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Problèmes de parcelles à Boulmiougou : Simon Compaoré et Séraphine Ouédraogo appelés à la rescousse

Publié le mercredi 6 août 2008 à 10h58min

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Les problèmes de parcelles sont loin d’être résolus dans certains arrondissements de la commune de Ouagadougou comme, par exemple, l’arrondissement de Boulmiougou. La preuve est la situation de cet instituteur en service à Sabou qui dit avoir mille et une difficultés à disposer tranquillement d’une parcelle qu’il estime lui revenir de droit. Son problème n’ayant pas pu trouver de solution au niveau de la mairie de l’arrondissement, il a décidé d’attirer publiquement l’attention du maire central Simon Compaoré et du maire de l’arrondissement de Boulmiougou, Séraphine Ouédraogo, sur son cas. Cela, afin qu’ils puissent y trouver une solution.

Au pays des hommes intègres, la nomination du Premier ministre Tertius Zongo a provoqué un grand sentiment de joie dans le coeur de tous les Burkinabè.

La raison est que beaucoup de choses allaient changer dans les habitudes des citoyens burkinabè. Certains se sentiront lésés et d’autres animés d’une grande fierté et de joie. Les lésés sont ceux-là qui ont fait de la corruption et du vol leur travail au pays des hommes intègres. Le Premier ministre a fait de la lutte contre bon nombre de fléaux son cheval de bataille.

Qu’en est-il exactement de ce cri du coeur adressé à Monsieur Simon Compaoré et à Madame Séraphine Ouédraogo ?

Il s’agit d’attirer l’attention du maire central et du maire de l’arrondissement de Boulmiougou sur les dérives constatées au sein de cet arrondissement en ce qui concerne la gestion scandaleuse des parcelles. En effet, je suis une personne meurtrie dans sa chair car victime de spoliation et de mauvais traitement par quelques individus malintentionnés qui agissent dans la corruption et le vol au détriment des honnêtes citoyens. Souvent, il m’arrive de me poser cette question : "Est-ce que je suis Burkinabè ?"

Je demande que justice me soit rendue et que l’on me permette de disposer de ma parcelle.

Voilà quatre ans, c’est-à-dire depuis 2004, que j’ai été attributaire d’une parcelle dans la zone lotie du secteur 19, Rimkièta (Nonghin). Au commencement, cette parcelle avait été acquise au moment où la zone était non lotie. Jusqu’à l’attribution de la parcelle en 2004, le nom figurant sur les papiers est celui d’une dame. Jusque-là, le transfert de nom n’a pas encore été fait, étant donné qu’on m’interdit formellement de m’approcher de la parcelle qui me revient de plein droit.

Je suis confronté à des difficultés avec les soi-disant propriétaires terriens, en collaboration avec quelques individus de la mairie de Boulmiougou agissant dans l’ombre, afin de nuire aux intérêts des honnêtes citoyens.

Les pièces justificatives se rapportant à la parcelle figurent dans tous les registres de la mairie ainsi qu’au cadastre. La seule parcelle acquise après plusieurs années d’efforts est l’objet de convoitise de ces personnes sans pitié. C’est ainsi que la tension n’a cessé de monter au niveau des deux camps et que nous nous sommes rendus devant la commission de litiges des parcelles mais le problème n’a pas être résolu.

Après cet échec, j’ai saisi le premier adjoint au maire de Boulmiougou dans l’espoir de trouver une solution à mon problème.

Ensemble, nous, à savoir le premier adjoint et la commission d’attribution des parcelles, avons effectué un déplacement sur les lieux pour constat.

Après avoir vu la parcelle, le premier adjoint au maire et sa suite sont allés à la rencontre des propriétaires terriens.

A l’issue de cet entretien, il est ressorti que les jours qui suivaient, la mairie dégagerait une autre parcelle puisqu’il y avait des disponibilités pour résoudre le problème. A l’heure où j’écrivais ces lignes, c’est-à-dire 4 semaines après, rien n’avait été fait pour résoudre mon problème. Et je ne sais pas pourquoi.

Aujourd’hui, je me retrouve contraint de m’adresser au maire central Simon Compaoré et au maire de Boulmiougou, Mme Séraphine Ouédraogo, pour qu’ils fassent tout afin que l’on rende à "César ce qui appartient à César".

Beaucoup de Burkinabè sont victimes de situations similaires et je vous demande d’avoir pitié d’eux, de régler leur problème.

Monsieur le maire Simon Compaoré, nous vous soutenons dans le travail quotidien que vous faites pour résoudre les préoccupations des citoyens de la ville de Ouagadougou. Mais nous vous demandons beaucoup de vigilance car des individus malhonnêtes agissent autrement dans les arrondissements en ce qui concerne les parcelles. Il faut bouter ces personnes très loin pour espérer atteindre vos objectifs fixés car elles constituent une gangrène.

Le problème de logement est crucial dans la ville de Ouagadougou comme partout ailleurs et c’est dans le but d’y remédier que le gouvernement a lancé l’opération 10 000 logements sociaux pour que le maximum de Burkinabè aient un toit.

Instituteur de mon état en service à Sabou, je voudrais profiter de mon séjour à Ouagadougou, à la faveur des vacances, pour mettre en valeur ma parcelle. A défaut de me maintenir sur la parcelle qui me revient de droit, il faudra qu’on m’en trouve une autre parcelle ailleurs pour garantir ma propre sécurité après les différentes altercations.

Je sais compter sur votre disponibilité, monsieur le maire central de la ville de Ouagadougou et madame le maire de l’arrondissement de Boulmiougou, pour résoudre promptement le problème d’un instituteur victime de spoliation afin de le rétablir dans ses droits.

Sankara Amidou Instituteur certifié en service à Sabou

Le Pays

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