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<I> Confidences du week-end</I> : Un enfant égorgé au quartier Pagalayiri

Publié le lundi 25 août 2008 à 13h16min

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C’est avec stupéfaction que la population du quartier Pagalayiri, secteur 16 de Ouagadougou, a découvert, tôt le matin, le dimanche 24 août, au milieu du terrain de l’Asecna, le corps d’un garçonnet de 7 ans, la gorge profondément tailladée. L’enfant, qui ne serait... pas du secteur, a probablement été amené sur ces lieux tard dans la nuit par ses bourreaux pour être égorgé.

C’est au moment où les assassins l’égorgeaient qu’ils ont été surpris. Ils ont alors abandonné leur victime dans une mare de sang. L’enfant, qui respirait toujours mais difficilement, a été profondément blessé à la gorge. S’il n’avait pas rendu l’âme au moment où nous tracions ces lignes, sa vie était réellement en danger. Les sapeurs-pompiers, qui ont été alertés, ont évacué l’enfant au centre hospitalier Yalgado Ouédraogo. Il semble que les auteurs de ce forfait voulaient la tête de l’enfant. A quel dessein ? La question reste posée et c’est l’occasion de dire aux parents et aux forces de l’ordre de veiller sur les enfants, ces êtres fragiles.


Agent itinérant de santé ou vampire ?

Affecté à Djibo, il refuse de s’y rendre. Il préfère la capitale Ouagadougou. Au lieu de rejoindre donc son lieu d’affectation, il s’avise de pratiquer dans sa cour des avortements clandestins. Sa première victime est une jeune fille. Tombée en grossesse, la fille reçoit en plein visage, de la part de sa mère, des mots très durs, du genre, va-t-en et débrouille-toi ! D’errance en errance, la jeune fille échoit entre les mains de l’agent itinérant de santé. Celui-ci la farfouille avec ses mains et autres instruments et crève le foetus. La fille saigne abondamment et rend l’âme dans une mare de sang. Dès lors, le "docteur" devient comme un fou. Son comportement est si bizarre que les gens de la cour s’en rendent compte et essaient de percer le mystère d’un tel comportement. A la fin, l’avorteur est dénoncé et la gendarmerie se rend sur les lieux. L’agent itinérant de santé (AIS) médite depuis courant juillet sur cet acte odieux qui le rend à la fois criminel et...vampire pour avoir extrait autant de sang d’un corps comme s’il voulait s’en abreuver.


Corridor togolais : les intempéries font des dégâts

Avec les grandes pluies tombées ces dernières semaines, le Togo a connu de graves inondations. Des infrastructures diverses, dont les routes et les ponts, en ont souffert. L’effondrement d’un pont situé à 60 km de Lomé, sur la RN1 reliant le Togo au Burkina, a particulièrement perturbé le trafic routier. A la date du 12 juillet dernier, environ 600 camions ayant embarqué au port de Lomé à destination du Burkina, du Mali et du Niger étaient bloqués. Petit à petit, les autorités togolaises ont cherché des solutions à ce grave problème. La première fut d’aménager une déviation de Lomé à Notsé, en passant par Kpalimé. Cette déviation a permis le désengorgement de la voie, mais elle demeure précaire car en raison de la nature marécageuse de la région, il suffit de nouvelles pluies pour la rendre impraticable. En attendant, les autorités togolaises font de leur mieux pour rendre la vie relativement facile aux usagers. Des agents ont été déployés sur la déviation, pour réguler la circulation. De même, des engins sont prêts à intervenir en cas d’embourbement ou de renversement de camion. De sources proches du Conseil burkinabè des chargeurs qui suit de près le dossier, la situation est décantée pour les transporteurs bukinabè. Seuls les camions "deux ponts" (très lourde charge) avaient toujours des difficultés à emprunter la voie. Le ministère des Transports du Burkina a travaillé, en collaboration avec les autorités togolaises, pour que l’effondrement du pont ne porte pas préjudice aux transporteurs burkinabè. Car le Togo est le premier corridor pour le Burkina. L’action du gouvernement burkinabè a permis aux responsables du port autonome de Lomé de plaider auprès des sociétés de manutention, pour qu’elles octroient des facilités aux transporteurs. Le Burkina a également un plan "B" pour l’évacuation des marchandises. Il s’agit d’emprunter le corridor béninois. Les autorités béninoises ont été invitées à prendre des dispositions pour faciliter le transit des Burkinabè. Message entendu cinq sur cinq. Les responsables de la douane béninoise ont donné des instructions à leurs représentants, le long du corridor, à cet effet. Tout compte fait, les trois pays conjuguent leurs efforts pour que les intempéries survenues au Togo n’affectent pas l’approvisionnement du Burkina à partir du port de Lomé.


Ministère des Transports : Gilbert Ouédraogo fait le ménage

Me Gilbert Noël Ouédraogo a décidé de faire le ménage dans son département et compte sévir sans complaisance. De sources proches de ce ministère, son premier responsable a commencé son oeuvre d’assainissement - oeuvre d’utilité publique, pourrait-on dire - par le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) dont le chef d’antenne de Bobo Dioulasso vient d’être relevé de ses fonctions. Il lui est reproché le faux et usage de faux des visites techniques des automobiles. Alors qu’il n’a pas non plus les compétences pour faire des visites techniques sur les avions, il se serait livré à de l’expertise sur un avion de Air Burkina. Tous ceux qui ont trempé dans cette affaire sont sous la menace de sanctions. Il a donc être appréhendé et sanctionné avec poursuites judiciaires, tandis que deux agents de la Direction régionale des transports de l’Ouest, impliqués dans cette affaire de visites techniques frauduleuses, ont déjà été entendus par la gendarmerie et déférés à la Maco (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou). La volonté du ministre des Transports de mener ce combat jusqu’au bout se justifie aussi par le fait que la visite technique est un élément capital pour la sécurité routière. La vie des usagers en dépend.


CDP Houet : la pluie empêche la rencontre entre les députés et leur base

Les fortes pluies qui se sont abattues sur Bobo et ses environs le week-end du 22 au 24 août 2008, n’ont pas permis la tenue de certaines manifestations dans le Houet. C’est le cas de la rencontre qui devait avoir lieu dans la matinée du 23 août entre les députés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et leur base. La rencontre a été reportée au 6 septembre prochain, du fait de la pluie qui a empêché beaucoup de militants du parti de se rendre au lieu du rendez- vous. Les députés CDP du Houet qui voulaient cette rencontre pour rendre compte à la base de leur action à l’Assemblée nationale, doivent donc patienter encore.


Augmentation des frais de transport dans le Passoré

L’OTRAF (Organisation des transporteurs du Faso), section du Passoré, a organisé une AG le dimanche 17 août 2008 dans l’enceinte de la gare de Yako. A l’ordre du jour, la hausse du prix du ticket de transport consécutive à l’augmentation du coût des hydrocarbures. Une délégation du bureau national conduite par El Hadj Boukari Sankara (président national) était sur place. Désormais, il faudrait débourser 1 500 F CFA à partir de Yako pour Ouagadougou et Ouahigouya, 2 000 F CFA pour Koudougou. Tous les transporteurs sont donc tenus d’appliquer ces nouveaux tarifs, sous peine de sanctions allant de la mise à pied à l’arrêt total du car. Il faut préciser que ces tarifs ne concernent nullement les grosses compagnies de transport comme STAF, STMB, SOGEBAF qui, elles, ont monté leur ticket à 2 000 F CFA à partir de Yako pour Ouaga et Ouahigouya.


Nouvelles CIB, les populations toujours dans l’attente

On se rappelle qu’en mars et début avril 2008, une équipe de l’ONI avait sillonné les communes du Passoré aux fins d’établir les nouvelles CIB (Cartes d’identité burkinabè) pour les populations de ces localités. Ce fut une initiative très heureuse puisque certains dans certaines communes n’ont pu s’inscrire du fait de la trop grande affluence. Cependant, depuis lors, c’est le silence pour certaines communes (Yako, Bagré, Gomponsom) où les fameuses pièces sont toujours attendues depuis 5 mois. L’enthousiasme a fait place à l’inquiétude chez les intéressés qui se posent beaucoup de questions. Que s’est-il donc passé ? Le délai d’un mois donné par l’ONI s’est-il révélé irréaliste ? Aucune information crédible sur ce retard.


La mémoire du général Lamizana commémorée

Le centre Général Aboubacar Sangoulé Lamizana d’éducation de la jeunesse au civisme, à la paix et au leadership (Centre CIVIPAX) organise "Vacances CIVIPAX 2008", sous le patronage du général Tiémoko Marc Garango, et sous le parrainage de l’Amicale des anciens enfants de troupe (AET) du Burkina.

Dans le cadre de la commémoration de la mémoire du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, l’organisation d’une exposition sur ses œuvres et sa mémoire est au coeur de ce concept, en guise de témoignage des valeurs et qualités dont sa vie fut le reflet.

L’objectif, selon CIVIPAX, est de valoriser cette personnalité qui s’est illustrée en matière de bonne gouvernance, de respect des libertés et des droits humains, de respect de la démocratie, de promotion de l’amour du prochain et du patriotisme, d’intégrité, de solidarité, de cohésion sociale et de paix pour qu’elle serve d’exemple aux plus jeunes en particulier, et à la population en général. Initialement prévue pour la date du 25 au 31 août 2008, l’activité débutera le 28 août et se poursuivra jusqu’au 3 septembre.



Cinquantenaire du décès de Ouézzin Coulibaly : la jeunesse UNDD marque l’événement

Décédé le 7 septembre 1958 à Paris, cela fait 50 ans que Ouézzin Coulibaly nous a quitté. Dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de ce décès, la jeunesse de l’UNDD a organisé des activités commémoratives à Ouagadougou, Koudougou et Bobo-Dioulasso. Le 23 août a eu lieu à la maison du Peuple, un concert gratuit qui a réuni sur un même plateau une pléiade d’artistes musiciens et comédiens. Zaps’Men, Djata, K-Ravane, Sana Bob, Beki, étaient, entre autres, les grands noms de cette soirée d’attraction à laquelle des responsables du parti de la Panthère ont assisté. Ce fut aussi l’occasion de récompenser des lauréats du jeu concours radiophonique organisé dans le même cadre.


Remaniement ministériel : Kadré aux Affaires étrangères ?

Les supputations qui placent tel ou tel dans un fauteuil donné à la faveur du remaniement ministériel annoncé pour la rentrée occupent l’actualité. A ce titre, le retour de Kadré Désiré Ouédraogo se précise de plus en plus au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, maroquin laissé vacant par Djibrill Bassolé, devenu médiateur conjoint UA-ONU au Darfour. Ce serait comme le signe infaillible que l’ambassade du Burkina à Bruxelles est l’anti-chambre du poste de ministre des Affaires étrangères pour anciens Premiers ministres. En effet, tout comme Kadré Désiré Ouédraogo qui a été Premier ministre et est pressenti pour gérer les Affaires étrangères, Youssouf Ouédraogo a suivi le même chemin avant d’être aujourd’hui conseiller du président de la BAD (Banque africaine de développement) à Tunis.

Le Pays

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