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<I>Confidences du week-end</I> : Blaise Compaoré et ses ministres de retour

Publié le lundi 1er septembre 2008 à 20h56min

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C’est en principe ce mercredi 3 septembre 2008 que se tiendra le premier Conseil des ministres après les vacances gouvernementales. Le président du Faso et ses ministres devront donc tous être de retour des congés. C’était les travaux champêtres pour certains, les dossiers qui n’attendent pas pour d’autres, et sans doute un peu de farniente pour tous.

Les angoisses de remaniement ministériel ont évidemment troublé quelque peu ce temps de repos de 5 jours dont ont bénéficié les collaborateurs de Tertius Zongo. En attendant ce remaniement annoncé pour l’après-vacances par Blaise Compaoré, c’est la rumeur qui a déjà constitué le nouveau gouvernement burkinabè, nommant ou destituant tel ou tel ministre. C’est difficile de se hasarder dans des prononstics dont nous sommes tous friands, car le locataire du palais de Kossyam est passé maître dans l’art de prendre à contre-pied les spéculateurs, surtout en ce qui concerne certaines nominations. On attend donc de voir.


Augmentation des frais scolaires

La rentrée scolaire, la première de la vie chère, s’annonce avec sa cohorte de soucis pour les parents d’élèves. La situation ira de mal en pis, vu que certains établissements, en attendant de verifier si c’est l’ensemble, ont dejà augmenté les frais de scolarité à leurs niveaux. Selon certains parents d’élèves qui nous ont joint au téléphone, ils ont fait l’amer constat de cette augmentation lorsqu’ils sont allés payer les frais d’inscription pour certains et de réinscription pour d’autres. C’est donc un véritable casse-tête pour les parents qui attendent que le gouvernement monte au créneau et prenne les mesures idoines afin que la rentrée scolaire soit moins angoissante.


TELMOB : des usagers arnaqués ?

La Ligue des consommateurs du Burkina, par la plume de son président par intérim, Dr Mathias Somé, se fait ici le porte-voix d’usagers de TELMOB qui se disent victimes d’arnaque. Il s’agit d’une lettre ouverte adressée au DG de TELMOB par la LCB.

"Monsieur le Directeur général,

les usagers du téléphone ont noté des innovations en matière de téléphonie mobile, ainsi que des progrès dans la qualité des appels téléphoniques. C’est tout à l’honneur de votre société.

Les progrès remarquables sont cependant atténués par des difficultés qui ont fait l’objet de plaintes notifiées auprès de notre organisation. Certaines d’entre elles vous avaient déjà été signalées lors de l’audience que vous avez bien voulu nous accorder le vendredi 9 janvier 2008, dans votre bureau. Malheureusement, nous constatons qu’aucune réponse satisfaisante n’a été donnée à nos doléances, et nous continuons d’enregistrer des plaintes de consommateurs dont les plus récurrentes sont :

- les bonus dont votre société fait la publicité pour susciter la consommation ne sont pas attribués dans les faits aux consommateurs. En effet, et contrairement à ce qui est dit aux usagers, ces derniers se plaignent de ne pouvoir joindre leurs correspondants sur le même réseau (Telmob-Telmob) lorsque leur crédit acheté est épuisé ; ce qui veut dire que le bonus est en réalité un leurre. De plus, il a été constaté qu’en période de promotions de bonus, il y a des saturations qui s’expriment par une difficulté à joindre des correspondants, et des interruptions lors des communications, ce qui rend le bonus caduque au-delà de la période de validité sans que le client en bénéfice en réalité.

- le service « kiosque » est indisponible lorsqu’un client désire des informations dans cette rubrique. Il est doublement insatisfait, non seulement du fait d’être débité, mais également parce que le service qu’il attend n’est pas fourni.

Les clients reçoivent des publicités intempestives émanant d’un numéro +1102 invitant à appeler "à 0F un numéro Telmob au choix ce week-end. Inscription 500F du 26 au 31 août...". Le service qui, de notre point de vue, devrait être gratuit, ne l’est pas en réalité. De plus, ces messages SMS arrivent à des heures indues, généralement après 23h, voire 2h du matin.

Monsieur le Directeur général, les faits ci-dessus ressemblent fort bien à de l’arnaque et suscitent de notre part un grand étonnement, surtout qu’à l’issue de l’audience sus-rappelée, promesse nous avait été faite que votre société prendrait les dispositions nécessaires pour répondre aux attentes des usagers. Nous espérons que très prochainement les consommateurs ne subiront plus de tels préjudices de la part d’une société en laquelle ils faisaient confiance.

Nous saisissons cette occasion pour demander à l’ARTEL d’être plus regardante sur les publicités concernant les services offerts à travers les téléphonies mobiles. Le client ne reçoit pas toutes les informations pouvant guider son choix, et découvre la supercherie après l’utilisation du service payant."


Air Burkina : des travaileurs mécontents du DG

Dans une lettre ouverte qu’ils ont adressée au ministre des Transports, des travailleurs de la compagnie aérienne Air Burkina manifestent leur mécontentement à l’endroit du directeur général de la société. Entre autres griefs, ils lui reprochent "la transgression systématique des textes et de la déontologie, une gestion atypique, le bafouement de l’autorité de l’Etat". Dans la même lettre, ces travailleurs relèvent que si l’axe Ouaga-Paris n’est pas rentable pour Air Burkina, ce n’est point la faute des agents. Les travailleurs mécontents s’élèvent également contre les licenciements et autres sanctions qui frappent certains de leurs collègues et qu’ils considèrent comme abusifs. Etant dans l’impossibilité de joindre le DG pour avoir sa version des faits, nous ne sommes pas en mesure de publier cette lettre qui nous est parvenue. Une autre raison qui nous a amené à ne pas rendre publique cette correpondance est liée à des aspects d’éthique et de déontologie qui ont toujours servi d’étoile cardinale au journal "Le Pays".


Secteur 21 de Bobo : un arbre tombe sur une maison

Un arbre s’est effondré sur une maison au secteur 21 de Bobo Dioulasso, vers le club SONABEL de la ville. La maison a été démolie par l’arbre dans sa chute. Ils sont nombreux à se poser des questions au vu du désastre, sans que l’on sache exactement ce qui s’est passé, s’il y a eu des victimes ou pas. La chute de l’arbre est peut-être liée aux fortes pluies qui se sont abattues ces derniers temps sur Sya.


Safané : un bébé abandonné dans un buisson

Un bébé de sexe masculin âgé d’environ 2 mois a été abandonné dans un buisson, non loin de la mission catholique de Safané. L’innocent a été retrouvé vivant dans la matinée du 31 août dernier et confié à la maternité de Safané. La police a aussitôt ouvert une enquête et promet de mettre la main sur l’auteur de cet acte.


Reprise à l’université : on a prié à l’Eglise

Tout est fait pour rendre effective la reprise des cours à l’université de Ouagadougou. C’est ainsi que la présidence de l’université a demandé une messe dans ce sens. Les croyants trouveront en tout cas normal que le Tout-Puissant soit associé à l’initiative. Pourtant, à l’église catholique St Camille de Dassasgho, cette intention de messe n’a pas manqué de susciter des murmures dans l’assemblée priante du samedi 30 août dernier. Approbation ou désapprobation ?


Embouteillage d’après-pluie à Ouaga : dur, dur de circuler !

La pluie tombée dans la soirée du 28 août dernier a causé des désagrements à nombre d’usagers de la route, à Ouaga. C’est le cas de ceux qui ont emprunté la voie venant des cités 1200 logements et allant vers le marché de Katre-yaar, et ceux qui venaient de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, en partance vers le SIAO, aux environs de 19 h. Les feux tricolores situés à l’intersection de ces deux voies n’étant pas fonctionnels pour raison de coupure d’électricité, beaucoup de gens ont eu du mal à se frayer un passage à ce niveau. Personne ne voulait céder le passage. Il a donc fallu que des bonnes volontés se débarrassent un instant de leur engin pour se muer en policiers et réguler un tant soit peu la circulation. Et ce, malgré la pluie qui continuait de tomber.


Une journée de réflexion sur la démocratie burkinabè

"La démocratie burkinabè à l’épreuve des crises sociales : diagnostic et propositions alternatives." Tel est l’intitulé d’une journée de réflexion prévue pour se tenir le 6 septembre 2008 à Ouagadougou. Elle donnera lieu, dans un premier temps, à la description de la situation actuelle de la démocratie à travers son fonctionnement, ses forces et faiblesses, et ce, en vue de rechercher la corrélation entre les crises sociales récurrentes et l’état de fonctionnement de la démocratie. Dans un second temps, la journée se proposera d’esquisser des pistes de réflexion pour des solutions alternatives aux crises.

Pour aider à l’atteinte de l’objectif général de la journée, qui est le renforcement du processus démocratique et l’amélioration de la gouvernance nationale, un certain nombre de communications seront données. Elles porteront sur les droits humains, le processus politique burkinabè, la justice de notre pays. Il est attendu à cette rencontre - qui aura, en principe, comme modérateur le professeur Mahamadé Sawadogo de l’université de Ouagadougou – des représentants du gouvernement, d’institutions républicaines, de partis politiques, des syndicats, de la société civile, etc.


Trois soeurs d’un footballeur ivoirien violées à Abidjan à son domicile

Des inconnus ont violé trois soeurs de l’international ivoirien de l’équipe française de football du RC Lens (2e division) Aruna Dindane lors d’un cambriolage à son domicile à Abidjan, a rapporté lundi 25 août dernier la presse ivoirienne.

Dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 août, une dizaine d’individus armés de pistolets et de couteaux ont réussi à entrer dans le domicile abidjanais du joueur situé dans un quartier résidentiel de la capitale économique ivoirienne. Ils ont également emporté de nombreux objets de valeur, selon la presse. Aruna Dindane, victime d’une grave blessure au genou survenue en mai, est actuellement en convalescence et devrait effectuer son retour sur les terrains en octobre.


Lutte contre le VIH/Sida au Houet : des élus locaux outillés

Une quinzaine d’élus locaux de la province du Houet ont bénéficié, la semaine dernière, à Bobo Dioulasso, d’un atelier de renforcement de compétences en matière de lutte contre le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles. L’objectif de ce séminaire de formation de 5 jours initié par l’Alliance des maires du Burkina, sur le VIH/Sida, en partenariat avec la commune de Bobo, c’est d’impliquer davantage les participants sur la question , surtout en tant que leaders d’opinion dans leurs communautés. Pour Assita Ouattara, première adjointe au maire de Bobo, cette formation est la bienvenue, dans un contexte où la bataille contre le « mal du siècle » est encore loin d’être gagnée.


Lutte contre le Sida : des DJ en formation

Des DJ de boîtes de nuit de Ouagadougou seront en principe en session de formation dès ce lundi 1er septembre jusqu’au 4 septembre prochain dans le cadre de la lutte conre le Sida. Cete formation, qui a pour thème "l’intégration de la sensibilisation sur les IST/VIH/Sida dans leurs animations", est une initiative de l’Association trait d’union des jeunes burkinabè (ATUJB). Pour la circonstance, cette association a eu le soutien du projet PAPSIDA/PAPSIFER/SSA, du CICISD et du SP/CNLS sur fonds de la Banque mondiale.


Bobo : un dîner pour soutenir la lutte contre le paludisme

Selon des données du Programme national de lutte contre le paludisme, ce sont environ 5 millions de personnes qui ont été enregistrées comme malades du paludisme dans l’ensemble des formations sanitaires du pays au cours de la seule année 2007, avec à la clé près de 12 000 cas de décès. Face à cette pandémie qui tue plus que le Sida, l’association SOS Vie n’entend pas croiser les bras. Elle a en effet organisé le 29 août dernier à Bobo Dioulasso, en collaboration avec ses partenaires, un dîner pour collecter des fonds au profit d’enfants défavorisés malades du paludisme. Le dîner a été une occasion pour les participants d’apprendre beaucoup sur le palu grâce à un enrichissant exposé du Dr Siméon Traoré sur cette maladie transmise par l’anophèle, la femelle du moustique. L’occasion était aussi belle pour Job Kalifa Millogo, président de SOS Vie, d’exprimer sa satisfaction du succès de l’initiative.


Journée sans émission de carbone : une initiative à institutionnaliser

Pour le Réseau Eco Plus Afrique et son coordonnateur Richard Kafando, la Journée sans émission de carbone initiée par le gouvernement mérite d’être institutionnalisée.

"La thématique la plus préoccupante du 3e millénaire est sans conteste la protection de l’environnement. Cette problématique se pose avec acuité à tous les pays du monde. L’environnement, notre bien commun, est confronté à de nombreux problèmes tels que la dégradation de la biodiversité, la désertification, l’effet de serre, les changements climatiques, etc.

Les conséquences actuelles et futures de ces phénomènes nous interpellent tous. C’est pourquoi le comportement écocitoyen est plus que jamais nécessaire.

Le Réseau Eco Plus Afrique (REP/Afrique) qui a pour objectif la promotion de l’écocitoyenneté pour la protection de l’environnement, encourage les efforts faits par les autorités burkinabè en matière de protection de l’environnement. Il salue particulièrement l’initiative qu’a eue le gouvernement de décréter la journée du 3 juillet dernier une Journée sans émission de carbone (JSEC) à l’occasion même de la Journée internationale pour la préservation de l’environnement.

L’objectif de cette JSEC était d’éveiller la conscience collective sur les dangers de l’expansion des gaz à effet de serre qui occasionnent le réchauffement de la Terre. C’est avec joie que nous avons vu les membres du gouvernement donner l’exemple en se rendant au Conseil des ministres à pied ou à vélo. Une action qui, pérennisée, fera probablement tache d’huile en touchant efficacement la conscience des citoyens. Le Réseau Eco Plus Afrique est convaincu que les populations se sentiraient davantage concernées si de telles initiatives émanant de la sphère gouvernementale se répétaient.

C’est dans ce sens qu’il appelle à une institutionnalisation de la JSEC. Il lance cet appel à tous pour faire de cette journée une réussite ; que chaque 3 juillet, à l’instar des membres du gouvernement, nous laissions voitures et motos à la maison pour nous déplacer qui à pied, qui à vélo, pour que notre environnement s’en porte mieux ; c’est le Burkina Faso qui y gagnerait.

Nous réitérons nos vives félicitations à l’ensemble du gouvernement pour cette heureuse initiative, et partant, du département chargé de l’environnement et du cadre de vie.

Tous pour un environnement du Burkina Faso sain."

Le Pays

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