Après les directeurs régionaux la veille, c’était le tour des responsables ou représentants d’organes de presse de rencontrer, le 7 août dernier, le nouveau gouverneur des Hauts Bassins, Pascal Benon. L’objectif de la rencontre était de deux ordres. Il s’agissait, d’une part, d’une prise de contact avec les agents de la presse publique et privée et, d’autre part, de jeter les bases d’une bonne collaboration entre le gouvernorat et la presse régionale.

"Notre ambition est de pouvoir initier et tenir un agenda hebdomadaire de nos activités que nous porterons à votre connaissance afin de vous faciliter la couverture des activités que vous aurez choisies . Seulement, nous espérons que vous ne nous tiendrez pas rigueur si cette volonté ne se réalisait pas correctement car, comme vous le savez, beaucoup d’activités aussi bien locales que nationales ne relèvent pas de notre initiative. Elles nous sont parfois imposées par les circonstances", a dit Pascal Benon aux hommes de médias présents à qui, il a par ailleurs jeté des fleurs . "Je voudrais relever ici, sans démagogie aucune, la qualité des prestations de la presse dans notre région. Que ce soit au niveau de la presse orale, télévisée ou de la presse écrite, sachez que nous suivons avec beaucoup d’intérêt vos prestations qui sont de bonne facture", a- t-il indiqué.

La volonté du gouverneur Benon de jouer collectif face aux nombreux défis de la région (environnement, grand banditisme, chômage des jeunes, conjoncture économique, etc.) ne date seulement pas du 7 août 2008. Il avait déjà annoncé les couleurs le 18 juillet lors de son installation par le ministre Clément P. Sawadogo de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

"J’attends de tous une implication concertée dans les initiatives de développement de la région et dans toute initiative concourant au bien-être des populations. C’est cela, me semble t-il, notre principale responsabilité. Cette responsabilité commune nous commande de déterminer ensemble nos objectifs en les traduisant en programmes concrets pour en faire un projet politique ambitieux, rigoureux, réaliste et réalisable. Parce que nous sommes dans un pays pauvre, aux ressources limitées, nous ne pouvons pas nous permettre d’agir en ordre dispersé", avait-il laissé entendre en guise d’interpellation.

Par Grégoire B. BAZIE

Le Pays