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<I>Condidences du week-end</I> : Un nouveau DG pour Telecel Faso ?

Publié le lundi 18 août 2008 à 12h32min

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Telecel Faso, l’une des grandes sociétés de téléphonie mobile de la place qui fonctionnait depuis un certain temps sous un régime d’administration provisoire, aurait maintenant un nouveau directeur général.

Le nouveau patron a déjà prouvé ses compétences alors qu’il dirigeait une autre grande société étatique. L’homme n’est du reste pas un inconnu dans le domaine des télécommunications.


Ces cortèges de mariage dangereux

Dans la lettre ouverte ci-dessous adressée au maire de Ouagadougou, ce citoyen s’indigne du comportement de certains accompagnateurs des cortèges de mariage.

"Monsieur le Maire, je viens, par la présente, attirer votre attention sur une pratique dangereuse qui prend de l’ampleur dans votre ville.Il s’agit des cortèges de mariage. En effet, Monsieur le Maire, je ne sais pas si vous avez déjà rencontré les jeudi et samedi soir ce genre de cortège. Tel que je vous connais, j’avoue que vous risquez de faire appel à la police municipale sur-le-champ. Les propriétaires d’engins à deux roues accompagnant les couples mariés s’adonnent à une vitesse et à des acrobaties à vous couper le souffle. Cette situation met en danger la vie des autres usagers de la route car ces inconscients ne se soucient guère de ceux qui ne sont pas concernés par leur euphorie.

Je ne dénie à personne le droit de jubiler (hypocritement d’ailleurs) à l’idée de voir un proche parent sortir du célibat ; mais cette jubilation ne doit pas être source de malheurs pour les autres.C’est pourquoi je me permets de vous suggérer d’interdir ce genre de pratiques en demandant aux officiers chargés de célébrer les mariages, d’annoncer à la fin de la cérémonie, l’interdiction de la vitesse et des acrobaties dans les cortèges. Les klaxons peuvent être tolérés sauf à côté des hôpitaux. Monsieur le Maire, c’est juste une contribution de ma modeste personne à la sécurité des citoyens de votre commune."


Inondation à Batié : plus de 1000 sans-abri

La ville de Batié, chef-lieu de la province du Noumbiel, s’est réveillée, selon des sources concordantes, le 13 août 2008 avec plusieurs cas de sinistrés des suites de pluies. Ce nombre de sans-abri recensés après la pluie du 12 août était de 1188 personnes réparties sur 8 sites d’hébergement. En plus de plusieurs habitations endommagées, la pluie a mis hors d’usage des lignes téléphoniques. On s’en souvient, c’est dans cette province qu’une précédente catastrophe avait coûté la vie à 34 orpailleurs sur le site aurifère de Konkèra.


Les 50 ans de la mort de Ouezzin Coulibaly célébrés par les jeunes de l’UNDD

A l’issue d’une manifestation le samedi 16 août dernier, le Mouvement des jeunes de l’UNDD a annoncé la tenue dans quelques jours d’une action d’envergure nationale et de portée continentale. Il s’agit de la commémoration des 50 ans de la mort de l’homme politique burkinabè, Daniel Ouezzin Coulibaly. Le MJ/UNDD prévoit à cette occasion une série d’activités qui vont s’étaler sur une semaine avant la fin de ce mois d’août. Au menu des actions, il y aura des témoignages sur l’homme politique, la prestation d’artistes qui vont chanter en sa mémoire, et bien d’autres activités. Elles se dérouleront à Ouagadougou, Koudougou et Bobo Dioulasso.


Un "cocufieur" dans de beaux draps

Cette histoire se déroule dans un des secteurs les plus peuplés de la cité du paysan noir. Le dimanche 10 août 2008, une des artères de ce secteur grouillait de monde à un moment donné de la journée. La raison de l’attroupement ? Un mari, se sentant cocufié par son voisin, s’est armé d’un gourdin avec lequel il comptait en finir avec celui-ci. Selon certaines indiscrétions, le mari qui se dit cocu aurait aperçu sa femme et son voisin dans une situation compromettante, ne laissant aucun doute sur la nature de leur liaison. Certains affirment que la clé de la moto du voisin se serait retrouvée entre les mains du mari en question, sans pour autant que l’on sache comment. Il aurait fallu l’intervention des forces de sécurité pour mettre le voisin en sécurité.


Deux mariages pour la famille du DG de la BACB

Léonce Koné, directeur général de la BACB, et son épouse Esther sont des parents comblés par les mariages de leurs deux filles Shaïda et Gaël. L’union de la première avec son conjoint Moustapha Traoré s’est concrétisée en fin décembre 2007 à la mairie de Banfora et sur les berges du Lac de Tengrela où un déjeuner a été offert aux convives. Quant à Gaël et Nicolas, ils ont convolé en justes noces le samedi 16 août dernier à la mairie de Manga sous le regard avisé de l’édile Jean Claude Bouda, qui est aussi Directeur général du SIAO. A côté d’une nombreuse foule d’anonymes et de grandes personnalités, la pluie était également de la partie, comme pour apporter la bénédiction du ciel. Le soir, Dame nature a accompagné le dîner avec une fraîcheur bienfaisante dans le cadre artistiquement original de la "Villa Sikandra". Au titre des autres originalités du mariage de Nicolas et Gaël, il faut relever l’absence de cadeaux. En effet, le jeune couple qui doit s’installer après au Canada a gentiment prié les invités à venir sans cadeau afin de ne pas le "charger" et "compliquer" ainsi son déménagement. Heureux ménage aux tourtereaux !


Insertion en entreprises : jeunes diplômés, soyez humbles !

Justin Koutaba, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, ce 16 août dernier à Bobo Dioulasso, à l’occasion du lancement de la troisième édition du Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs en fin de formation, s’est adressé aux récipiendaires. Aux 1100 nouveaux bénéficiaires du programme, le Pr Koutaba a demandé d’être humbles et modestes dans les entreprises qui les accueillent, afin d’accroître leurs chances d’employabilité. Il est insensé pour un stagiaire, même bardé de diplômes, a dit l’ex- directeur de l’UFR/SH de l’université de Ouagadougou, de débarquer dans une structure et de commencer à traiter le maître des lieux d’ignorant. L’essentiel et le plus important, préconise- t- il, c’est de travailler plutôt à valoriser ses connaissances aux yeux du patron, analphabète soit-il.


Les manguiers et les citronniers de l’association Relwendé

Ils ont décidé, de leur propre initiative, d’embellir leur quartier. Sur l’une des voies de la zone nouvellement lotie (Zone 8), les ressortissants du Yatenga au secteur 27, regroupés au sein de l’association Relwendé que préside Allassane O. Badini, ont planté près de 300 pieds de plusieurs espèces dont des manguiers, des citronniers et des acajous. Selon Hamidou P. Savadogo, membre de l’association et environnementaliste, ce reboisement offrira , sur le plan de l’esthétique, un paysage plus attrayant de la voie à travers des bordures mieux dessinées. Les espèces plantées seront aussi utilitaires plus tard (ombre, matières végétales, alimentaires ou médicales) et c’est pourquoi, tout le monde a été invité à en prendre soin.


Blaise Compaoré au premier sommet Turquie-Afrique

Le président Blaise Compaoré participera au premier sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de Turquie, qui se tiendra à Istanbul du 18 au 21 août 2008. Cette rencontre couronnera les efforts déployés au cours de ces dernières années par les deux parties en vue de renforcer leurs relations.

Actuellement considérée comme la 17e économie du monde, la Turquie entend se positionner comme un partenaire commercial de premier plan pour le continent africain. Sur le plan diplomatique, elle a accédé au statut d’observateur à l’Union africaine en 2005.


Commune de Tiébélé : à propos du "flou" dans la "vente" des semences améliorées

Une affaire de semences améliorées défraie la chronique à Tiébélé. Suite à un écrit paru dans "Le Pays", voici une autre version des faits.

"C’est avec une certaine déception que j’ai accusé la traduction d’un écrit sur le propos ci-dessus.

Sans vouloir répondre à la place des responsables de la commune de Tiébélé, je me suis vu dans le devoir moral de dire ce que j’en sais de la distribution des semences améliorées dans la commune de Tiébélé, car il s’agit bien de distribution et non de vente, comme l’a affirmé le gérant de parking à votre journal.¬

En effet, devant les rumeurs véhiculées, j’avais déjà cherché à comprendre, pour ne pas inventer, comme l’a fait le parker. Ainsi, je vous informe que dans le mois de juillet, je me suis rendu à la mairie de Tiébélé où j’ai été reçu par M. Adouahire Gildas Yetengue qui m’a fait comprendre que les semences améliorées données aux paysans étaient un appui du gouvernement.

Pour permettre le suivi de l’évolution de ces semences sur le terrain, une contribution de mille (1000) F CFA a été demandée par sac de 25 kg et par bénéficiaire. Pour les 500 bénéficiaires de la commune de Tiébélé, 500 000 F CFA ont été récupérés et placés dans un compte à la Caisse populaire de Tiébélé.

Alors, de grâce, il ne faut pas semer le doute là où il n’y en a pas, et n’enlevons pas l’eau avant d’arriver au marigot.

Pour tranquilliser mon frère et ami parker, je me suis encore adressé à la mairie le 12 juillet pour avoir le numéro du compte qui est le 2431/Caisse de Tiébélé.Donc parlons de clarté dans la distribution des semences améliorées dans la commune de Tiébélé.


L’Inspection du travail a 60 ans

Créée en 1948, l’Inspection du travail burkinabè a 60 ans d’existence. Le ministère du Travail et de la sécurité sociale veut rendre un hommage mérité à cette institution qui apporte une contribution importante au maintien de la paix sociale, gage du développement économique et social dans notre pays, à travers la célébration de ce 60e anniversaire. Le comité d’organisation, présidé par Arsène Armand Hien, s’active pour la réussite de l’événement qui prévoit plusieurs activités.


Mettre la tête des malfrats à prix

L’insécurité et surtout les braquages en pleine ville et sur les routes nationales sont de retour. Au quotidien, on déplore les conséquences de ce phénomène qui endeuille parfois bien des familles. Après leur forfait, ces malfrats vivent paisiblement dans le luxe mal acquis. La plupart du temps, ils bénéficient de la protection passive ou active de voisins qui, souvent, par crainte de représailles, ne sont pas près de les dénoncer. Pour encourager les populations à dénoncer ces vermines de la société, pourquoi ne pas mettre leur tête à prix avec l’assurance de l’anonymat total pour l’informateur circonstanciel ? Cette pratique du "wanted" a fait ses preuves dans des pays voisins, notamment au Ghana, où elle a contribué à lutter efficacement contre le banditisme. Il faudra sans doute l’essayer au Burkina pour voir.


VIH/Sida : un quart de siècle de recherche en Côte d’Ivoire

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abritera, en principe, du 6 au 9 octobre 2008, une conférence internationale scientifique sur le Sida (CISSIDA 08) qui aura pour thème "Un quart de siècle de recherche sur le VIH/Sida : leçons et défis". Le but de la conférence est d’offrir aux chercheurs et professionnels de la santé moderne et traditionnelle une plate-forme pour leur permettre de partager leurs expériences, sur les programmes de recherches en matière de prévention, de traitement, de soins et soutien en rapport avec le VIH/Sida. Les résultats attendus de la CISSIDA 08 sont la création d’un cadre d’échanges entre les praticiens et chercheurs dans les domaines de la recherche sur le VIH/Sida, l’identification de stratégies et défis nouveaux de lutte contre le VIH/Sida, l’établissement de partenariats et de collaborations pour le progrès de la recherche sur le virus et enfin des recommandations en vue de mobiliser les partenaires pour faire avancer la recherche. Il est attendu à cette conférence environ 250 participants venant d’Afrique et du reste du monde. Au nombre d’eux, le naturothérapeute burkinabè et collaborateur de notre mensuel "Votre Santé", Sy Siaka, qui fera un exposé sur le thème "Le rôle clé du stress oxydatif dans l’infection à VIH : une piste pour la prise en charge précoce de l’infection à VIH".


Politique : le programme présidentiel expliqué à Bobo

Le "Progrès continu pour une société d’espérance", programme sur lequel le président Blaise Compaoré a été élu en 2005, fera bientôt l’objet d’explication et de distribution gratuite aux citoyens bobolais pour leur permettre de bien s’imprégner de son contenu et de s’impliquer dans sa réalisation. Selon Mamadou Birgui, coordonnateur du Groupe de réflexion et d’action pour le développement économique et social (GRADES), initiateur de l’événement, la mise en œuvre du programme présidentiel nécessite la contribution de tous les citoyens burkinabè. Elle n’incombe pas qu’à Blaise Compaoré et ses collaborateurs. C’est, a-t-il dit, une affaire de tous. Et c’est pour mieux se faire comprendre que les responsables du GRADES étaient le 16 août dernier face à la presse.


Abattages clandestins : pas de pitié pour les femelles en "grossesse"

Les services d’hygiène ont du pain sur la planche dans la lutte contre les abattages clandestins d’animaux de boucherie. Non contents de livrer à la consommation, de la viande à la qualité souvent douteuse, certains abatteurs clandestins s’adonnent à une pratique horrible. Il s’agit de l’abattage d’animaux femelles qui portent. Alléchés par le gain facile, ils n’attendent pas que les femelles mettent bas avant de les tuer, quitte à exterminer l’espèce, étant donné que la chaîne de reproduction est sérieusement menacée. Sans la moindre pitié, les femelles dans cet état sont tuées et les petits en gestation sont jetés sans précaution . Il n’est pas rare de voir des chiens et des charognards s’acharner là-dessus.


Noyade à Konkéra : des victimes si loin de leurs familles

Selon la Corporation nationale des artisans et exploitants de petites mines du Burkina (CONAPEM), les victimes de l’orpaillage traditionnel à Konkéra ont bravé l’interdit parce que les propriétaires se seraient retirés pour respecter le décret interministériel. Malheureusement, en voulant gagner leur pain à tout prix (ils seraient entrés au cours de la nuit dans les puits), la mort les a surpris, si loin de leurs proches, puisque, pour la plupart, ils ne sont pas originaires de la région du Sud-Ouest.


L’Association vie solidaire contre le Sida

C’est à travers sport et musique en plein air et en collaboration avec Plan Burkina que l’Association vie solidaire (AVS ) a organisé ses 72heures d’activités entrant dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Sida. L’AVS a rassemblé la jeunesse gaoualaise autour d’un match de volley ball et d’un concert en plein air pour la sensibiliser à un changement de comportement vis-à-vis du Sida. A travers également sketchs et émissions radio, l’AVS a mis en relief les avantages liés au dépistage du VIH SIDA.

Le Pays

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