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<I> On murmure </I> : Recrutement au PRFP, un candidat lésé en veut au coordonnateur

Publié le mercredi 27 août 2008 à 10h21min

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Kantigui a reçu la plainte d’un candidat au test de recrutement d’un traducteur au Programme de renforcement de la formation professionnelle (PRFP). Présélectionné sur dossier, celui-ci n’a pas été contacté pour prendre part au test d’informatique.

C’est un jeune homme se sentant profondément lésé dans cette offre d’emploi qui a confié à Kantigui avoir joint le coordonnateur du PRFP pour connaître les raisons de sa non participation à la seconde étape du recrutement. Il soutient s’être aperçu que le premier responsable du Programme a lui-même affiché un certain étonnement face à sa plainte. "Donc vous n’avez pas passé le test d’informatique ?", lui aurait demandé le coordonnateur.

Rien ne prouve que les collaborateurs de celui-ci n’ont pas peaufiné un deal à son insu, car il est revenu à Kantigui que celui qui a été retenu pour le poste de traducteur exerçait déjà depuis des mois au sein du PRFP bien avant même le lancement du test de recrutement en question. Cette révélation rejoint du coup, les inquiétudes soulevées en son temps par Kantigui sur les critères subjectifs dudit test tenant à régulariser la situation de personnes déjà identifiées ou recommandées plutôt qu’à offrir des chances d’emploi à tous les Burkinabè. Cette information jette également le doute sur l’objectivité de l’admission des trois secrétaires de direction recrutées au même moment. Pour couper court aux rumeurs et aux supputations qui ont tant circulé autour de ce recrutement du PRFP, Kantigui suggère de tirer cette affaire au clair et rassurer tous les chercheurs d’emploi. Parce que le candidat malheureux qui a cru en ses chances jusqu’au bout voudrait alors savoir :

"Existe-t-il une instance à l’image de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui pourrait recevoir les plaintes de personnes lésées par un recrutement de l’Etat burkinabè ?". Le PRFP est cofinancée par la République de Chine (Taïwan), l’Etat burkinabè et placé sous la tutelle du Premier ministre. "Où sont donc la promotion des compétences et la culture de l’égalité des chances pour tous les Burkinabè ?


Le député Yamba Malik Sawadogo en Angola

Kantigui a appris que le Parlement africain déploiera une mission d’observation en Angola dans le cadre des élections législatives prévues pour le 5 septembre 2008. Le bureau du Parlement panafricain a désigné le député Yamba Malik Sawadogo pour faire partie de cette délégation. Ce jour 27 août 2008, l’honorable député Sawadogo doit participer aux travaux de la Commission permanente de ce parlement qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud. Il prendra part également aux activités pré-électorales angolaises qui se tiendront le même jour à Johannesburg. La mission s’envolera ensuite pour l’Angola où elle restera du 28 août au 7 septembre 2008.


Le Kourittenga réclame ses nouvelles CIB à l’ONI

Selon des informations parvenues à Kantigui, cela fait trois mois jour pour jour que la province du Kourittenga a reçu une équipe de l’Office national de l’identification pour l’établissement des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNIB). Dans toutes les neuf communes rurales de la province où l’équipe a séjourné, les populations ont fait montre d’un grand engouement pour la nouvelle CIB. Aux uns et aux autres, l’équipe avait promis que les nouvelles CNIB seraient disponibles dans un délai de 30 jours. Trois mois après, les demandeurs toujours dans l’attente ont confié leurs inquiétudes à Kantigui. Que se passe-t-il à l’ONI ? Se demandent les populations du Kourittenga.


François Compaoré soutient un réseau ouest-africain de jeunes leaders

Kantigui a ouï dire que François Compaoré, conseiller spécial à la présidence du Faso a accepté d’être parrain national du réseau ouest-africain des jeunes leaders des Nations unies pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. L’Assemblée général constitutive de ce réseau s’est tenue les 25 et 26 juillet 2008 avec le soutien du parrain François Compaoré et de Djibril Diallo du bureau des Nations unies.

Kantigui constate que François Compaoré s’investit une fois de plus dans la promotion de la jeunesse. Le réseau des jeunes leaders burkinabè constitue un cadre de renforcement des capacités des associations et mouvements de jeunesse en matière d’exécution et de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Selon les informations reçues par Kantigui, ce réseau va aussi contribuer à l’information et à la sensibilisation de l’opinion nationale sur les actions à entreprendre pour l’atteinte des OMD au Burkina Faso. A ce jour, le Mali, le Cap-Vert, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal ont déjà mis leur réseau en place.


Collectif "Devenons citoyens"

Comment prévenir les crises sociales Le Burkina Faso a connu des crises sociales ces dernières années. Celles-ci ont été, la plus part du temps, source de violences sociales notamment, l’affaire policiers-militaires, les Kundé, la vie chère et récemment l’université.
Même si au plan politique il existe une stabilité relative, les acteurs parlent de problèmes majeurs. Des réformes sont engagées à l’Assemblée nationale, des partis politiques ont constitué un mouvement dit de la refondation et au sein du parti majoritaire, la mouvance de refondation se fait jour. Au regard de tout ce qui précède, le débat devient nécessaire pour les acteurs de la société.

Aussi, selon les informations parvenues à Kantigui, le collectif "Devenons citoyens" qui a estimé nécessaire de créer un cadre d’expression plurielle et démocratique sur toutes les questions de la gouvernance nationale, organise une Journée de réflexion sur le thème : "La démocratie burkinabè à l’épreuve des crises sociales : diagnostic et propositions alternatives". Ce sera le samedi 6 septembre 2008 à Ouagadougou. Y prendront part, les partis politiques, la société civile, les partenaires au développement etc. Les syndicats, les politiciens, les intellectuels et d’autres personnalités donneront des communications.


4 arbitres burkinabè au Zimbabwe

On a soufflé à Kantigui que 4 arbitres burkinabè, à savoir les frères Lassina Paré et Losséni Paré, Abdoulaye Diaby et Seydou Banao se préparent pour se rendre à Harare au Zimbabwe. Là-bas, ils vont arbitrer le samedi 30 août prochain, le match Dynamo FC du Zimbabwe contre Al Alhy d’Egypte comptant pour la quatrième Journée de la champion’s Ligue africaine. Kantigui se réjouit du choix porté sur ces 4 internationaux burkinabè pour officier dans cette compétition prestigieuse et sélective. Ce qui prouve que la compétence des arbitres burkinabè est reconnue au plus haut sommet du football continental. Ils feront une fois de plus honneur au pays des Hommes intègres.

Kantigui qui s’était rendu au stade municipal pour suivre la finale du Tournoi de la solidarité initié par Noufou Ouédraogo a aussi assisté à un match inédit en lever de rideau : l’équipe des arbitres contre l’équipe des supporters de l’EFO. Kantigui qui s’est renseigné a appris que ce match a été organisé par un supporter "Bleu-blanc" surnommé "Guillaume Soro". Celui-là même qui s’était rendu coupable d’une agression physique contre l’international Lassina Paré au cours du match CFO contre Santos lors de la dernière journée du championnat D1 de l’année passée (saison 2006-2007). "Guillaume Soro" aurait demandé des excuses et promis de ne plus agresser verbalement ou physiquement un arbitre.

Selon les sources de Kantigui, il aurait même donné le maillot qu’il portait à Lassina Paré pour se faire pardonner. Kantigui salue le geste de ce supporter et espère que son exemple sera suivi partout, pour éviter les violences à l’encontre des acteurs du football.


Le transport terrestre à rude épreuve

Par ces temps de vie chère et de saison pluvieuse, le secteur du transport au Burkina Faso est en difficulté. D’abord, les hausses à répétition du prix du carburant n’est pas pour faciliter les choses du côté des transporteurs et des consommateurs. Ensuite, le mauvais état des ouvrages (routes, ponts…) constitue un autre motif de découragement. Enfin, le hic est provoqué par ce que ces sources de Kantigui ont appelé la "déréglementation du secteur des transports".

En effet, selon ces sources, le secteur des transports a enregistré ces derniers temps une arrivée massive de nouveaux "patrons". Civils comme militaires, ceux-ci sont dans l’ombre et laissent leurs chauffeurs imposer leur loi dans le milieu. A ce qu’il paraît, il ne respectent pas les consignes des organisations des transporteurs. Ces chauffeurs de gourous préfèrent dans les ports, travailler avec les démarcheurs au détriment des structures officielles habilitées. Ainsi, ils font de la surcharge et disent à leur patron avoir transporté une quantité moindre. Ces derniers n’étant pas très regardant sur le bon entretien du camion et sur la rentabilité parce qu’ils n’ont pas contracté de lourds prêts pour s’acheter les camions ou les cars, laissent faire.

Du coups, les professionnels du domaine se retrouvent dans une situation très inconfortable. Kantigui a appris que ce qu’on pourrait appeler les vraies transporteurs sont au bord de la révolte. Il ne serait pas surprenant dans les jours à venir, de voir un mouvement d’humeur dans ce sens. Affaire à suivre !

Kantigui

Sidwaya

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