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<I> Confidences du week-end</I> : Du matériel destiné à une commune urbaine volatilisé

Publié le vendredi 1er août 2008 à 12h52min

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"Incompréhensible", "Inadmissible". Ce sont là quelques mots que ne cesse de prononcer depuis quelques jours un maire d’une commune urbaine du Burkina. La raison est que 10 tonnes de matériels divers (tables-bancs, lits médicalisés, fournitures scolaires, ordinateurs, ciment, etc.) que lui ont envoyées des partenaires du Nord pour la population de sa commune se sont volatilisées.

C’est au moment de régler les frais de transport pour lesquels la société de transit le harcèle que l’édile s’est rendu compte de la disparition du matériel. L’explication qui lui a été donnée est que la douane a vendu le matériel aux enchères en l’absence de tout élément permettant d’informer le destinataire de l’arrivée du matériel. Mais, à ce que l’on dit, du matériel comme des ordinateurs de bureau, des tables de consultation, du ciment, des baignoires, etc., ont éé prélevés avant la vente. Aujourd’hui, le maire ne sait plus où donner de la tête ou, plutôt, quoi dire à ses administrés à qui il a beaucoup parlé de ce matériel.


Pouytenga : SOS d’agents burkinabè d’une banque

Dans l’écrit ci-dessous, des agents burkinabè d’une banque de la place disent rencontrer des difficultés avec leur DG, quant à la perception de certains frais de fonctionnement.

"Nous venons par la présente vous faire part des difficultés que le personnel rencontre avec son nouveau directeur général. Depuis son arrivée, les mesures nouvelles sont prises tous les jours. Ces mesures vont même jusqu’au refus de changer les pneus usagés des véhicules de la banque, malgré le fait qu’il ait été alerté par tous les chauffeurs de la banque. Et par malheur, d’abord, c’est le directeur général adjoint qui fit un tonneau avec sa Land cruiser de fonction suite à une explosion en pleine circulation de ses deux roues. Puis, c’était au tour de l’assistant de l’auditeur interne d’être victime d’une explosion de roue lorsqu’il était en mission à Bobo.

Ce directeur général va même jusqu’à réduire les frais de mission de ses agents quand il ne refuse pas de les payer. Et pour cause, lors du décès d’un agent du service comptabilité, les parents ont décidé de transférer le corps à Bobo. Ce transfert a eu lieu le mercredi 11 juin et l’enterrement prévu pour le jeudi 12 juin. Ce directeur général a refusé de payer quoi que ce soit (même la prise en charge alimentaire) aux collègues (au nombre de trois) du défunt qui se sont rendus à Bobo le jeudi 12 juin à 4h, sous prétexte que lui n’a envoyé personne à Bobo, et ce sont ces agents qui ont décidé d’aller rendre un dernier hommage à leur collègue. Le comble de l’histoire est que le défunt a travaillé jusqu’au mardi 10 juin, et est décédé dans la nuit du mardi au mercredi, et l’on n’a pu savoir de quoi il est mort.

Pour finir, il décide unilatéralement de réduire tous les frais de mission, y compris ceux du directeur général adjoint, sous prétexte que les frais de fonctionnement sont élevés, alors que lui-même loge dans une villa à Ouaga 2000 dont le loyer fait 1 000 000 F CFA le mois. A cela il faut ajouter les factures d’eau, d’électricité et de téléphone de son domicile, sans son salaire qui avoisine les 5 000 000 F CFA le mois.

En fin de compte, bon nombre de collaborateurs trouvent un peu de racisme dans le comportement de ce directeur général, puisque ses compatriotes qui travaillent à la banque ne sont pas traités de cette façon.

Nous espérons que ce cri d’alarme du personnel sera entendu, car nous restons impuissants face à ce directeur général."


Commune de Kombissiri : usage de faux timbres !

Une sombre affaire de faux timbres appliqués sur les documents d’état civil défraye la chronique à Kombissiri. Selon un natif de la commune, il s’agit de souches de timbres communaux qui, depuis l’année dernière, sont utilisées par des agents de l’état civil en service à l’hôtel de ville de Kombissiri, pour établir des actes de naissance et bien d’autres documents délivrés par la mairie. Notre informateur précise aussi que dès lors que le bourgmestre de la commune de Kombissiri a été interpellé le 19 juillet dernier sur ce "deal", il a fait venir la police pour une perquisition jusque-là restée sans suite. Et depuis le 20 juillet, ces faux timbres auraient (heureusement) disparu de la circulation. Et depuis lors, les citoyens demandeurs de documents d’état civil sont contraints de se rendre à la perception de Kombissiri, pour se procurer les timbres communaux et revenir dans les locaux de la mairie pour se voir délivrer les pièces demandées. Notre interlocuteur prie le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) de chercher à voir clair dans cette affaire qui, selon lui, a absorbé une énorme somme d’argent au détriment du développement de la commune. Le maire de la commune de Kombissiri que nous avons joint au téléphone a avoué être bien au courant de l’affaire. Une affaire qu’il dit avoir aussi confiée à la police. Le maire regrette aussi le fait que beaucoup de bruit soit fait autour de l’affaire par ses opposants à la recherche du "sensationnel". Wait and see.


Pouytenga : un jeune homme agresse à la machette une infirmière

Un présumé fou a semé la panique au secteur 2 de Pouytenga, le 18 juillet, en blessant grièvement un agent de santé du district sanitaire de Pouytenga en campagne de distribution de médicaments contre le trachome. Selon les informations, l’auteur de l’agression, Hamidou dit Bicnic, un habitué des sites d’orpaillage, déclarait dans la matinée du 18 juillet dans une cafétéria qu’il allait perpétrer un meurtre car une dizaine de personnes menaçaient sa vie à domicile à Kondoulghin. Par la suite, il se résolut à mettre à exécution son projet. Pour cela, il alla se poster, à 8h, au carrefour de l’ONEA, en guettant les passants. Au passage des deux infirmières (Mmes Lankoandé et Zangha) qui sillonnaient la ville dans le cadre de la campagne de distribution de médicaments, il les interpella. Croyant à une personne qui voulait les médicaments, elles s’arrêtèrent et l’une d’elles, Mme Lankoandé, se positionna à sa hauteur. Sans mot dire, le jeune homme, impeccablement habillé, sortit une machette bien aiguisée de son pantalon et dit à l’infirmière qu’il va la tuer.

Puis il se mit à asséner des coups à la dame qui tomba de sa moto et commença à crier. Elle fut blessée aux membres, au genou et au dos. Le présumé forcéné, qui a eu le temps d’agresser tranquillement l’infirmière sans que personne ne vole à son secours, la laissa pour s’en prendre à une autre femme qui passait par là. Cette dernière aura des égratignures. Avec l’arrivée de la police sur les lieux, appelée par Mme Zangha, la blessée a été conduite d’urgence à l’hôpital pour des soins. Elle sera d’abord transférée à Koupéla puis à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Quant à l’agresseur, qui n’a pas fui ou opposé de résistance aux policiers, il a été maîtrisé et conduit au commissariat où, à ce que l’on dit, il ne serait pas un inconnu des registres. Nous apprenons par la suite qu’il a été déferré au parquet de Tenkodogo dans la matinée du samedi 19 juillet. En signe de protestation, les agents de santé du district sanitaire de Pouytenga n’ont pas été à leurs postes de travail du 18 au 20 juillet. Ils disent ne pas se sentir en sécurité à Pouytenga.


Site de Laongo : un compatriote refoulé pour une affaire de passeport

Un Burkinabè résident à l’étranger, en vacances à Ouagadougou, est allé récemment avec toute sa famille pour visiter le site de granite de Laongo. A la grande surprise du groupe, outre les prix d’entrée qui sont de 2 500 FCFA pour les étrangers et 1000 FCFA pour les nationaux, on lui fait savoir qu’il doit impérativement présenter son passeport avant d’accéder au site. Le compatriote lui fait comprendre qu’il est Burkinabè et qu’il n’y a pas de raison qu’il présente son passeport.

Mais son vis-à-vis n’a voulu rien savoir et a insisté dans sa demarche. "Si vous ne voulez pas me présenter vos passeports, alors retournez d’où vous venez", lance-t-il. Finalement, le compatriote, qui a refusé d’obtempérer, est retourné avec ses 5 enfants dont 3 sont issus d’une union mixte. Conséquence : l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) a perdu une somme de 7 000 F CFA, et une mauvaise publicité du pays a été faite. Inutile de décrire un instant la frustration de cette famille venue de milliers de kilomètres pour se faire refuser l’accès du site.


Mort de Sambo Joseph Sankara : 2 ans après, la famille s’en souvient

Le lundi 4 août prochain est la date anniversaire de la Révolution démocratique et populaire avec l’avènement du Conseil national de la révolution dirigé par le capitaine Thomas Sankara. Cette date du 4 août est desormais la date anniversaire du décès du père de ce dernier. En effet, c’est le 4 août 2006 que Sambo Joseph Sankara est décédé. Deux ans après sa mort, la famille Sankara se souvient de lui et a prévu des messes en sa mémoire le dimanche 3 août à 9h à l’église Sacré-coeur de Dapoya, et le lundi 4 août à 18h30 à l’église Jean XXIII.


Des agents de l’agriculture sans leur rappel

Sortis du Centre agricole polyvalent de Matourkou depuis septembre 2007, des agents de l’Agriculture sont toujours sans rappel (premier salaire). Ces agents sont sans moyen de travail ni argent pour survivre. Dans ces conditions, il va de soi qu’ils ne soient pas productifs sur le terrain. Ils demandent donc que l’Etat prennent en compte ces deux aspects importants car un agent de terrain sans moyen de déplacement ne peut bien travailler même s’il a son salaire.


Kampti : un gendarme tabasse un jeune homme

La section MBDHP du Poni a été invitée à dénoncer un cas de violence subie par Alassane Ouédraogo , un jeune homme de kampti âgé de 26 ans. Le jeune homme en question aurait été copieusement tabassé par un pandore (au domicile du gendarme) le 28 juillet dernier. Il lui reprocherait de courtiser sa nièce, une jeune fille de 19 ans, élève en classe de 3e. C’est du moins ce qu’a dit la victime sur son lit d’hôpital. Il a été en effet évacué à l’hôpital de Gaoua après les sévices subis, où il reçoit des soins et serait hors de danger. Cette situation aurait suscité la colère de plusieurs personnes qui avaient tenté de s’en prendre à la gendarmerie, avant d’y renoncer grâce à l’intervention du chef de brigade apprécié, semble-t-il, pour ses qualités humaines.


Problèmes d’électricité à Douna : le président du Faso interpellé

Le maire de la commune de Douna, Jean-Baptiste B. Soura, s’en ouvre au président du Faso dans la lettre ci-dessous, pour lui exprimer ses préoccupations à propos de l’électrifiation de la ville.

"Excellence Monsieur le Président

Après la calamité des inondations de 2007 survenues dans la région des Cascades et plus précisément dans la commune de Douna, voilà une autre calamité occasionnée par les humains. De quoi s’agit-il, Excellence Monsieur le Président du Faso ?

Excellence Monsieur le Président,

En mai 2006, la société EODA a été adjudicatrice du marché pour l’électrification de la commune de Douna pour un délai de (9) mois. Ce délai n’a jamais été respecté. Ce n’est qu’en mars-avril 2008 que la société a pu alimenter la ville juste pour deux (2) mois.

En effet, depuis le 21 juin 2008, un des transformateurs a dû céder, et ce jusqu’à ce jour. Excellence Monsieur le Président, à notre avis, les travaux ont été mal exécutés avec des lignes électriques à hauteur de bras, des travaux effectués sans tenir compte de l’avis des populations, des implantations effectuées assis dans les bureaux au lieu de vivre les réalisations sur le terrain.

Aussi, nous sollicitons de votre part et de votre gouvernement le retrait du dossier au profit de la Sonabel, car nous ne souhaitons pas vivre les cas de Mogtedo, Gayeri, Sébba, et le coût très élevé du kWh (plus de 150 F le kWh pour des paysans), alors que le courant est produit à partir d’une mini-centrale électrique dans la commune. Excellence Monsieur le Président, les populations demandent votre intervention pour la résolution de ce problème.

Veuillez croire, Excellence Monsieur le Président du Faso, nos meilleures salutations."


Bobo : un jeune se fait bastonner et meurt

Un jeune Bobolais est mort la semaine dernière à Bobo, après s’être fait copieusement tabassé par la foule. Tout serait parti de son de portable que Sayouba Ouédraogo (la vingtaine passée), c’est de lui qu’il est question, avait voulu faire transférer dans son portable. N’ayant pas pu s’entendre avec le jeune qui devrait faire le travail, Sayouba est rentré chez lui tout énervé. Il reviendra plus tard armé d’épée. Il aurait voulu en finir avec son vis-à-vis, mais celui-ci aurait réussi à bloquer son épée. Ayant échoué, le regretté s’en serait pris à l’ordinateur de son adversaire. Après quoi il s’est attaqué à une moto JC à côté, toujours armé de son épée.

Dépassés par son attitude, les gens se sont alors mis à sa poursuite mais personne n’osait véritablement s’approcher de lui. Il s’est alors dirigé vers l’hôpital Sourou Sanou. Et c’est là qu’on a pu se saisir de son épée et le tabasser. Il n’a pas succombé sur-le-champ aux nombreux coups de la foule. C’est quelques jours plus tard qu’il mourra. A ce qu’on dit, le jeune homme se droguait.


L’Autre Burkina/PSR a un an

A l’occasion du 1er anniversaire de la création de l’Autre Burkina/PSR, le parti organise deux manifestations à Bobo Dioulasso, le 4 août 2008, selon le programme ci-après :

1- Une conférence de presse à partir de 10h dans l’espace du jardin Kaboré au secteur 4 de Bobo Dioulasso, sur la vie du parti et les grandes questions nationales ainsi que les perspectives de changement dans notre pays. La question centrale étant « A quand un autre Burkina, autrement dit, un autre Burkina est-il possible » ?

2- Une manifestation sportive marquée par la finale de football entre des équipes de jeunes de la ville de Bobo Dioulasso dans l’après-midi à partir de 15h 30 sur le terrain du collège Jean-Paul Il.


Lutte contre la drogue : 4 kg de cocaïne saisie à Fo

La brigade mobile de douane de Fo, localité située à 95 km de Bobo Dioulasso, a saisi le 29 juillet de la drogue cocaïne estimée à 4 kg, et à plus de 400 millions de francs. La drogue était emballée dans des sachets de Vivalait mélangés avec de vrais sachets de Vivalait, pour tromper la vigilance des douaniers. Ce travail est l’œuvre de deux trafiquants nigérians Augustine et Celestin. Partis de Conakry, leur destination était le Nigeria. Le Burkina ne devait être qu’une terre de transit, au même titre que le Mali qu’ils avait déjà réussi à traverser sans accroc. Nous y reviendrons.


Tanghin : un jeune homme s’étouffe dans une citerne

Le 31 juillet 2008 a été un jour fatidique à Hamidou Sawadogo qui a trouvé la mort dans la citerne d’un camion à lubrifiant à la station Petrofa de Tanghin. Tout a commencé dans l’après-midi du mercredi 30 juillet dernier lorsque le propriétaire aurait confié la citerne à laver à Hamidou. Ce dernier, sur conseil de ses amis, se résolut à faire le travail le 31 juillet, juste le temps que le gaz comprimé dans les compartiments de la citerne s’évapore.

C’est ainsi que le jeudi matin, Hamidou Sawadogo qui avait été le seul à accepter le travail au regard des risques encourus, commença l’opération. Entré à l’intérieur de la cuve du camion une première fois, il en serait ressorti aussitôt, faute d’air. Il y aurait mis de l’eau, et entra de nouveau. C’et là qu’il a été trouvé asphyxié. Les sapeurs-pompiers n’ont pas pu réanimer la victime et c’est la police et le médecin légiste qui ont dû intervenir. Selon les informations recueillies sur les lieux du drame, Hamidou Sawadogo, qui n’était pas un employé de la station y était venu il y a quelques jours voir un de ses amis travaillant à la station, pour lui demander de l’aider à trouver du travail. Après le passage des sapeurs-pompiers et de la police qui a fait le constat, Hamidou Sawadogo, âgé de 25 ans, a été inhumé dans l’après-midi au cimetière de Toudbwéogo en présence de parents et du représentant de la société Petrofa.


UEMOA : Report d’une réunion des ministres

Des ministres chargés des questions de l’habitat et de l’urbanisme ainsi que des experts venus de l’espace UEMOA ont fait le déplacement de Ouagadougou pour prendre part à une réunion prévue le jeudi 31 juillet dernier, à 9 h. Mais ce n’est qu’aux environs de 9 h 40 que la délégation des ministres conduite par Vincent T. Dabilgou a fait son entrée dans la salle du Conseil des ministres, pour annoncer le report de la réunion. La raison, selon le ministre burkinabè de l’Habitat et de l’Urbanisme, est que beaucoup d’autres ministres et experts qui étaient attendus à cette réunion, n’ont pu faire le déplacement de Ouagadougou, en raison essentiellement de la grève à l’ASECNA. Le retard d’une quarantaine de minutes a été justifiée par la concertation préalablement tenue entre les ministres présents à Ouaga et qui a décidé du report de la réunion, eu égard à l’importance de l’ordre du jour.


APAC : les membres du nouveau bureau

L’Association des professionnelles africaines de la communication, section du Burkina, a procédé le 25 juin dernier au renouvellement de son bureau national. Le bureau est composé comme suit :

- Présidente : Marfama Sanogo

- Secrétaire générale : Dominique Nyaméogo

- Secrétaire générale adjointe : Hortense Zida

- Secrétaire à l’organisation : Abibata Koulidiaty

- Secrétaire adjointe à l’organisation : Odette Zida

- Secrétaire aux relations extérieures : Isabelle Tiendrébéogo

- Trésorière générale : Joséphine Nambane

- Trésorière générale adjointe : Anna Lucie Kéré

- Commissaires aux comptes

Kadidia Touré (1er commissaire) et Sylvie Yaro (2e commissaire)


CERFI : la conférence bimestrielle ce week - end

Dans le cadre de ses activités religieuses, le Centre d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) organise dans la matinée de ce dimanche 3 août à son siège, sis aux 1200 Logements (à côté des Editions "Le Pays"), sa traditionnelle conférence bimestrielle. Une conférence placée sous le thème, "l’Islam et les autres religions". Le conférencier du jour est Me Ahmed Simozrag, un averti des questions religieuses.


Yalgo veut protéger son barrage

En février dernier, une marche organisée par les populations de Yalgo pour protester contre le pompage de l’eau du barrage en saison sèche a été interrompue par la préfecture. Cette manifestation est passée inaperçue en son temps. Aujourd’hui, à la suite d’une tournée de la coalition burkinabè sur les activités minières Mine’Alert, les langues se délient pour exiger des contreparties au pompage par la mine d’or de Taparko de l’eau du barrage à défaut d’en construire la sienne propre. Le problème est posé par la population qui utilise l’eau pour la boisson et pour les activités agro-pastorales. L’arrivée de la mine est une pression supplémentaire sur cette ressource.


Un film sur Yagma

Un gala de projection du film "Notre Dame de Yagma" aura lieu le samedi 2 août, au ciné Neerwaya, à 15h 30. Il est placé sous la présidence de Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré, archevêque de Ouagadougou.


Sénégal : le chef de l’Etat tient des propos inquiétants concernant la liberté de la presse

Reporters sans frontières s’inquiète des récents propos de dirigeants sénégalais selon lesquels ils souhaitent renforcer les mesures de censure à l’encontre de la presse indépendante.

"Nous exprimons notre inquiétude suite aux discours tenus par le président Abdoulaye Wade et certains de ses ministres et députés. La répétition de propos virulents à l’encontre des médias indépendants ne peut qu’aggraver le climat d’hostilité qui règne entre la presse et le gouvernement. Nous appellons les autorités sénégalaises à respecter le travail des médias et à laisser faire l’organe de régulation ", a déclaré l’organisation.

Le 26 juillet 2008, au cours du journal télévisé de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), Farba Senghor, Secrétaire national du Parti démocratique sénégalais (PDS au pouvoir) a appelé ses militants à boycotter les médias soutenant l’opposition. Il a également demandé aux entreprises du secteur public et à l’Administration "de suspendre tous les contrats de publicité" avec ces médias.

Par ailleurs, au cours de sa visite à Chicago, à l’occasion de la réunion de l’Association des journalistes noirs des Etats-Unis, le président sénégalais Abdoulaye Wade est revenu sur l’affaire Boubacar Kalbel Dieng et Kamoyho Thioune, deux journalistes agressés par des policiers le 21 juin 2008 au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Pour le président, ce sont les journalistes qui ont provoqué la rixe. A la question de Rolin Martin, chroniqueur politique pour la chaîne CNN : " Monsieur le Président, est-ce que vous êtes prêt à déclarer solennellement que vous condamnez l’agression des journalistes ?" Abdoulaye Wade a répondu : " Qui est journaliste ? Ce sont des politiciens !" Il a ajouté que la plupart des journalistes étaient corrompus.

Reporters sans frontières avait déjà dénoncé, dans un communiqué daté du 26 juin 2008, le comportement brutal des forces de l’ordre sénégalaises envers les journalistes.


Décès de Youssef Chachïne : les condoléances du Burkina

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo, a adressé la lettre de condoléances ci-dessous à la famille de Youssef Chachïne, le cinéaste égyptien décédé.

"Messieurs, Mesdames,

C’est avec beaucoup de consternation que j’ai appris le décès de Monsieur Youssef Chahïne, cinéaste égyptien, cinéaste emblématique africain.

Cet Africain auteur de renommée, mondialement connu, laisse à la postérité une œuvre gigantesque qui restera gravée dans les annales du patrimoine cinématographique du continent.

Au nom du gouvernement burkinabè, de toute la profession cinématographique et audiovisuelle du Burkina Faso et en mon nom propre, j’adresse nos condoléances les plus attristées à la famille et aux cinéastes et hommes de culture égyptiens.

En Afrique, il incarnait le maillon fort du cinéma africain en Afrique du Nord, comme le doyen Sembène Ousmane en Afrique au Sud du Sahara.

Son indépendance d’esprit, son savoir-faire ont su imposer à ses œuvres une fraîcheur différente dont le cinéma africain a été bénéficiaire.

Qu’Allah le miséricordieux l’accueille et le récompense à la hauteur de tous ses bienfaits."


Banfora : un camp pour élever la foi

Le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) organise un camp national du 3 au 13 août 2008 à Banfora autour du thème : "A l’image de saint Paul, sois Apôtre, engage-toi et fais de la vie une eucharistie." Ce camp regroupera plus de 250 enfants et jeunes, garçons et filles, de 11 à 25 ans, venant du Burkina Faso, de pays voisins et de France. Par cette rencontre qui est l’un des temps forts du mouvement, le bureau national entend promouvoir les valeurs spirituelles, humaines, civiques, et cultiver le sens de la vie de foi, de la vie relationnelle et fraternelle, de l’unité, au-delà des différences, pour plus d’harmonie et de paix entre les hommes. A travers cette démarche, le Bureau national voudrait donner plus de chance aux enfants et jeunes mejistes du milieu rural, et de conditions modestes de prendre part à ce camp.


Bloc-notes

* L’Association pour la promotion de la jeunesse du Burkina (APJB) organise le 3 août, à 8 h à Kalgodin (Koubri), un camp de reboisement.

Le Pays

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