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<I>On murmure</I> : Air Burkina : un client mécontent des prestations

Publié le mercredi 20 août 2008 à 10h59min

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Kantigui a reçu une correspondance de M. Alain Piguy Guimao qui se dit "déçu de Air Burkina". A travers un fax envoyé le 12 août 2008 depuis Paris en France, il a confié à Kantigui ses "déboires" avec Air Burkina, notamment avec le service commercial et celui de la sécurité et surveillance des bagages.

Au service commercial, il fait le reproche suivant : "lors des ventes de billets au départ de Paris pour Abidjan, le service commercial indique le trajet Paris-Ouaga-Abidjan (c’est ce qui est clairement indiqué sur le billet). Et le jour du départ, le service commercial indique un nouveau trajet Paris-Bamako-Ouagadougou-Abidjan".
Quant au service de sécurité et de surveillance des bagages : "des bagages sont éventrés, volés. Certains bagages sont oubliés à Ouagadougou ou bien sont débarqués dans la mauvaise destination. Laxisme ou complicité ?".

Alain Piguy Guimao affirme que ce n’est pas la première fois que ces faits se produisent. Selon lui, des honnêtes passagers ont subi de mauvaises aventures sur le vol Air Burkina qui est parti le dimanche précédent de Paris. Initialement : Paris-Ouaga-Abidjan et finalement Paris-Bamako-Ouagadougou-Abidjan, des bagages ont été perdus ou volés. "Ces passagers sont arrivés sains et saufs mais sans leurs bagages. Ils portent la même tenue depuis dimanche, le petit cadeau de la famille est aux mains des voleurs et de leurs complices", déplore-t-il. Kantigui espère que des mesures seront prises pour de meilleures relations entre Air Burkina et l’ensemble de ses clients.


* Prix de lutte anti-corruption : les candidatures ouvertes

La lutte contre la corruption est une réalité au pays des Hommes intègres. Après les avertissements lancés par le Premier ministre Tertius Zongo aux personnes qui s’adonnent à cette pratique, Kantigui se réjouit de constater que des organisations engagées dans ce combat continuent de s’activer pour l’éradication du fléau. Il salue le travail abattu dans ce sens par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).

Kantigui a ouï dire que le secrétariat exécutif du REN-LAC a une fois de plus ouvert son concours de meilleurs articles sur la corruption. La réception des articles de presse écrite portant sur la corruption et publiés au cours de l’année 2007 a d’ailleurs commencé. Cela pour récompenser les trois meilleurs articles traitant de la corruption. Les lauréats recevront le Prix de lutte anti-corruption (PLAC) qui vise à encourager les journalistes dans leur travail d’investigation et de dénonciation de la corruption au Burkina Faso.
Un jury procédera à la sélection des œuvres à primer et les prix vont être remis au cours d’une cérémonie publique en octobre prochain. Kantigui salue vivement l’initiative du REN-LAC et encourage les hommes des médias à prendre part à la présente édition du PLAC, les dépôts des articles se poursuivant jusqu’au 29 août 2008 à 17 heures


* Plus de 300 étudiants s’initient aux travaux champêtres

Le retour à la terre semble préoccuper une partie des étudiants et élèves en cette période de vacances. Plus de trois cents jeunes étudiants se sont transportés la semaine dernière dans un champ de 22 ha à Toeghin dans la province du Kourweogo pour une journée d’apprentissage des techniques agricoles.
C’est un vaste champ de semis de toutes espèces appartenant au Larlé Naaba qui a servi de "champ-école" à ces jeunes agriculteurs d’une journée. Au bord du champ, le Larlé Naaba s’est entretenu avec les jeunes sur l’importance et la nécessité d’un retour à la terre pour lutter efficacement contre la pauvreté.

La journée a pris fin par une démonstration des techniques de plantation du jatropha curcas.
Kantigui salue cette initiative des associations estudiantines à occuper utilement les jeunes en ces temps de vacances


* Relations Etats-Unis-Afrique : Condoleezza Rice salue le nouvel esprit de responsabilité des Africains

Kantigui constate que le pays de "l’oncle Sam" s’implique de plus en plus dans la croissance économique des pays africains. La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a, selon les sources de Kantigui, apprécié le changement profond et positif opéré par les pays africains dans la résolution de leurs problèmes. La politique africaine des Etats-Unis et la façon dont le monde considère l’Afrique ont également changé. Mme Rice a déclaré lors du septième forum annuel relatif à la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, qu’un nombre croissant de dirigeants et de citoyens africains réfléchissaient au respect et à la fierté qui provenaient du progrès politique, social et économique.

Elle a souligné qu’un nouvel esprit de responsabilité régnait de nos jours en Afrique tant au niveau la population des pays africains que chez leurs dirigeants qui s’employaient à faire face aux problèmes en faisant participer leurs pays à l’économie mondiale.
Le forum a porté sur la mobilisation des investissements du secteur privé. La loi sur la croissance et les possibilités en Afrique, connue sous le nom d’AGOA, autorise l’entrée en franchise de douane sur le marché américain de 6 500 produits africains et a ainsi créé les possibilités économiques pour de nombreux pays africains.
Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique ont par conséquent augmenté considérablement. En 2007, ils se sont accrus de 13% soit plus de 80 milliards de dollars.

Condoleezza Rice a relevé que le taux de croissance économique de l’Afrique, qui avait atteint 7% l’an dernier, était surtout dû à la grande énergie des entrepreneurs africains alliée au soutien de l’AGOA.
En dehors des hydrocarbures, les échanges entre les Etats-Unis et les pays bénéficiaires de l’AGOA ont doublé depuis 2001, a-t-elle dit. Par ailleurs, les partenariats entre les Etats-Unis et l’Afrique dans le domaine de la santé et de l’enseignement aident un nombre croissant d’Africains à profiter de la croissance économique de leurs pays. L’Afrique continue cependant de se heurter à de grands problèmes, notamment la violence au Darfour et en Somalie, la hausse des prix des produits alimentaires et des maladies infectieuses ainsi que de la pauvreté.

Les Africains méritent toutefois le partenariat du monde et non pas sa pitié, a fait remarquer Mme Rice.
Donner les moyens aux citoyens et aux Etats de résoudre leurs propres problèmes est un élément essentiel de la politique africaine du gouvernement Bush. Le forum de l’AGOA a pris fin le 16 juillet dernier.
Il a réuni, a-t-on appris à Kantigui, de hauts responsables de 41 pays bénéficiaires, ainsi que des représentants de la société civile et du monde des affaires tant américain qu’africain. Ils ont envisagé la façon dont le secteur privé pourrait compléter l’action des pouvoirs publics en vue de réduire la pauvreté


Reconstitution des carrières : Attention à la discrimination

Depuis quelques temps, des militaires ont vu leurs carrières reconstituées. Une action que Kantigui salue car elle a permis de réparer des injustices causées par des crimes économiques et de sang. Kantigui espère que les crimes administratifs seront également réparés.
De nombreuses personnes attendent ces réparations. Près d’un millier d’enseignants qui se demandent quand est-ce qu’ils pourront rentrer dans leurs droits.

Kantigui salue les efforts du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou qui ne cesse de rassurer les enseignants sur le fait que leurs carrières seront reconstituées.
Tous les citoyens étant égaux devant la loi, il croit en la bonne foi des autorités burkinabè


* Construction de l’échangeur de l’Est, déjà les désagréments

Quelques mois après l’installation du chantier de l’échangeur de l’Est, les populations riveraines du futur ouvrage se plaignent des désagréments causés par les travaux.

Kantigui s’est laissé expliquer les problèmes auxquels celles-ci font face.
Ainsi a-t-il appris que les camions bennes avec leur chargement de terre ou autres matériaux de construction empruntent les ruelles à peine praticables pour les piétons et conducteurs d’engins à deux roues, souvent à vive allure, pour aller sur le chantier. Ainsi ont-ils contribué à dégrader de façon précoce les rues.

Pourtant les travaux de l’échangeur doivent s’étaler sur 18 mois.
Kantigui, qui salue l’initiative du gouvernement de doter la ville de Ouagadougou de ces joyaux afin de permettre une fluidité de la circulation sur certaines artères, estime cependant que des solutions devraient être trouvées pour atténuer les désagréments causés aux populations


* Des amis blanchissent le maire de Sig-Noghin

Suite à des articles parus dans la presse accusant le maire de Sig-Noghin, Pascal Ouédraogo d’avoir passé à tabac une dame de son arrondissement, des amis du bourgmestre incriminé sont montés au créneau pour démentir ces faits. Il n’en serait rien. Nous sommes venus donner la vraie version des faits, a soufflé à l’oreille de Kantigui, un agent de sécurité qui se clame un ami du maire. Selon ce dernier, le maire qui assistait à une cérémonie en leur compagnie aurait reçu un coup de fil de la part de son fils lui demandant de venir dans une de ses concessions sise au secteur n°10. Arrivés sur place, poursuit le défenseur du maire, ils ont vu un attroupement devant la buvette située dans l’enceinte de la cour du maire. Ainsi son fils vint lui expliquer que l’attroupement est dû au fait qu’étant venu brancher un congélateur qui se trouve dans la buvette, il (le fils)se trouva face au refus de la dame qui a loué la buvette. De cette mésentente, il s’ensuivit une bagarre sur l’utilisation du courant.

C’est ainsi que ladite dame aidée par deux autres, auraient tabassé le fils du maire. Même l’ami de celui-ci qui, de passage, a voulu venir à la rescousse, a été aussi passé à tabac. Selon les témoignages recueillis par Kantigui, cet ami aurait eu des blessures au visage. Par ailleurs, a-t-on appris à Kantigui, un des trois clients qui ont assisté au rixe serait allé jusqu’à serrer les cols du fils du maire, bien qu’il se soit présenté à lui comme un homme de tenue mus par de bonnes intentions. Ce client aurait répliqué qu’il s’en fout des hommes de tenue. Selon les témoignages rapportés à Kantigui, il aurait tenu ces mêmes propos devant le maire Pascal Ouédraogo. Mais, le maire n’a pas jugé utile de répondre, précise la même source pour qui il aurait demandé au gérant du nom s’il connaissait la dame : celui-ci a dit oui. Sur-le-champ, le maire a demandé le montant de la location et des frais de facture qu’il a réglés à hauteur 73 000 F CFA.

Ayant pris connaissance des motifs de l’affrontement et après avoir épongé la facture d’électricité et de loyer, le maire aurait alors demandé séance tenante à la dame de libérer les lieux parce qu’il ne voulait pas de bagarre. Ensuite, au client qui avait tenu des propos déplacés , il a dit "d’aller construire dans son derrière et d’y mettre la femme". Sur ces paroles, rapporte M. Dondassé, la dame répondit à la place du client en disant au maire "d’aller construire dans son derrière et de mettre qui il veut". Selon M. Dondassé, c’est ce qui n’a pas plu au fils du maire qui lui a administré aussitôt une gifle. La dame se laissa tomber tout en hurlant. C’est de cette façon que l’affaire s’est déroulée. En d’autres termes, le maire n’aurait jamais levé la main sur la dame en question, a ouï dire Kantigui. Selon toute vraisemblance, plusieurs témoins de la scène seraient prêts aujourd’hui à venir confirmer cette thèse. Kantigui promet donc de suivre cette affaire qui ne manquera pas de rebondissements. Affaire à suivre...

Lire aussi : Arrondissement de Sighnoghin : Le maire Pascal Ouédraogo bat une femme dans un maquis


* Une quarantaine de Burkinabè rapatriés de Libye

Il est parvenu à Kantigui que près de 40 Burkinabè, en situation irrégulière, auraient été rapatriés de Libye. Ils auraient atterri à l’aéroport international de Ouagadougou samedi 16 août dernier tard dans la nuit.

Selon les informations parvenues à Kantigui, ces compatriotes auraient passé plusieurs mois en geôle au pays du Guide libyen. En fait, ils seraient pour la plupart en transit dans ce pays où ils espéraient rallier l’Occident. Ils auraient été appréhendés par les gardes-côtes puis renvoyés vers la Libye où ils croupirent en prison. Ce n’est pas la première fois que des Burkinabè, voire des ressortissants d’Afrique de l’Ouest sont ainsi renvoyés à la "case départ".


* Gouvernorat de Manga : Raymond Edouard Ouédraogo (R.E.O.) veut régler les horloges

Contrairement à l’hospitalité qui est une des grandes valeurs des Burkinabè, le respect de l’heure lors des cérémonies et autres activités et rencontres est peu pris au sérieux par des Hommes intègres, d’où les fréquentes imperfections organisationnelles rencontrées à plusieurs occasions.

C’est contre cette pratique peu responsable que le nouvel homme fort de la région du Centre-Sud veut lutter avec la dernière énergie. Kantigui, qui se rendait à la case d’Alidou à Gomboussougou, a appris de sources proches du Gouvernorat de Manga que lors des rencontres de prise de contact avec les acteurs de développement, certains responsables se seraient vu refuser l’accès à la salle pour non respect de l’heure. Selon les mêmes sources, étaient de ces "refoulés", des préfets de département des directeurs et chefs de services et même des élus et pas des moindres.

Tout en espérant que cette rigueur ne s’estompera pas entre-temps, Kantigui souhaite beaucoup de courage à M. R.E.O. qui veut sans doute mettre l’expérience de son long séjour asiatique au profit de la région du Centre-Sud.

Kantigui

Sidwaya

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