L’un des témoins nous a même montré des traces de sang qui serait celui de l’enfant, à proximité d’un buisson.


Un groupe de courtiers mécontents

Installé il n’y a pas très longtemps dans le paysage burkinabè du courtage, un courtier irrite ses confrères par des pratiques que ceux-ci dénoncent comme de la concurrence déloyale et dangereuse pour l’économie nationale. Il est reproché à cette société, entre autres, de détenir la quasi-totalité des marchés des sociétés d’Etat qui lui sont attribués en dehors des procédures réglementaires. Pire, cela se ferait simplement à cause des relations personnelles entre le responsable de cette société de courtage et un patron d’institution de la république.

D’autres griefs sont encore faits au chef de la société incriminée comme celle de récupérer en son nom les factures des clients alors qu’elle n’a pas un mandat d’encaissement. Les assurances étant un domaine trop sérieux, non seulement pour l’économie nationale, mais aussi et surtout pour la vie des usagers, les courtiers mécontents s’inquiètent du fait que le responsable de ladite société n’a pas toutes les qualifications requises pour exercer la profession. Du reste, nombre de collaborateurs du responsable de la société pointée du doigt l’ont quitté à cause de ses humeurs et certaines de ses méthodes de travail. D’autres déclarations ont été faites par les courtiers mécontents que nous ne saurions publier ici.


L’âne de l’Avenue Charles De Gaulle percuté à mort

Dans notre édition du 3 septembre 2008, nous consacrions notre rubrique « Arrêt sur image » à un âne imperturbablement arrêté, le 31 août dernier, sur la chaussée, quelque part sur l’Avenue Charles De Gaulle. Le jour même de la parution de l’élément, nous avons appris que ledit âne a été doublement percuté dans la nuit du 1er au 2 septembre 2008 sur la même avenue où il semblait avoir pratiquement élu domicile. Selon notre source, un premier camion a d’abord heurté l’animal qui est tombé et ne pouvait plus se relever. Par la suite, un deuxième camion, dont le chauffeur ne l’a sans doute pas vu à temps, a marché sur lui. Ce qui lui a été fatal.


Superstitions des Ouagalais

Si vous pensiez qu’avec le modernisme, la population ouagalaise a fini de faire ses adieux à ses supersititutions les plus naïves, vous avez tout faux ! La mésaventure de M. Bonaventure achèvera de vous en convaincre. Ce matin du 3 septembre , ce vaillant fonctionnaire de l’Etat se rend à la boutique non loin de chez lui, son billet de mille francs tout craquant entre les mains, pour y demander de la monnaie. La réponse du boutiquier ne se fit pas attendre. "Je ne fais pas de la monnaie tôt le matin !", répliqua-t-il, l’air agacé. L’on se serait attendu à ce que, comme raison de sa réponse, il évoquât la non-disponibilité de la monnaie à cette heure de la journée. Eh bien, non ! Pour rien au monde, ce boutiquier ne ferait de la monnaie très tôt le matin, car, affirme-t-il , il perdrait toute sa clientèle de la même façon que ses jetons dans les mains du pauvre Bonaventure. A quand l’Afrique libre de toute superstition ? Bien malin qui le dira.


Mobilisation contre les violences sexuelles sur les enfants : des acteurs de l’Ouest outillés

Une trentaine d’acteurs de la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants de l’Ouest du Burkina, c’est-à- dire des régions des Hauts- Bassins, des Cascades, et du Sud-Ouest, ont bénéficié du 26 au 29 août dernier à Bobo Dioulasso d’un atelier de formation. Initiée par l’Association solidarité jeunes, en partenariat avec la direction provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet, la rencontre a permis aux participants de renforcer leurs compétences en matière de prise en charge intégrée des enfants victimes des violences sexuelles. D’où la satisfaction de Adama Conombo, secrétaire exécutif de l’Association solidarité jeunes, à l’issue de l’atelier qui a concerné entre autres des agents de santé, des travailleurs sociaux, des membres de structures associatives évoluant dans le domaine de la protection de l’enfant, des forces de défense et de sécurité.


L’ADF/RDA reporte ses journées parlementaires

Prévues pour se tenir les 6 et 7 septembre 2008 à Diébougou, les journées parlementaires de l’ADF/RDA, ont été reportées. Elles devraient se tenir en principe le 20 septembre prochain. Le président du parti de l’éléphant, Me Gilbert Noël/Ouédraogo, et d’autres camarades, prendront part ce week-end, à la commémoration des 50 ans de la disparition de Ouézzin Coulibaly, l’un des pères fondateurs du Rassemblent démocratique africain (RDA).


ARTEL : une enquête sur le téléphone portable

L’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ARTEL) a diligenté une enquête sur la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile. Une conférence de presse se tient ce vendredi 5 septembre 2008 au siège de l’institution, en vue d’apporter à la population les éléments d’informations y relatifs.


Commune de Yako : du CLAC au CELPAC

Les usagers de l’ex-CLAC (Centre de lecture et d’animation culturelle) ont sans nul doute constaté avec enthousiasme la réfection de leur bibliothèque communale. Il faut désormais lire CELPAC (Centre de lecture publique et d’animation culturelle). Une réfection financée par la Francophonie et qui viendra agrandir la capacité de ces lieux très fréquentés selon un des responsables contacté. Cependant, la beauté de la réfection, même inachevée, contraste avec l’état délabré de la voie qui conduit au CELPAC. En cette saison hivernale, bien riche en eau de pluie, c’est un parcours du combattant que de vouloir y aller après une pluie. Il serait alors impérieux que la réfection du bâtiment aille de pair avec celle de la route.


Tournoi de football de l’UEMOA : tirage au sort à Bamako

La 2e édition du tournoi de football de l’UEMOA, qui regroupe les 8 équipes nationales des pays membres, se déroulera à Bamako au Mali du 2 au 9 novembre 2008. En prélude à la compétition, il est prévu le 26 septembre prochain la cérémonie du tirage au sort qui va coïncider avec la réunion du conseil des ministres statutaire. Il faut noter que le parrain de cette cérémonie est l’ancien international français, Jean Tigana.


La FEDAP/BC soutient les couches pauvres au Passoré

La coordination provinciale de la FEDAP/BC du Passoré a procédé à la distribution de trois tonnes de maïs le 31 août dernier. "Aussi modeste soit-il, ce don se veut d’abord une marque de compassion à l’endroit de tous ceux à qui la nature n’a pas permis de s’assurer une pitance quotidienne", précise-t-on du côté de la coordination.

Orphelins, veuves, groupements féminins, associations de lutte contre la pauvreté, communautés religieuses et coutumières, communautés étrangères vivant au Passoré ont été les principaux bénéficiaires de cette distribution. Toutes les communes de la province ont été ainsi concernées par ce don.Venus sur un air mélancolique, beaucoup sont repartis avec un petit sourire qui en dit long sur leur soulagement. A l’annonce du don, une salve d’applaudissements, de remerciments et de bénédictions à n’en pas finir a suivi. Premier acte fort de la coordination provinciale depuis son installation en juillet 2008, cette distribution a été organisée en toute humilité ; comme quoi, "ce sont des personnes humaines qu’il faut aider à se sentir membres de la communauté de vie et non des adhérents de la fédération à rechercher", a rassuré le coordonateur provincial.


Sortie de deux promotions à l’Ecole nationale de la police

Ce vendredi 5 septembre 2008 a lieu la cérémonie de sortie des promotions 2005-2008 et 2006-2008 de l’Ecole nationale de la police.


Le Tocsin tient son Assemblée générale

L’Association le Tocsin tient ce dimanche 6 septembre au CENASA, son Assemblée générale ordinaire. Une AG placée sous le parrainage du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo.


Des vivres aux populations nécessiteuses : un geste de El hadj Tidiane Doukouré

C’est le lundi 1er septembre 2008, que El hadj Doukouré a choisi pour laisser parler son coeur en remettant 3 tonnes de vivres aux populations nécessiteuses d’Arbinda, commune rurale située à 90 km de Djibo. La cérémonie a été ponctuée de mots de remerciement des autorités et des bénéficiaires au donateur avant la distribution de ces céréales à plus de deux cents personnes. Pour Tidiane Doukouré, c’est juste pour aider ces personnes et contribuer un tant soit peu à leur consommation alimentaire. Tidiane Doukouré promet renouveler son geste et lance un appel aux autres bonnes volontés car, dit-il, aider son prochain est le premier geste que le Tout-Puissant souhaite. Cet acte de bienfaisance n’est d’ailleurs pas son premier en direction des Soumois.

Le Pays

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