LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Zorgho : Une odeur de “deals” de parcelles des zones de réserve

Publié le mercredi 3 septembre 2008 à 03h23min

PARTAGER :                          

Kantigui a eu vent de cette affaire de vente illicite de parcelles qui ferait grand bruit à Zorgho. Selon les sources de Kantigui, cette vente aurait été orchestrée par plusieurs personnes dont certains éléments de la division fiscale.

Les mêmes sources révèlent que les “deals” auraient été organisés dans deux zones que la mairie avait comme réserve. Kantigui qui suit l’affaire de près espère pouvoir donner de plus amples détails sur cette question qui fait de gorges chaudes dans la ville de Zorgho


Le premier adjoint de Boulmiougou blanchi

Accusé par certains de nos confrères d’avoir “dissipé” des parcelles dans le cadre du lotissement de Zagtouli, le premier adjoint au maire de Boulmiougou, Joanny Ouédraogo, a été blanchi par le tribunal correctionnel de Ouagadougou en son audience du 23 juillet 2008. Le tribunal a estimé que les accusations portant sur la gestion frauduleuse d’une centaine de parcelles n’étaient pas fondées. L’affaire remonte, en effet, en 2000, et, Joanny Ouédraogo qui est arrivé à la mairie en 2006, n’a reçu aucun dossier y afférent. A noter que dans le cadre du lotissement de Zagtouli, 1177 parcelles avaient été dégagées et tous les bénéficiaires potentiels avaient également été recensés. A noter enfin que le premier adjoint au maire n’a jamais été membre d’une commission d’attribution de parcelles depuis qu’il a pris fonction à la mairie


Y aurait-il arnaque à Telmob ?

Kantigui a reçu une lettre ouverte de la ligue des consommateurs du Burkina adressée au directeur général de Telmob. Ladite lettre s’inquiète de la fiabilité de certains services offerts par Telmob. Kantigui vous livre l’intégralité de la lettre.

Monsieur le Directeur Général,
Les usagers du téléphone ont noté des innovations en matière de téléphonie mobile, ainsi que des progrès dans la qualité des appels téléphoniques. C’est tout en l’honneur de votre société.
Les progrès remarquables sont cependant atténués par des difficultés qui ont fait l’objet de plaintes notifiées auprès de notre organisation. Certaines d’entre elles vous avaient déjà été signalées lors de l’audience que vous avez bien voulu nous accorder le vendredi 09 janvier 2008, dans votre bureau. Malheureusement, nous constatons qu’aucune réponse satisfaisante n’a été donnée à nos doléances et nous continuons d’enregistrer des plaintes de consommateurs dont les plus récurrentes sont :

1. Les bonus dont votre société fait la publicité pour susciter la consommation ne sont pas attribués dans les faits aux consommateurs. En effet et contrairement à ce qui est dit aux usagers, ces derniers se plaignent de ne pouvoir joindre leurs correspondants sur le même réseau (telmob-telmob) lorsque leur crédit acheté est épuisé ; ce qui veut dire que le bonus est en réalité un leurre. De plus, il a été constaté qu’en période de promotions de bonus, il y a des saturations qui s’expriment par une difficulté de joindre des correspondants et des interruptions lors des communications, ce qui rend le bonus caduc au-delà de la période de validité sans que le client en bénéfice en réalité.

2. Le service « kiosque » est indisponible lorsqu’un client désire des informations dans cette rubrique. Il est doublement insatisfait non seulement du fait d’être débité, mais également parce que le service qu’il attend n’est pas fourni.

3. Les clients reçoivent des publicités intempestives émanant d’un numéro +1102 invitant à appeler « à 0F un numéro telmob au choix ce week-end. Inscription 500f du 26 au 31 août... ». Le service qui, de notre point de vue ne devrait être gratuit, ne l’est pas en réalité. De plus ces messages SMS arrivent à des heures indues, généralement après 23h, voire même 2h du matin.

Monsieur le Directeur Général, les faits ci-dessus ressemblent fort bien à de l’arnaque et suscitent de notre part un grand étonnement, surtout qu’à l’issue de l’audience sus-rappelée, promesse nous avait été faite que votre société prendra les dispositions nécessaires pour répondre aux attentes des usagers. Nous espérons que très prochainement, les consommateurs ne subiront plus de tels préjudices de la part d’une société en laquelle ils faisaient confiance.
Nous saisissons cette occasion pour demander à l’ARTEL d’être plus regardant sur les publicités concernant les services offerts à travers les téléphonies mobiles. Le client ne reçoit pas toutes les informations pouvant guider son choix, et découvre la supercherie après l’utilisation du service payant.

Pour la Ligue des Consommateurs
du Burkina (LCB)
Le Président par intérim
DR Mathias SOME


Notre confrère Seydou Dramé bientôt dans les kiosques...

Il est parvenu à Kantigui que la thèse soutenue par notre confrère Seydou Dramé, appelé affectueusement « l’expert » par le professeur Firmin Gouba de l’Université de Ouagadougou, est en cours de publication... A ce qu’il parait, la qualité scientifique de cette thèse, tant par son contenu, sa forme, son originalité que par l’autorité des professeurs Jacques Barrat et Francis Balle qui ont appris à l’auteur les ficelles de la recherche en sciences de l’information et de la communication, a valu à cette œuvre d’être accueillie par la communauté scientifique de France et saluée par ses pairs de la communication pour le développement en Afrique et dans les pays du Tiers-Monde. L’auteur aborde toutes les questions importantes se rapportant à la radio locale en Afrique, plutôt au Burkina Faso son pays :

• la typologie des radios locales : communautaires, associatives, commerciales, confessionnelles et leurs modes d’organisation ;

• leurs modes de fonctionnement : création, gestion, programmes, financement ;

• leur relation avec l’institution de régulation des médias et l’administration d’Etat ;

• leurs droits et devoirs contenus dans la loi, le règlement, les cahiers des charges et des missions, les règles éthiques ou déontologique

• Leur histoire en Afrique et au Burkina Faso

• Leur mission de développement national, de cohésion sociale et de
promotion des objectifs mondiaux, nationaux et locaux de lutte contre la pauvreté ;

• les problèmes des médias et des propositions de solutions : convention collective, aide de l’Etat à la presse, lutte contre la corruption, statut des radios locales et des animateurs, etc.
Comme l’a bien écrit le professeur émérite Edmond JOUVE à propos du travail du Docteur Seydou Dramé, c’est : « Une œuvre de bénédictin ». L’auteur embrasse la réalité et les espoirs que suscitent les médias dans les pays d’Afrique où les médias sont déjà sollicités pour lutter contre la faim, l’ignorance, la violation des droits de la femme ou de l’enfant. A lire donc, avec appétit et sans modération : parole de Kantigui... !


ONEA : le DG des Editions Sidwaya victime d’une erreur

Un agent zélé de l’ONEA s’est présenté le 27 août dernier au domicile du Directeur général des Editions Sidwaya et a procédé à la coupure de la fourniture d’eau devant la fille de ménage qui faisait la cuisine et lavait le linge.
Rentrés à midi, Monsieur et Madame ne pouvaient s’expliquer cette suspension de fourniture d’eau chez eux. L’erreur est manifeste, car depuis plus de dix ans que le chef de ménage a domicilié ses factures d’eau et d’électricité dans son compte bancaire, tout se passe automatiquement bien jusque-là, sans avoir besoin de se présenter aux guichets pour régler les factures d’eau et de courant.

Les services de l’ONEA saisis, promirent de faire les vérifications nécessaires dès l’ouverture des guichets. L’erreur est reconnue, et les chefs de service de l’ONEA habilités de se confondre en excuses tout en faisant rétablir aussitôt la fourniture d’eau le même soir chez le DG des Editions Sidwaya. L’erreur est humaine, estime Kantigui, mais conseille la vigilance en toute chose.
Tout s’est ainsi réglé au niveau des services techniques à l’insu du Directeur général de l’ONEA qui, rappelle-t-on, vient de lancer la nouvelle tarification de l’eau, bien accueillie par les consommateurs qui attendent ce mois de septembre pour être convaincus


Village de Boassa : une conseillère du RDB démissionne

Il est parvenu à Kantigui qu’une assemblée générale a réuni les habitants et ressortissants du village de Boassa dans l’arrondissement de Boulmiougou la semaine dernière. Au cours de la rencontre, la responsable des femmes du Rassemblement des démocrates du Burkina (RDB), Fati Ouédraogo, élue conseillère à la mairie de Boulmiougou aux dernières municipales, a annoncé sa démission de ce parti au profit d’une autre formation politique. Séance tenante, la conseillère démissionnaire a brandi une carte de militant CDP portant son nom. Après cette dernière démission, Kantigui a appris que le conseil d’arrondissement de Boulmiougou présidé par Séraphine Ouédraogo serait désormais CDP à la majorité écrasante.


Cri du cœur de la population de la commune de Barsalogho

Il est parvenu à Kantigui, un cri du cœur de la population de Barsalagho, province du Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord, au sujet de la nouvelle carte d’identité. Nous vous invitons à le lire in-extenso.

Cri du cœur de la population de la commune rurale de Barsalogho, province du Sanmatenga/région du Centre-Nord

Nous, population de Barsalogho, interpellons l’Office national d’identification sur l’augmentation du coût de la carte nationale d’identité dans notre commune.
Ainsi, sur près de 1 500 demandeurs, chacun avait l’obligation de débourser 700 F CFA au lieu de 500 F CFA pour bénéficier de la carte.
Par la même occasion, nous interpellons son Excellence monsieur le Premier ministre à travers lui, le premier responsable du Comité national de secours d’urgence (CONASUR), monsieur le gouverneur de la région du Centre-Nord, monsieur le haut-commissaire de la province du Sanmatenga sur le fait que nous payons le sac de 100 kg à 9 500 F CFA au lieu de 9000 F CFA initialement indiqué pour les dotations du gouvernement à vendre à prix social.
Dans les deux cas, nous ne comprenons pas pourquoi nous, seuls, devons vivre cette situation exceptionnelle.
Au cas où les différents responsables interpellés par ce cri du cœur ne sont à l’origine de ces mesures, nous demandons que justice soit faite en recherchant les auteurs de telles animosités et qu’ils soient punis à la hauteur de leurs forfaits du moment où nous avons été spoliés, car, sur près de 1500 cartes établies et des milliers de sacs de vivres vendus, on imagine combien de francs les auteurs ont allègrement engrangé sur notre dos tout en menant paisible leur vie.

La population de la commune rurale de Barsalogho

Kantigui

Sidwaya

 
 

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées