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Filippe Sawadogo, sherpa auprès de la Francophonie : "A Paris, il y a un suivi quotidien des préparatifs"

Publié le jeudi 24 juin 2004 à 09h59min

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Filippe Sawadogo

En marge de la conférence de presse du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, Alain Ludovic Tou, tenue le 17 juin à Paris (lire l’Observateur Paalga du 22 juin) nous avons rencontré l’ambassadeur du Burkina à Paris, S.E Filipe Sawadogo, pour parler essentiellement de l’organisation du Xe Sommet de la Francophonie, qui se tient dans notre capitale en novembre prochain.

Excellence, M. Filipe Sawadogo, vous-êtes l’ambassadeur du Burkina Faso à Paris. Dans moins de 6 mois se tiendra à Ouagadougou le 10e Sommet de la Francophonie. Quel est l’état des lieux sur le plan organisationnel ici à Paris ?

• Puisque vous avez parlé de l’état des lieux, nous pouvons simplement dire que les préparatifs du Sommet de la Francophonie à partir de Paris, où se trouvent le siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et son SG, Abdou Diouf, se déroulent normalement. Il y a un suivi quotidien des relations de travail et surtout du contenu intellectuel du Sommet. Une chose est l’organisation technique matérielle et logistique, et une autre est ce qui va être discuté, décidé, élaboré, afin de donner une vision de la Francophonie à partir de Ouagadougou.

Quel rôle jouez-vous exactement dans l’organisation ?

• Dans le comité d’organisation, je suis le délégué aux relations internationales du Sommet. Mais il vous souviendra que je suis le représentant personnel du chef de l’Etat auprès de la Francophonie ou si vous voulez, Sherpa auprès de la Francophonie. Ce rôle de Sherpa consiste à suivre toutes les discussions, tous les contacts afin que nous imprimions notre marque et notre présence dans la Francophonie.

Avez-vous déjà rencontré quelques personnalités françaises au sujet de ce Sommet ?

• J’ai rencontré la plupart des personnalités qui comptent en Francophonie. Vous savez que Paris réunit, pratiquement tous les 3 mois, le Conseil permanent de la Francophonie, avec à sa tête le président Abdou Diouf. Mais il y a également les 55 pays et gouvernements membres. A ce titre, j’ai effectué plusieurs voyages dans certains pays membres, au Canada, au Québec, en Suisse, au Liban, en Belgique, afin de donner des messages et recueillir aussi des conseils pour le succès du Sommet de Ouaga.

Quels sont vos rapports avec le comité de pilotage, qui a d’ailleurs séjourné à Ouagadougou, il y a quelques semaines de cela ?

• Etant à Paris, nous jouons le rôle d’interface, c’est-à-dire qu’ici nous travaillons avec ce comité de pilotage qui a, à sa tête, un conseiller spécial du président Diouf. Nous entretenons des contacts épistolaires et téléphoniques avec ce comité. Avec le comité national d’organisation à Ouaga, qui a, à sa tête, le délégué général du Sommet, nous avons des rencontres de travail. Et le facilitateur de toutes ces rencontres, c’est bien l’ambassadeur du Burkina à Paris, mais surtout le premier responsable de cette mission diplomatique qui est, ne l’oublions pas, le représentant personnel du chef de l’Etat à la Francophonie.

Disposez-vous d’un budget pour effectuer ces missions dans le cadre de la Francophonie ?

• Il reste entendu que le Burkina a mis en place plusieurs commissions, une douzaine. Et comme vous parlez d’argent, il y a la commission finances. La mission du Burkina à Paris a soumis un budget de travail au Comité national d’organisation. Il y a eu plusieurs arbitrages et une décision a été prise. Nous avons donc un budget qui nous permet d’exécuter dignement le travail qui nous a été confié.

Entretien réalisé à Paris par Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

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