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<I>Une lettre pour Laye</I>

Publié le vendredi 25 juin 2004 à 07h55min

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Cher Wambi,

S’il y a un article de presse qui a fait des vagues cette semaine à Ouaga et sans doute dans les autres provinces du Burkina, c’est bien celui intitulé « Pour qui se prend Améty ? » paru dans L’Observateur Paalga n° 6168 du mardi 22 juin 2004. Le journal en effet n’est pas allé du dos de la cuillère avec la récente lauréate des Kundé et tout le monde se demande ce qu’elle a bien pu faire au canard pour qu’il la descende ainsi en flammes.

Cher cousin, moi aussi j’ai cherché à savoir et j’ai appelé au siège de L’Obs. pour en comprendre davantage. La rédaction m’a d’ailleurs avoué que depuis la parution du brûlot, elle a reçu des dizaines de coups de fil de personnes comme moi, sans compter les nombreuses apostrophes en ville dès qu’une connaissance rencontre un journaliste de la publication concernée.

On m’a aussi dit que la plupart des interlocuteurs, qui ont trouvé le ton « trop dur, trop méchant », estiment que quel que soit ce que l’artiste a pu bien faire, L’Obs. qui est quand même une institution, quoi qu’on en dise, aurait dû rester zen et transcender sa colère, fût-elle légitime. Mais au fait que s’est-il bien passé pour qu’on en arrive là ?

Cher Wambi, selon les « donneurs de nouvelles », les Kiba kitba comme dirait Sidnaaba, tout est parti d’un dossier que L’Observateur Dimanche, le magazine hebdomadaire paraissant, comme son nom ne l’indique pas, tous les vendredis, voulait réaliser sur les artistes féminins côté jardin. Il s’agissait en fait de savoir si la vie de star de la chanson s’accommodait à la vie de couple (mariée ou pas) dans un milieu où les préjugés (défavorables la plupart du temps) sont encore tenaces.

Pour ce faire, un journaliste a été commis à la tâche et c’est ainsi que le vendredi 18 juin 2004 vers 10 heures, il a commencé par appeler celles qui avaient été ciblées. Premier contact : Jeanne Bicaba qui, après avoir écouté la requête, répondit qu’elle était sur le point de voyager. Le pisse-copie promet de la rappeler dès son retour. A la suivante de ces dames qui se trouve être Améty Méria. Si par respect pour ses lecteurs ainsi qu’il a écrit dans l’article, L’Observateur n’a pas voulu reproduire les propos qui ont valu à l’intéressée de recevoir une volée de bois verts, on m’a quand même confié, cher cousin, l’échange téléphonique, objet du litige.

Et je me demande bien si le journal n’a pas fait une erreur de communication en ne donnant pas à ses lecteurs tous les éléments pour leur permettre d’apprécier la situation. Sans doute cela aurait-il permis aux uns et autres sinon d’excuser, du moins de comprendre pourquoi il a eu la dent si dure avec une artiste à qui il a souvent ouvert ses colonnes. Voici en tout cas, cher Wambi, la substance des échanges entre le journaliste et la star tels qu’ils m’ont été rapportés par le quotidien :

-Bonjour Améty ! Je suis Evariste Ouédraogo de l’Observateur Paalga. Nous souhaitons faire un travail avec les artistes féminins burkinabé dont toi. Je t’appelle pour savoir si tu es disponible.

- Qu’est-ce que vous voulez exactement ?

- Nous voulons nous intéresser à leur vie côté jardin, leur vie matrimoniale si tu veux.

- Pour ce qui me concerne, je ne veux pas en parler. C’est ma vie privée.

- C’est vrai, mais tu es une vedette et ta vie privée sous certains aspects peut nous intéresser, ça peut intéresser nos lecteurs.

- Je dis que je ne veux pas en parler. D’ailleurs qui es-tu pour vouloir parler de ma vie ? (Déjà sur un ton d’énervement).

- Je me suis pourtant présenté. Je ne t’aurais pas appelé si je n’avais pas été chargé de le faire. Tu m’excuses si je me suis fait mal comprendre. Je suis désolé. (Et j’ai immédiatement raccroché)

Cette fois, c’est Améty qui m’appelle et qui me parle sur un ton menaçant.

- Pourquoi m’avoir raccroché au nez ? Je dis que je ne veux pas parler.

- Tu m’excuses si tu estimes que je t’ai raccroché au nez. Je me suis excusé parce que je n’ai pas été compris. Je ne peux pas continuer la conversation dans une telle ambiance, surtout que c’est au téléphone. Tu m’excuses encore une fois. (J’ai encore raccroché, mon interlocutrice à l’autre bout du fil se refusant de revenir à la raison. Elle était vraiment déchaînée).

Pour une deuxième fois, Améty est revenue à la charge en m’appelant. Pendant que je me confondais en excuses, elle vociférait littéralement, ne me laissant pas le temps de placer un mot. La solution pour moi c’était alors de raccrocher.

Troisième appel, Améty ne pouvait plus se contenir. C’était parti pour une pluie d’injures, dont voici le chef d’œuvre :

- Ton cul est trop mignon pour chercher à me rencontrer. Tu es trop petit…

Pour ma part, avant d’arrêter la communication, j’ai tout simplement réussi à glisser par deux fois entre deux hurlements de la star : « Merci Améty pour les injures ».

Fin de la cassette. Cher Wambi, si l’Obs. n’a pas été très tendre avec elle, il faut reconnaître que la bonne dame, elle, n’a pas été très polie de sortir des mots aussi grossiers à l’encontre d’un journaliste qui ne voulait que faire son boulot. Surtout qu’un artiste doit être un exemple.

En tout cas, cher cousin, à moins qu’il y ait autre chose, les propos du reporter ne méritent pas cette furie de l’artiste. Maintenant, quant à dire que, malgré tout, le journal ne devait pas répondre, comme certains l’ont dit, au coup de pied de l’âne…


- Cher Wambi, à l’heure où je te traçais ces lignes, le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli s’apprêtait à recevoir le tout nouveau chef de file de l’opposition, Me Gilbert Ouédraogo. Très certainement que les deux hommes vont mettre à profit cette rencontre pour s’accorder sur le contenu à donner au chef de file de l’opposition au Burkina. Evoluant certes dans une relative discrétion depuis, Gilbert Ouédroago, on se souvient, avait entamé une tournée au niveau des ténors de l’opposition pour plaider sa cause afin de se faire accepter, car il ne sert à rien d’être propulsé lorsqu’une frange non néglieable de celle-ci ne vous reconnaît pas en tant que tel.


Après avoir rencontré certains ténors de l’opposition tels Me Hermann Yaméogo, Me Bénéwendé Sankara, Gilbert Ouédraogo aura-t-il la force morale nécessaire d’aller à la rencontre du doyen Joseph Ki-Zerbo ? Rien n’est vraiment moins sûr lorsqu’on sait que le professeur Ki-Zerbo reste l’un des opposants irréductibles, au fait que Gilbert ait été promu chef de file de l’opposition. Le PDP/PS estime qu’à travers cette désignation de Gilbert Ouédraogo, c’est l’injustice et l’arbitraire qui ont prévalu.


- Restons toujours au niveau du chef de file de l’opposition pour te dire qu’entre Gilbert Ouédraogo et Me Hermann Yaméogo, la reprise de langue est effective. Du reste, elle n’avait jamais été totalement rompue. Je t’apprenais dans ma dernière lettre que le président de l’UNDD n’avait pas pu recevoir Gilbert Ouédraogo, étant souffrant ce jour-là. Et bien depuis lors les deux personnalités se téléphonent régulièrement et aux dernières nouvelles la santé du père du "Tekré" s’est améliorée, et il n’est pas exclu qu’une rencontre ait lieu entre les deux hommes dans les jours à venir.


- Du côté du parti pour la démocratie et le progrès (PDP), le professeur Joseph Ki-Zerbo veut taper du poing sur la table ; question de rappeler à l’ordre les absentéistes notoires aux réunions du secrétariat exécutif du Bureau politique national (SE/BPN). C’est, en effet, ce que je te rapportais dans ma dernière lettre, cher cousin, étayant mes propos par les lettres d’explications adressées par le président du parti à Etienne Traoré et à Pierre Marie Albert Nyamweogho.

Tu devines aisément que les militants incriminés ne peuvent rester éternellement muets telles des carpes face à cette exigence du professeur Joseph Ki-Zerbo. C’est ainsi que m’a fait parvenir Pierre Marie Albert Nyamweogo sa réponse, copie ci-après, en référence à la lettre du président du PDP/PS datée du 16 juin 2004 aux actes du 1er congrès ordinaire et d’unité PDP tenu les 25, 26 et 27 septembre 1998 :

Monsieur le président national du parti PDP/PS,

"J’ai l’honneur et le plaisir d’accuser réception de votre lettre ci-dessus référencée, par laquelle vous me demandez des explications sur mes absences prolongées aux réunions du SE/BPN.

Par la présente, je porte à votre bienveillante connaissance ce qui suit : face à mon désappointement sur la vie du PDP. 1°) Au cours des réunions du SE/BPN, je n’ai cessé de déplorer sans fiouritures de nombreuses failles au sein des structures. (cf . PV des réunions). 2°) Le 14 septembre 1999, j’ai livré à la Presse (L’Observateur Paalga et le "Pays"), un article intitulé "G14, POUR DES APPATS POLITIQUES, NE PERDEZ PAS L’AME DU PDP".

Le 18 novembre 1999, vous m’aviez convié à votre domicile, à prendre part à une rencontre en compagnie du professeur Ali LANKOANDE (Commissaire politique). Durant deux (2) heures d’horloge, nous nous sommes entretenus puis nous nous sommes quittés sur nos convictions respectives que nous ne cultivions plus les mêmes idéaux, ni ne partagions les mêmes principes et méthodes de travail.

Membre fondateur du PDP (Arrêté N°093-033MAT/SG/DGA T/DLPAJ du 09/07/1993, élu Secrétaire national à la Jeunesse pour un mandat de trois (3) ans (Art : 55) septembre 1998 - septembre 2001) et constatant qu’aucune instance statutaire n’est venue proroger le mandat du BPN, j’ai pris mon mal en patience jusqu’à la date du 2 décembre 2001, pour PRENDRE MA RETRAITE POLITIQUE sans tambours ni trompettes, en souvenir de celle de mon engagement sous serment au MOUVEMENT DE LIBERATION NATIONALE (MLN) de jadis, sous votre égide le 2 DECEMBRE 1959.

Par voie de conséquence, n’ayant pas été partie prenante des mutations intervenues au sein du PDP depuis 2001, je ne suis nullement impliqué dans un parti aux sigles : PDP/PS. En vous souhaitant bonne réception, je vous prie de croire Professeur, aux assurances de mes sentiments les meilleurs et les plus distingués."

Pierre Marie Albert Nyamweogho


Autre affaire qui mériterait que j’y revienne, c’est celle relative à "la tentative de viol à des tortures dont le père de l’institutrice, Nagabo W. Claire, accuse son directeur d’école de Nagséné (Yako) que tu as dû certainement lire dans les carnets secrets de Tipoko l’Intrigante. M. Parago Salam, en effet directeur de l’école sucitée, m’a fait parvenir le 23 juin dernier sa version des faits à travers le droit de réponse dont je t’invite à prendre connaissance ; lequel droit de réponse était accompagné d’une copie du rapport d’incident qu’il a lui-même adressé à l’inspecteur de la circonscription d’enseignement de base de Yako II, daté du 1er juin 2004, et d’une copie du certificat médical délivré à l’institutrice Nagabo W. Claire signé de M. Zeida Issaka, attaché de santé en chirurgie au centre médical avec antenne chirurgicale de Yako, daté également du 1er juin 2004.

Que s’est-il donc passé M. Parago ? "Suite à votre article paru dans le numéro 6166 du vendredi 18 juin au dimanche 20 juin 2004 dans la rubrique « Une lettre pour Laye », je viens apporter un démenti sur les informations que vous avez diffusées au sujet des enseignants de l’école de Nagséné. Il n’y a jamais eu « une histoire de fesses à l’école de Nagséné » et l’école n’a enregistré le 02 juin 2004 comme vous le dites dans votre journal aucun événement relatif à « une tentative de viol, à des tortures ayant nécessité l’intervention des populations de ce village pour sauver un individu des mains de son bourreau ».

Cependant, un incident s’est effectivement produit le 1er juin 2004 à 16 heures dans ladite école entre ma collègue Nagabo W. Claire et moi, et en tant que directeur de cette école, j’ai déjà saisi ma hiérarchie d’un rapport là-dessus le même jour, et cela s’est passé le 1er juin 2004 et non le 02 juin 2004. A cet effet, je joins une copie dudit rapport d’incident adressé à l’inspection. Des coups ont été effectivement échangés entre ma collègue et moi pour des raisons toutes autres que de tentative de viol et qui sont expliquées dans le rapport d’incident.

En effet j’ai été irrégulièrement dépossédé par ma collègue de mon trousseau de clefs (clefs de logements, de salles de classe, de mon bureau, du magasin de vivres PAM), pour des raisons que ma relation des faits dans mon rapport peuvent justifier. Après avoir pris ces clefs, la collègue est allée s’enfermer dans le magasin de son logement, refusant de me les rendre et j’ai alors succombé à la violence pour les lui arracher ; c’est ainsi que je lui ai porté des coups et elle m’en a donné aussi.

A cette scène qui s’est déroulée vers 16 heures, ont assisté malheureusement des élèves, et heureusement le trésorier de l’APE. S’agissant d’une tentative de viol à 16h à l’école en présence de tant de témoins, il faut être animal pour le faire, savez-vous que j’ai hébergé à mon domicile, ma collègue à son arrivée du mois de novembre 2003 pendant trois (3) semaines et pendant tout le temps qu’elle était sous mon toit, l’idée ne m’a jamais effleuré d’entretenir avec elle, avec ou sans son consentement, des relations sexuelles, parce que je suis marié.

Je vous informe par ailleurs que suite à cet incident du 1er juin 2004, j’ai reçu une convocation de la gendarmerie de Yako le 02 juin 2004 à laquelle j’ai répondu. La conclusion était que je devais, pour les coups portés à la collègue, honorer les ordonnances qui s’élevaient en plus du certificat médical à 10 200 (Dix mille deux cents francs) et nous avons signé un procès-verbal de conciliation et l’incident était donc clos.

Mais le même soir du 02 juin 2004 à 19h 20, j’ai reçu un appel téléphonique de la part d’une relation de ma collègue me disant que j’ai été fort à Yako pour avoir échappé à la prison, mais pour me corriger, on me réserve une correction exemplaire à la présidence. J’en ai fait une déclaration à la gendarmerie à 19h 40 et avisé mon chef hiérarchique, le numéro apparu sur mon portable était le 50 32 11 72.

Maintenant que vous écrivez que c’est son père qui a déposé une plainte contre moi pour viol, tortures, etc, en tout cas le vendredi 16 juin 2004 ma collègue m’a appelé pour me dire d’envoyer des gens pour venir négocier avec son père afin qu’il retire sa plainte parce qu’elle-même est dépassée, afin que l’affaire se taise sur place. Je lui ai dit que je ne pouvais faire cela car je ne me reproche rien par rapport à cette plainte.

Que conclurez-vous si jamais, j’acceptais de présenter des excuses pour des faits que je n ai pas commis. En somme, suite à toute cette affaire entreprise dans l’esprit de nuire à ma réputation et à ma carrière, il est de mon droit de saisir toute autorité compétente d’une plainte pour fausses accusations et diffamation et j’espère que justice me sera rendue."


- On se souvient que les lampions se sont éteints mercredi dernier sur la conférence ministérielle internationale sur le thème "L’exploitation de la science et de la technologie pour accroître la productivité agricole : perspectives ouest-africaines". Et à dire vrai, ils étaient nombreux ceux qui étaient surpris de voir le Burkina abriter une telle conférence compte tenu des relations entre Ouagadougou et Washington, qui, sans être exécrables, sont loin d’être les meilleures depuis que notre pays porte le triste chapeau de fauteurs de troubles dans les pays de la sous-région.

Et la rencontre de Ouagadougou a été une idoine occasion de dissiper les malentendus et en cela le ministre Salif Diallo a été une pièce maîtresse. L’une des retombées positives pour le Burkina de la rencontre de Ouaga aura été sans conteste la réouverture des académies militaires américaines aux stagiaires burkinabè. En effet, selon des sources dignes de foi, depuis une vingtaine d’années l’envoi de stagiaires militaires burkinabè aux USA s’était rarefié, voire arrêté. Et lors de la rencontre de Ouaga, le OK a été donné par la partie américaine pour que le Burkina y envoie ses stagiaires.


- Nombreux ont été "les téléspectateurs qui ont été scandalisés par le comportement de l’arbitre togolais Kokou Djaoupé qui a généreusement offert un pénalty à l’équipe de football de la RDC, lors de la rencontre à Kinshasa entre les Etalons et les Simbas, comptant pour les éliminatoires couplées CAN/Coupe du monde 2006. Et comme c’était un scandale, la FBF a réagi en écrivant à la FIFA pour protester. Et cette dernière a donné cinq jours francs au Burkina à partir de la date d’envoi de la plainte pour fournir des preuves de la connivence de l’arbitre Djaoupé Kokou avec les dirigeants des Simbas. Hier, certains responsables de la FBF étaient donc à pied d’œuvre pour fournir ces éléments.


- Te rappelles-tu que début février 2004, le général François Bozizé de Centrafrique était dans notre pays pour une visite officielle. Et à ce qu’on dit, il a été véritablement séduit par le Burkina. Au cours de son séjour, le chef de l’Etat centrafricain s’était entretenu avec Blaise Compaoré sur la coopération entre les deux pays, et principalement la formation de militaires centrafricains au Burkina. Et c’est maintenant effectif, puisque depuis un certain temps des militaires centrafricains sont en formation dans notre pays. Serait-ce pour les besoins de la sécurité de François Bozizé comme on le susurre dans les milieux avisés ? L’avenir nous le dira. En attendant, feuilletons ensemble le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.


- L’affaire de la parcelle du secteur 15 ne s’arrêtera pas de sitôt. Hier jeudi 24 juin, le tribunal de grande instance de Ouagadougou, saisi en référé, devait délibérer sur ce litige qui oppose madame Juliette Balima à l’Etat. Mais la présidente du tribunal, madame Alimata Oui, qui avait réuni les différentes parties dans son bureau pour une audience de référé (donc à huis clos) s’est finalement déclarée incompétente pour délibérer. Le feuilleton judiciaire se poursuivra malgré tout, car l’affaire devrait être portée devant une juridiction supérieure, c’est-à-dire la chambre administrative du tribunal de grande instance.


- Le lieutenant-colonel Atogodan Adenali a quitté la tête du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) pour se retrouver en République démocratique du Congo (RDC) en mission de maintien de la paix commandée par les Nations unies. Mais une fois arrivé à Kinshasa, Ato n’a pu rejoindre le Kivu, sa destination finale, à cause de la reprise des combats dans cette région. Ceux des militaires missionnaires onusiens qui s’y trouvaient déjà ont été contraints d’ailleurs de déguerpir. A Ouaga, le reste du contingent burkinabè en partance pour l’ex-Zaïre a été prié de rompre temporairement les rangs bien que la logistique fut déjà pourvue.


Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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