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<I>Pot-pourri</I> : Un haut cadre remercié à Telecel Faso

Publié le vendredi 22 août 2008 à 12h22min

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De sources proches des travailleurs, on apprend que le directeur des ressources humaines et de l’administration a été licencié. On lui reprocherait d’avoir dissimulé l’accident de son véhicule de fonction et d’avoir engagé des dépenses contraires aux principes de la boîte.

L’homme était dans la ligne de mire de ses supérieurs hiérarchiques depuis la grogne des travailleurs au mois de mai dernier. D’autre part, l’épilogue de la bataille judiciaire entre les actionnaires de ladite société n’est pas pour demain. Atlantique Telecom, selon nos sources, s’oppose à la cession "forcée" de ses actions à son co-actionnaire Planor. Elle juge l’application de cette décision précipitée et promet d’utiliser toutes les voies de recours nationales et internationales pour préserver ses intérêts.

Depuis quelque temps, les deux principaux actionnaires (Atlantique Telecom et Planor Afrique) se livrent une bataille devant le juge pour le contrôle de cette société.


La commune de Ouessa sous l’eau

Les grosses pluies qui laissent derrière elles inondations de champs et d’habitations ont frappé dans la commune rurale de Ouesssa, dans la province du Ioba. Faisant frontière avec le Ghana, Ouessa et Hamélé, bien connues de tous ces commerçants et touristes qui les traversent pour se rendre dans ce pays voisin, vivent difficilement ce sinistre. Les populations ont le pied dans l’eau. Le problème est d’autant plus sérieux que les activités des habitants, si elles ne sont pas bloquées, marchent à peine. Les inondations ne frappent donc pas que dans les grandes villes comme Ouagadougou ou Bobo Dioulasso. Elles se signalent aussi dans le Burkina profond. Il urge de venir en aide à Ouessa et toutes les autres localités victimes de la colère du ciel, afin de ne pas donner l’impression à leurs habitants qu’ils sont des laissés-pour- compte. En plus du gouvernement, les ressortissants de Ouessa et toutes les bonnes volontés sont interpellées par les populations désarmées.


Recensement de la Croix- Rouge : des grincements de dents

La Croix-Rouge burkinabè organise du 8 au 23 août 2008 un recensement des ménages pauvres à Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Pour ce faire, elle a procédé au recrutement et à la formation des agents recenseurs du 1er au 2 août, à Loumbila. 240 agents recenseurs auraient été retenus pour Ouaga et 160 pour Bobo. Des grincements de dents se font cependant entendre, par rapport au traitement des jeunes recrutés pour le travail. Un agent recenseur se dit mécontent de la prise en charge qui a connu des coupures qu’il juge douteuses. Tant pendant la formation que lors du recensement, des retenues auraient été opérées. C’est pourquoi cet agent interpelle les plus hautes autorités de la Croix- Rouge, sur la nécessité de clarifier cette affaire.


Des formateurs réclament 8 mois d’arriérés de salaire

Dans une lettre adressée au Premier ministre, Tertius Zongo, et parvenue à notre rédaction, des formateurs recrutés dans le cadre du Programme de formation aux métiers de 10 000 jeunes par an, font un certain nombre de revendications. Ils réclament entre autres, le versement de huit mois d’arriérés de salaire à raison de 75 285 F CFA/mois comme le stipule l’article 2 du contrat qu’ils ont eu à signer, soit un total de 602 280 F CFA par formateur pour la période de janvier à août 2008. Ces formateurs revendiquent par ailleurs la délivrance d’une attestation de formation en pédagogie de formation, à l’issue de la formation des formateurs de centre. Ils réclament également la révision statutaire du formateur vacataire quant aux contrats à durée déterminée et étalée. Ce qui leur permettrait de mieux se situer sur la question de possibilité d’embauche. Ces formateurs vacataires avaient été recrutés par des tests de recrutement lancés sur l’ensemble du territoire. Au départ, le contrat qui liait ces formateurs à leur employeur selon eux, faisait état de trois mois.

Ces formateurs estiment par ailleurs avoir assuré la formation des jeunes malgré les conditions difficiles. Pour trouver solution à leurs problèmes, des rencontres furent initiées, mais sans succès. C’est pourquoi ces formateurs se tournent maintenant vers le Premier ministre, Tertius Zongo, qui, espèrent-ils, entendra leur cri du coeur afin qu’une solution idoine soit trouvée à leurs problèmes.


Parcelles : les audiences publiques se transportent à Sig-nonghin

Les audiences publiques initiées par la commune de Ouagadougou sur les problèmes de parcelles se sont déroulées le jeudi 21 août dernier dans l’arrondissement de Sig-nonghin. Au moins 25 personnes sont intervenues pour poser leurs problèmes. Dans l’ensemble, selon le maire de Sig-nonghin, Pascal Tiga Ouédraogo, les préoccupations des citoyens se résument aux doubles attributions et aux litiges nés sous les commissions d’attribution de la révolution. La prochaine audience se tiendra demain samedi dans l’arrondissement de Bogodogo.


La bombe Alif Naba

Après "Regard métis" son premier album qui a fait découvrir au public burkinabè son chanteur qui suscite admiration et respect jusque hors de nos frontières, Alif Naba a confirmé avec sa deuxième galette "Foo". Alors que "Foo" continue de s’imposer dans les hit-parades et que les mélomanes ne s’en lassent toujours pas, le prince de Konkistenga prépare une bombe musicale qui sera bientôt sur le marché.

Le chanteur aux pieds nus pour qui les cordes d’une guitare n’ont plus de secret a mis 3 ans et demi pour concocter ce nouvel album enrichi de ces sonorités dont le public raffole. Alors qu’il vient d’arriver de Londres où il a participé aux 90 ans de Nelson Mandela, Alif Naba s’est tout de suite mis au travail avec le professionnalisme et l’humilité qu’on lui connaît pour peaufiner les dernières notes de son 3e album dont la sortie très attendue est pour bientôt. Bon vent à toi Alif !


Activité de vacances : gare à la dépravation !

Deux associations de Gourcy, l’AJLS et le RPJPC, se prononcent dans cet écrit sur certaines activités de vacances organisées au Burkina et qui sont attentatoires aux bonnes moeurs.

"Passer de bonnes vacances, tel est le désir de tout élève. C’est ainsi que des initiatives aux plans sportif et culturel sont développées par plusieurs promoteurs aux fins de répondre aux attentes de ces vacanciers. Mais peut-on organiser une soirée culturelle pour scolaires dans un bar-dancing ? Plusieurs raisons nous font penser à la négative. D’abord, nous savons et nous rappelons que la réglementation en vigueur au Burkina Faso interdit la fréquentation des débits de boisson aux mineurs. Or, que ce soit les troupes en compétition, les spectateurs, tous sont constitués de mineurs. Ensuite, les "Top Vacances" , qui se veulent un cadre d’échange, d’éveil, d’épanouissement, en un mot d’éducation, ne sauraient se tenir dans un lieu où on peut tout avoir sauf une bonne éducation, là où règne une totale insécurité avec la présence d’alcool.

Enfin, une activité initiée au profit des scolaires qui n’ont pas l’opportunité de s’offrir des colonies de vacances ou des voyages, ne doit pas être hors de portée de la bourse du citoyen moyen, voire des moins nantis. Les prix des tickets d’entrée doivent être fixés dans un cadre purement social et non commercial. Par exemple, 100 F, 200 F, ou tout au plus 300 F CFA. En tout état de cause, de telles activités culturelles, pour plus de crédibilité aux yeux de la communauté, doivent être organisées sous la bannière de personnes morales et non d’un individu. C’est pourquoi, l’impact des manifestations culturelles sur des cibles scolaires et juvéniles en général serait plus visible et bénéfique si les promoteurs prenaient en compte nos propositions qui sont les suivantes :

1 - que la réglementation soit respectée, surtout qu’il s’agit de garantir un avenir meilleur pour notre progéniture ;

2 - que des manifestations du type se tiennent dans des cadres appropriés : salle de spectacles, maison de jeunes, salle de ciné, etc. ;

3 - que l’activité soit organisée ou parrainée par une personne morale : association, comité, promoteur officiel ;

4 - que la tarification des entrées n’excède pas la barre de 300 F CFA ;

5 - que l’autorisation d’organisation de telles manifestations soit garantie par le respect des textes en vigueur et que l’autorité locale soit associée, ne serait-ce que pour la supervision.

Sauvons nos enfants."


Maltraitance d’enfant : une fillette découverte en piteux état à Manga

Il y a environ 3 mois que la petite Adji, âgée d’environ 6 ans, a été ramenée de Ouahigouya par sa tante (la soeur de son père) pour s’occuper de son bébé. Accusée de vol de nourriture, elle a, à plusieurs reprises, subi des châtiments corporels. Son supplice était tel qu’une personne anonyme a fini par alerter la police qui a saisi l’Action sociale. Son bourreau n’est autre que le mari de sa tante, apprenti soudeur de son état.

Suite à une visite à domicile effectuée par les agents de l’Action sociale, la petite a été trouvée dans un état des plus lamentables : tête, oeil droit et bouche enflés, traces de fouets, cicatrices et plaies sur le corps. L’auteur des sévices aurait expliqué qu’il voulait seulement la corriger. Un examen médical a révélé que Adji est anémiée et souffre de malnutrition et de plaies infectées. Le patron de l’indélicat apprenti soudeur s’est proposé d’héberger et de prendre en charge les soins de la petite avant son retour chez ses parents. Quant au bourreau, il a été arrêté et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Manga.


Soutien aux étudiants : les remerciements de l’ANEB

A travers cet écrit, le comité exécutif de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) section du Kadiogo remercie tous ceux qui viennent en aide aux étudiants, suite à la fermeture de l’université et des cités universitaires.

Suite à la fermeture de l’Université de Ouagadougou (U.O.) et à la suspension des allocations et prestations sociales (bourses, aides, cités universitaires, restaurants universitaires...) décidées par les autorités ministérielles et universitaires, l’ANEB a lancé un appel à toute personne physique ou morale à soutenir les étudiants de l’U.O frappés par les mesures punitives des autorités.

Depuis lors, des équipes mobiles chargées de recevoir les soutiens sillonnent les cinq (5) arrondissements que compte la ville de Ouagadougou.

Des équipes fixes basées à la Bourse du travail, au Centre national de presse Norbert Zongo et à la boutique de droit sise à Dassasgho sont aussi commises à cette tâche. A ce jour, le travail abattu par ces équipes a déjà permis de prendre en charge plus de mille trois cents (1 300) étudiants répartis sur quatorze (14) sites de restauration à travers Ouagadougou. Ces étudiants se restaurent régulièrement au niveau de ces sites depuis le début du mois de juillet. D’autres ont, soit été logés, soit été pris en charge sur le plan sanitaire. Tout ceci a été possible grâce aux soutiens recueillis par les équipes auprès de bonnes volontés qui ont bien voulu mettre à la disposition de notre structure des moyens de natures diverses (financiers, logements, locaux pour l’organisation des repas communautaires, médicaments, etc.).

C’est le lieu de remercier toutes ces bonnes volontés (personnes physiques et morales) pour leurs gestes fort appréciables à l’endroit de notre structure. Ces gestes témoignent de leur souci pour un enseignement de qualité et de leur attachement aux libertés démocratiques dans notre pays. Les remerciements vont également à l’endroit de la presse privée de notre pays qui nous a aidés à faire passer l’information sur la solidarité à travers le pays. Cependant, au regard du fait que l’U.O reste toujours fermée, la poursuite de cette initiative qui a permis de soulager un tant soit peu les difficultés des étudiants s’avère nécessaire. C’est pourquoi, l’ANEB renouvelle son appel à toute personne de bonne volonté à soutenir les étudiants de l’Université de Ouagadougou en difficultés.

Pain et Liberté pour le Peuple" !


Taxis : tous au CCVA !

La Fédération nationale des taximen du secteur des transports du Burkina (FNTT/STB), à travers le Syndicat national des taximen du Burkina (SYNATA-B) et le Syndicat des taximen de la solidarité (SY-TAX-SO), organise à l’intention des taximen de la ville de Ouagadougou une opération de visite technique le samedi 23 août au CCVA, sis à Ouaga inter, à partir de 7h 00mn.


Etrange rencontre à Ouaga

La deuxième édition de "Etrange rencontre de la jeunesse Europe-Afrique" se tiendra du 24 au 30 août à Ouagadougou. Pendant six jours, des jeunes Africains et Européens échangeront sur leurs expériences, assisteront à des exposés et ateliers de formation sur les TIC, à des projections vidéo, etc. Cette rencontre veut promouvoir les valeurs d’humanisme, en offrant l’opportunité à chaque participant de lutter contre les inégalités inexistantes. La première édition de cette manifestation a eu lieu en 2007 à Cotonou, au Bénin.


CDP- region du centre : L’Etat major s’est retrouvé au siège du parti

Ceci est un communiqué de la Cellule communication du CDP de la région du Centre sur une rencontre qui a eu lieu le 13 août dernier au siège du parti à Ouagadougou.

Le commissaire politique de la région du Centre, le camarade Simon Compaoré a réuni le mercredi 13 août 2008 à 18h00 au siège du parti, ce qu’il est convenu d’appeler son Etat major.

Le camarade commissaire politique de la région du Centre et secrétaire général du CDP était entouré à cette occasion des premiers responsables de l’ensemble des structures animant la vie du parti dans la région du Centre. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des réunions périodiques initiées par le commissaire politique de la région du Centre. En effet, régulièrement le camarade Simon Compaoré réunit son équipe pour échanger sur la vie du parti et les grands sujets de la vie politique nationale. La rencontre du mercredi 13 août a porté essentiellement sur :

- la tenue de la convention du parti,

- les activités du parti dans le Kadiogo.

Après avoir échangé sur la mise en place des structures spécifiques du parti, le programme d’activités des députés de la région, la situation à l’université de Ouagadougou et la distribution des vivres offerts par les responsables politiques CDP de la province du Kadiogo aux populations, l’assemblée a planché sur deux propositions faites par le camarade commissaire politique. Il s’agit de l’institution de deux types de rencontres :

- l’une hebdomadaire dans les arrondissements qui regroupera les maires, conseillers municipaux, militants et personnes ressources du CDP et portera sur la vie du parti,

- l’autre mensuelle est une communication sur un thème défini préalablement et devra se tenir dans les arrondissements et dans les communes rurales.

Ces propositions du commissaire politique régional ont été entérinées par l’assemblée qui a cependant préconisé une révision de la périodicité de ces deux rencontres.

En rappel, pour soutenir certaines personnes issues de couches sociales très défavorisées en ces temps de "vie chère", les responsables politiques CDP de la province du Kadiogo ont réuni près de 15 tonnes de vivres, destinées aux six communes rurales de la région du centre que sont Komki-Ipala, Saaba, Pabré, Tanghin-Dassouri, Komsilga, Koubri.

Le Pays

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