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<I>On Murmure </I> : La Maison du peuple rétrocédée à la commune de Ouagadougou

Publié le mercredi 30 juillet 2008 à 11h32min

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Kantigui a ouï dire que dans le cadre du transfert des compétences aux collectivités locales consacré par la loi sur la décentralisation, un arrêté conjoint des ministres de l’Administration territoriale, de la Culture, du Tourisme et de la Communication et des Finances a rétrocédé la Maison du peuple à la commune de Ouagadougou.

Selon la source de Kantigui, la signature officielle des documents y afférents aurait eu lieu, le mercredi 22 juillet 2008 dans l’enceinte de la Maison du peuple entre le secrétaire général du ministère de la Culture et celui de la commune de Ouagadougou. Pour marquer sa disponibilité et sa ferme volonté à faire de cette infrastructure ce que l’autorité centrale souhaite qu’elle soit, le maire Simon Compaoré a annoncé, séance tenante, un grand projet de réhabilitation du bâtiment. De même, il a procédé à la nomination d’un directeur en la personne de Noël Sourwèma, précédemment député à l’Assemblée nationale, puis conseiller technique du président du Conseil régional du Centre. Kantigui souhaite que la nouvelle Maison du peuple qui sortira de cette réhabilitation ait l’allure d’une salle de spectacles, digne de ce nom.


* Grippe aviaire, les USA et le Burkina s’arment

Kantigui a reçu une correspondance de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, l’informant qu’elle organise en partenariat avec le ministère burkinabè de la Défense, un atelier sur la capacité de réaction et de réplique en cas de pandémie de grippe aviaire. Il vous le livre in extenso.

Du 29 juillet au 1er août 2008, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Ouagadougou, le Centre pour le désastre et la médecine d’aide humanitaire (CDHAM) et le Commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique (USFRICOM), en partenariat avec le ministère de la Défense du Burkina Faso, conduiront un atelier sur la capacité de réaction et de réplique en cas de pandémie de grippe aviaire. Cet atelier de quatre (04) jours à l’hôtel Sofitel de Ouaga 2000 se composera de présentations par des médecins spécialisés du Centre de contrôle des maladies infectieuses, du CDHAM et de l’Institut de recherches médicales de l’armée américaine.

Des fonctionnaires des ministères de la Défense, de la Santé, des Ressources animales et des organisations locales et internationales seront représentés à cet atelier. L’objectif de cet atelier est d’éveiller les consciences sur les dangers d’une éventuelle pandémie de grippe aviaire. Pendant les trois premiers jours de la conférence, les participants suivront différentes présentations sur la gestion de la santé publique pendant une pandémie, le contrôle des infections et les évaluations en laboratoire, ainsi que d’autres sujets aussi pertinents. Le dernier jour du programme, le CDHAM conduira un exercice de table ronde pour permettre aux participants de mettre en pratique des stratégies de réponse en cas de pandémie. Non seulement les participants bénéficieront d’une forte connaissance de base sur les dangers qu’une survenue de la grippe aviaire pourrait poser dans la région, mais aussi, ils auront eu l’opportunité d’établir des relations professionnelles étroites avec leurs homologues d’autres ministères et organisations internationales. Cet atelier, sponsorisé par l’USAFRICOM, représente l’une des nombreuses facettes des activités de coopération militaire entre les Etats-Unis d’Amérique et le Burkina Faso.


* Escroquerie passive à la division fiscale de Sig Noghin

Kantigui a ouï dire qu’un usager de la division fiscale de l’arrondissement de Sig-Noghin, dans la commune de Ouagadougou a été surpris de voir qu’une prestation payante n’est pas assortie d’un reçu dûment établi. Cet individu qui voulait acheter une parcelle avec un habitant de cet arrondissement a voulu s’assurer que ce monsieur est bel et bien attributaire du lot indiqué. Quand il s’est alors rendu à la division fiscale. Après les vérifications attestant que le vendeur est bien le propriétaire, l’agent fiscal demande de payer deux mille (2000) comme frais de vérification. Quand l’usager s’est exécuté, il a réclamé un reçu. Déboussolé par cette demande, l’agent fiscal a alors pris une feuille pour établir un reçu manuscrit. Face aux protestations de l’usager, son argent lui a été remboursé. Kantigui voudrait alors savoir si la vérification de la localisation et du propriétaire d’une parcelle est une prestation payante ou pas.
Car deux mille (2000) francs peuvent à priori paraître une somme infime mais l’usager n’était pas seul. Il y avait une vingtaine d’autres qui attendait, sans parler de leurs prédécesseurs. Cette pactole pourrait bien servir aux caisses de l’Etat si la prestation est légalement payante. Question de savoir.


* Les premiers diplômes de l’Université de Koudougou ce samedi 2 août

Il est parvenu à Kantigui que c’est ce samedi 2 août 2008 que l’Université de Koudougou (UK) délivre ses premiers diplômes universitaires. Il sera remis ce jour-là, aux étudiants en fin de cycle, les diplômes de DUT dans les options finances-comptabilité et secrétariat de direction. Selon les sources de Kantigui, des diplômes de Licence en sciences économiques et gestion seront également remis aux premiers étudiants des filières Economie et sciences de gestion, économie agricole et environnement et analyse des politiques économiques. Toujours dans la même dynamique, les premières attestations des DEUG I et II seront remises. Kantigui a appris que cet important événement, premier du genre dans la vie de l’UK, sera placé sous le très haut patronage du Premier ministre, Tertius Zongo et la présidence des deux ministres en charge de l’Education de base et de l’Enseignement secondaire. La cérémonie sera parrainée par le directeur général de la SONABHY, Jean Hubert Yaméogo.


* Une Journée de partage et de l’enfance au Passoré

Kantigui a ouï dire qu’une Journée de l’enfance et de partage se tiendra à Yako, le 21 août prochain. A l’initiative de Ousseïni Fayçal Nanéma, ex-membre du parlement des enfants, cette journée vise à résorber un tant soi peu les problèmes des enfants défavorisés de la province.Ce, notamment, par le biais de leur insertion dans le système éducatif. 100 enfants sont visés dans un premier temps avec une prise en charge de 50 000 F CFA par enfant.
Les initiateurs comptent sur l’appui de toutes les bonnes volontés pour les aider à relever ce défi qui n’est que la mise en œuvre de l’axe un du programme quinquennal du président du Faso, à savoir la valorisation du capital humain.


* Que se passe-t-il à l’ONATEL de Gounghin ?

Kantigui a entendu dire que plusieurs abonnés attendent d’être connectés à leurs correspondants. En effet, depuis la pluie du 19 au 20 juillet 2008 où Ouaga a connu plus de 65 mm d’eau, ces abonnés ne reçoivent plus de communications à cause des lignes qui ont connu des dérangements. Avec environ cinq (5) véhicules de dépannage, espérons que les techniciens s’affaireront à réparer au plus vite ces désagréments. Pour l’instant, une semaine après, ces clients attendent toujours et défilent tous les matins à l’ONATEL de Gounghin.


* Conseil mondiale de l’indicamètre et du panafricanisme (COMIPA) : le Burkina Faso présent à l’installation du président

Kantigui ressent chaque fois une fierté légitime lorsque son pays (Burkina Faso) ou l’un de ses compatriotes est honoré. Ce fut le cas quand il a appris que le ministre burkinabè de la Jeunesse et de l’Emploi (MJE), Justin Koutaba, a fait partie des ivnités d’honneur lors de l’installation officielle du Dr. Antonio Marino, président du Conseil mondial de l’indicamétrie et du panafricanisme (COMIPA), section d’Italie. La cérémonie s’est tenue le 11 juillet 2008 à Milan (Italie). Elle a enregistré la présence de deux (2) ministres africains : le ministre de la Solidarité et des Victimes de guerre de la Côte d’Ivoire, Louis André Dakoury Tabley et le MJE du Burkina Faso.

Ont été également présents, des responsables de la diaspora ivoirienne ainsi que l’inventeur de la science indicamétrique, le Pr. Moustapha Diabaté. Selon les informations parvenues à Kantigui, les ministres ivoiriens et burkinabè ont pris la parole à la cérémonie d’installation pour traduire leur joie et leur fierté de voir un africain créer une science qui puise l’essentiel de sa substance de la cullture africaine. Ils ont félicité chacun, le professeur Diabaté pour cette découverte scientifique qui apparaît comme une bouffée d’oxygène pour les Etats africains. Pour les ministres Koutaba et Tabley, "l’indicamétrie permettra d’humaniser le monde, car, toute découverte scientifique est universelle". Ils promettent aussi de porter un écho favorable au niveau des sphères de grandes décisions pour la promotion de l’indicamétrie.

A la clôture de la cérémonie, le Pr. Diabaté qualifie le rendez-vous d’Italie d’historique. Il a livré aussi l’information selon laquelle "le Burkina Faso a reçu un financement de la Banque mondiale pour construire le Centre Ki-Zerbo pour l’indicamétrie et le développement multicapacitaire de l’Afrique". Le pays abritera le siège régional de l’indicamétrie a appris Kantigui.


Les "flics" reboisent Kosyam

Kantigui a été heureux d’entendre que la police nationale du Burkina prend d’assaut l’espace présidentiel de Kossyam pour mettre en terre plusieurs milliers de plants aujourd’hui 30 juillet à partir de 8 h. Cette opération entre en droite ligne dans la vaste campagne de reboisement entreprise par les corps para-militaires. En effet, après les agents des Eaux et forêts qui ont ouvert le bal comme pour dire qu’à "tout seigneur tout honneur" et les douaniers, c’est au tour des hommes du commissaire Rasmané Ouangrawa de mettre la main à la pâte.

Ainsi, 2 010 caïlcédrats, 808 flamboyants, 200 nérés, 500 bliziasabida et 3 437 acacias reverdiront l’espace présidentiel de Kosyam. L’objectif des corps para-militaires à travers cette campagne est d’aider le gouvernement burkinabè dans sa politique de reboisement afin de lutter contre la désertification et freiner l’avancée du désert. Une initiative que Kantigui salue à sa juste valeur. En tous les cas, elle invite tous les différents secteurs d’activités à emboîter très vite le pas des corps para-militaires car le Burkina Faso en a vraiment besoin.

Kantigui

Sidwaya

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