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Gestion des communes : Ces maires indélicats !

Publié le vendredi 18 juillet 2008 à 12h28min

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On pouvait penser, et avec juste raison, qu’étant des fils de la région, les maires allaient administrer les villes au seul intérêt de leurs habitants. Se mettre ainsi au service exclusif du bien collectif et contribuer par leur action de proximité à réconcilier le citoyen avec la politique. Hélas, une année seulement après la mise sur orbitre de la communalisation intégrale, on déchante déjà face au nombre, à notre avis, trop excessif des maires qui barbotent dans les eaux sales de la magouille. Désespérant !

L’erreur de gestion est humaine, l’apprentissage d’une fonction peut se comprendre, mais la majorité des cas révèle surtout des actes délibérés de malversations crapuleuses. Dans de telles situations, que peut faire l’autorité centrale si ce n’est de sévir, surtout lorsque toutes les voix appellent à l’unanimité à l’exigence partout de bonne gouvernance.

Aussi, que ces indélicats soient ou non du parti majoritaire, qu’ils aient ou non pour « parapluie » un « mogo puissant », la tendance se doit d’être à la fermeté. Parce qu’il ne saurait y avoir de complaisance devant la misère que font subir à des populations attendant monts et merveilles de l’érection de leur patelin en mairie, des bandits politiques. Pour une raison encore mystérieuse, nombre de politiciens pensent qu’ils peuvent par leur position gérer le patrimoine collectif tel le champ de leur géniteur. Face à ce phénomène, la courageuse volonté du ministère de tutelle, de sévir sans faiblesse est à encourager.

Même si dans tout univers existent des brebis galeuses, il convient que les partis politiques soient un peu plus regardants sur le recrutement de leur personnel. Et qu’ils élaborent des codes d’honneur que chaque postulant s’engage à respecter et le cas échéant, de s’attendre à subir les « foudres » des instances du parti.

Souleyman KONE

L’Hebdo

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