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<I>Pot-pourri</I> : Il empoisonne son père pour l’héritage

Publié le vendredi 18 juillet 2008 à 13h28min

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Un jeune homme de 22 ans a tenté d’empoisonner son père sexagénaire afin de pouvoir jouir des biens de celui-ci. Les faits se sont passés en Côte d’Ivoire. Sans nager dans l’opulence, le père tire son épingle du jeu grâce à sa plantation de 5 ha de cacao. Mais ce vieil homme, pour des raisons connues de lui seul, n’a plus foulé le sol burkinabè depuis quatre décennies. Il vit depuis trente ans en concubinage avec une femme ivoirienne qui lui a donné un garçon et deux filles.

Seul garçon de la famille, l’enfant sait très bien que la plantation doit lui revenir à la mort de son père, ses soeurs s’étant toutes mariées. Mais puisque la mort de son père avance à pas de caméléon, il entreprend de précipiter les choses. C’est ainsi qu’il décida de mettre son projet à exécution. Premier sur le lieu de travail (à la plantation) contrairement à ses habitudes, il prépara un ragoût de tarot bien assaisonné qu’il proposa à son père. Lorsque le vieux voulut mettre la première poignée dans sa bouche, il sentit une odeur de parfum très piquante. Son instinct lui recommanda de ne pas consommer. Sans mot dire, il alla au milieu de la plantation creuser un trou, y déversa toute la nourriture, le referma avec de la terre et des feuilles mortes et remercia son fils pour le succulent repas.

Des heures passèrent et l’enfant ne constata aucun malaise chez son père. Un, deux, trois, quatre jours passèrent et le père était toujours bien portant.

Furieux, l’enfant s’en prit violemment au féticheur. Celui-ci lui avait remis une potion pour tuer le père contre la somme de 100 000 F CFA. Il y eut une vive discussion et l’affaire fut portée devant le chef du campement. L’enfant, pour justifier son emportement, prétendit que son vis-à-vis lui était redevable de 100 000 F CFA. A la question de savoir dans quelles circonstances et devant quels témoins ce prêt avait été fait, le féticheur passa aux aveux pour éviter de rembourser la somme. Le père sait désormais que son fils n’est qu’un assassin et l’enfant confie que c’était à la demande de sa mère qu’il avait tenté le meurtre tout simplement parce que la "vieille" a appris que le "vieux" aurait enceinté une Libérienne. Le féticheur, pour sa part, a reconnu qu’il avait seulement besoin d’argent sinon, il n’était pas en mesure de trouver un tel poison. Le vieux qui a décidé de "laisser pour lui à Dieu" a souhaité que l’affaire ne franchisse pas la lisière du campement mais sa femme est purement et simplement répudiée. "Pars avec tous les enfants, je t’en fais cadeau", a-t-il martelé devant le chef.


3 000 sacs de vivres saisis à Kanchari

17 camions plein de vivres, en provenance de Bobo Dioulasso, sont saisis par la douane burkinabè à la frontière burkinabo-nigérienne. Ces camions, qui contiennent plus de 3 000 sacs de vivres composés de 625 t de maïs et 325 t de sorgho, sont depuis une semaine en stationnement à Kanchari. Le motif de la saisie de ces camions est que le carnet de transit établi par un certain Moussa Koné, transitaire de son état à Banfora, est faux. Le carnet de transit que le transitaire faussaire a établi montrait comme provenance des vivres la Côte d’Ivoire, précisément la zone rebelle. En plus de cela, le document présentait des irrégularités. En effet, au niveau des trois signatures apposées au bas dudit document, le faussaire a utilisé le même cachet. En vérité, les vivres ont été achetées par des Nigériens à Bobo Dioulasso et non en Côte D’Ivoire, comme l’indique le carnet de transit.

Actuellement, les autorités douanières du Burkina ne savent pas s’il faut ramener les 17 camions à la case de départ ou les laisser rentrer au Niger.

Quant aux douaniers nigériens, ils ont demandé à leurs collègues burkinabè de laisser passer les camions. Des voix s’élèvent même au Niger, invitant les autorités politiques de ce pays à faire pression sur le Burkina pour qu’il libère les camions. Pour bon nombre de Nigériens, le Burkina veut les affamer en cette période de vie chère et de soudure en agissant de la sorte. Le ministère du Commerce du Burkina n’avait pas encore réagi au moment où nous tracions ces lignes. Quant au transitaire faussaire, il médite actuellement sur son sort à la prison de Banfora.


Politique : un nouveau parti est né

L’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD) est un nouveau parti politique reconnu par l’arrêté n°2008-0038/MATD/SG/DGLPAP/DAPCR du 6 mai 2008.

Comme parti politique, l’ASDD a pour objectif d’accompagner et de renforcer le processus démocratique en cours au Burkina Faso. Il est présidé par Rodrigue K. S. Kpoda.


Commune rurale de Kyon : le PDP/PS suspend sa participation

Les conseillers municipaux du PDP/PS Emmanuel Badolo (Pô), Babo Bamouni (Kado), Bernard Bayili (Essapoun), Jean Fulgence B. Badolo (Edioun/Epara), Sophie Kandolo/Essapoun) et Fousseni Dango (Poa) sont les signataires de cette lettre adressée au maire de Kyon, dans laquelle ils annoncent la suspension de leur participation au conseil municipal.

"Monsieur le Maire,

Nous, conseillers municipaux du PDP/PS, après avoir observé le mode de gestion scandaleux de la mairie dont vous êtes le 1er responsable, qui se caractérise par les bavures suivantes :

- La non-implication des fils et filles de Kyon vivant à Ouaga et dans d’autres villes du Burkina aux activités du développement de la commune.

- La mauvaise gestion des dons des sinistrés des dernières pluies de l’année 2007 : vous et votre adjointe Kando Ezonma aviez monopolisé et distribué de façon opaque les vivres et les semences destinées aux sinistrés.

- Le manque de transparence dans votre gestion en général : qu’est-ce qui est advenu des cotisations faites par les conseillers pour soutenir les sinistrés ? quel compte rendu aviez-vous fait de la subvention de l’Etat à l’achat de l’équipement de la mairie ?

Comment est gérée l’ambulance du CSPS dont vous vous êtes appropriés la gestion en lieu et place du COGES ?

- Votre manque d’amour pour la commune et ses populations qui s’est manifesté par votre indifférence face au décès et aux catastrophes causées par les pluies à Kado et à Essapoun. Nous avons malheureusement déploré que vous n’aviez pas levé le petit doigt pour appeler au secours des populations en dangers.

Vous n’avez même pas présenté de façon officielle vos condoléances aux familles éplorées.

- Votre manque d’initiative et votre démotivation face aux intérêts de Kyon : à la rencontre avec le 1er ministre à Oudou, vous étiez le seul, parmi les 10 maires, à ne vous être pas donné la peine de nous y rendre afin de plaider la cause des misérables mais braves populations de Kyon.

- La mauvaise gestion des frais de carburant pour assister aux conseils, où il faut attendre plus d’un mois pour se voir rembourser 2 000 F CFA.

- Nous taisons expressément d’autres frustrations ressenties par la population parce qu’elles touchent à votre vie privée.

Face à ces frustrations et à cette gestion moribonde et floue de la commune, nous venons par la présente vous informer de notre décision à suspendre notre participation aux conseils municipaux afin de décliner toute responsabilité portant atteinte aux intérêts de Kyon.

Nous vous souhaitons bonne réception. Recevez nos salutations distinguées."

Kyon, le 13 avril 2008


Rumeur de pollution à Youga : la mine rassure

Ce matin, une délégation venue du Ghana sera reçue par les responsables de la mine de Youga. Cette visite un peu particulière fait suite à une rumeur de pollution des eaux par les rejets de l’usine de traitement de la mine. Des experts des ministères des Mines et de l’Environnement sont également de la partie afin de lever toute équivoque face à une information qui n’est pas avérée, selon le directeur de la mine. Tous les prélèvements et les analyses montrent qu’il n’y a aucun risque de pollution, selon le directeur de Burkina Mining Compagny. La teneur en PPM dans le troisième bassin, duquel s’est échappée l’eau, est nulle. Et selon le DG, avec cette teneur, il n’y a aucun risque ni pour les pissons ni pour les animaux Les pluies abondantes dans la zone sont à l’origine de la fuite dans la nature des déchets. Les rejets du troisième bassin, selon les explications de la mine, sont recyclés pour être réutilisés par l’usine de traitement La direction de la mine assure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure et que des dispositions sont en train d’être prises afin d’agrandir le troisième bassin.

A l’origine, la partie ghanéenne s’était plainte de morts d’animaux dues au cyanure qui se serait échappé de la mine. Du coup, les gens du village de Youga ont demandé à la mine de ne plus arroser la brettelle entre leur village et la mine avec les rejets du troisième bassin.


Installation du gouverneur des Cascades : une ruée vers Banfora

C’est demain, 19 juillet, que le nouveau gouverneur de la région des Cascades sera officiellement installé par le ministre en charge de l’Administration territoriale. Pour cette cérémonie solennelle, Fatimata Legma bénéficiera du soutien de nombreuses personnes. Ainsi, un grand convoi quittera la Côte d’Ivoire pour rallier les Cascades en vue de soutenir le nouveau gouverneur. Ce convoi est organisé et pris en charge par un natif du Centre-Nord (Kaya) qui a positivement apprécié le travail abattu par Fatimata Legma dans la région qu’elle a gouvernée 4 années durant. Sur cette même note de satisfaction, une forte délégation du Centre-Nord avalera près de 600 kilomètres pour aller témoigner la gratitude des populations du Sanmatenga, du Namentenga et du Bam à leur désormais ex-gouverneur.


Fin de saison difficile pour l’USY

L’Union sportive du Yatenga (USY) a du mal à terminer sa saison. A une journée de la fin du championnat, les joueurs ont boudé les entraînements, faute de primes et de salaires. Après les remous qui ont conduit à la suspension de l’entraîneur Moïse Oura, l’heure est à la chasse aux sorcières entre dirigeants et joueurs. Ce sont bientôt les vacances et chacun réclame son dû. Pour rappel, l’USY a assuré le maintien en D1, mais les dirigeants doivent revoir leur façon de gérer le club à l’avenir.


Commune rurale de Saaba : qu’est-ce qui fait courir le maire ?

La suspension du maire de Saaba et de son 1er adjoint fait couler beaucoup d’encre et de salive dans les lieux publics (bars, cabarets, restaurants...). Si, pour une large majorité, la décision suspendant le maire Henri Ouédraogo et son 1er adjoint se justifie fondamentalement au regard de la gravité des faits, d’aucuns vont plus loin en demandant que le maire réponde de ses actes conformément aux textes en vigueur. Au regard de l’importance des fonds collectés et dilapidés, ils jugent nécessaire que le ministère de l’Administration territoriale approfondisse les investigations dans la commune rurale de Saaba, car d’autres faits graves émanant de la gestion de la commune auraient pu échapper à la vigilance de l’équipe chargée de diligenter l’enquête.


CMA de Yako : persistance de la divagation des animaux

Alors que l’on pensait le phénomène récurrent de la divagation des animaux fini, avec la construction de la clôture de l’hôpital de Yako, c’est avec étonnement que l’on constate le contraire dans ce haut lieu de la santé humaine. Tous les espaces herbacés du CMA sont envahis par des ovins, des caprins et des porcs qui ont désormais accès au domaine hospitalier par la grande porte, au même titre que les malades et leurs accompagnants. A qui la responsabilité ? En tout état de cause, on peut accuser le dispositif mis en place par les responsables du CMA qui paraît inefficace. A cela s’ajoute la hauteur de la clôture jugée basse, ne pouvant empêcher surtout les caprins de l’enjamber. Le MCD et ses collaborateurs sont donc interpellés afin que la nuance entre les hommes et les animaux soit faite en matière de soins médicaux.


L’EFO boucle le championnat en beauté à Bobo

Tous les gourous de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) seront dans la ville de Sya ce week-end pour jubiler avec les joueurs et les supporters bleu et blanc. De Lazarre Banssé à Arthur Kafando en passant par Kassoum Ouédraogo Zico, personne ne manquera le rendez-vous de Bobo où l’EFO livre son dernier match du championnat contre l’ASFB. Déjà sacrée championne de la saison depuis la 25e et avant-dernière journée, l’EFO a prévu casser la baraque à Sya à l’issue de ce match. Tout est déjà fin prêt pour cela et des convois quitteront la capitale pour rallier Sya.


Téléphonie mobile : les préjudices des appels manqués non signalés

A travers le texte ci-dessous, la société de téléphonie mobile TELMOB est interpellée par un de ses clients, Ismaël Ouédraogo, sur les appels manqués sur le portable qui ne sont plus signalés par SMS depuis un certain temps.

Je voudrais, par le présent écrit, exprimer mon soutien à la politique de modernisation des prestations de Telmob et par la même occasion interpeller les dirigeants par rapport à un certain nombre de mes préoccupations. En effet, je suis au 70 23 28 42 depuis plus de 7 ans. Pendant tout ce temps, nous avons suivi de bout en bout les différentes mutations institutionnelle et technique opérées dans le cadre de cette société. Toute chose qui confirme, si besoin en était, sa place de 1er réseau cellulaire au Burkina dont l’objectif, fondé sur la prise en compte de la dimension sociale, est de soulager ses clients par ces temps de vie chère à travers l’octroi régulier de bonus allant jusqu’à 100%, les appels gratuits au cours de certains week-end et la mise en fonctionnement de son kit fan avec lequel nous continuerons à progresser ensemble.

Cependant, convaincu que la direction de Telmob est toujours attentive aux préoccupations de sa clientèle, je voudrais rappeler à ses dirigeants que beaucoup de clients ne reçoivent plus de SMS leur indiquant les appels manqués et ce, depuis belle lurette.

Je suis de ceux qui sont dans cette situation. Cette défaillance technique est préjudiciable à bien des égards car une fois qu’un correspondant n’arrive pas à vous joindre, vous êtes dans l’impossibilité de le rappeler. Personnellement, j’en ai déjà payé les frais et je l’ai fait savoir au service clientèle qui m’a toujours servi des propos du genre "nous sommes là- dessus" pour finir par "certains numéros ne sont pas concernés" et ce, depuis 3 mois. Ces numéros qui ne sont pas concernés l’ont été sur la base de quel critère ? L’ancienneté ? La valeur cumulée des cartes rechargées par mois ? Ou par un coup de chance ?

En tous cas, je vous saurai gré de bien vouloir trouver une solution définitive à ce problème qui nous prive d’informations capitales pour nos affaires et pour nos relations sociales. Telmob, nous progressons ensemble dans un esprit de partenariat ouvert aux critiques constructives et merci pour votre générosité constante à l’endroit de votre clientèle.


Fête du poulet : organisations en assemblée générale

Les dépositoires du célèbre label national de gallinacés que sont les poulets de Poa, réunis au sein de l’association Action vitale, se retrouvent ce dimanche 20 juillet 2008 dans la matinée en assemblée générale, dans les locaux de la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Les membres de l’association dont la majorité est composée de ressortissants de la commune rurale de Poa (province du Boulkiemdé) vont se pencher au cours de cette 3e assemblée générale ordinaire sur le bilan du mandat du bureau sortant, la révision des textes et le renouvellement du bureau. Il sera également question des mécanismes à mettre en oeuvre pour redynamiser l’organisation de la fête du poulet.


Crise universitaire : des femmes leaders s’engagent

Face à la crise qui secoue l’université de Ouaga depuis un certain temps, aucune initiative n’est de trop. Un certain nombre de femmes leaders et bien connues veulent s’engager à mener des actions en direction des autorités politiques et de la première dame. On apprend que par exemple des rencontres ont eu lieu avec Mme Jacqueline Ki-Zerbo, Mme veuve Lucie Kaboré, Mme Marie Louise Nignan, présidente de la coordination des associations féminines, Mme Suzanne Coulibaly, ancienne députée PDP/PS, Mme Marie Madeleine Ouédraogo, ancienne députée CDP, Mme Demba Fofana. Pour ces personnalités, aujourd’hui, ce sont les considérations humanitaires qu’il faut mettre en avant puisque depuis la fermeture des cités et des restaurants, de nombreux étudiants vivent dans des conditions précaires. L’initiative qui ne cherche pas à trancher la question de la responsabilité a été imaginée lors d’une formation du National democratic Institute (NDI) au profit de militantes de partis politiques en juin dernier et que Marlène Zébango (vice-présidente de l’UNDD) avait évoquée lors de sa communication.


Arrivée du SG de l’UCIP : les communicateurs catholiques s’activent

Dès le 26 juillet prochain, les communicateurs catholiques du Burkina réunis au sein de l’UCAP accueilleront un des patrons du bureau mondial des communicateurs catholiques. Il s’agit du secrétaire général, l’Indien Joseph Calstas-Chittilappilly. Mandaté par le bureau de l’UCIP (Union catholique internationale de la presse), M. Calstas viendra s’entretenir avec les autorités du Burkina (religieux et politiques) en vue de préparer judicieusement le congrès mondial des communicateurs catholiques que notre pays aura le privilège d’abriter en 2010. C’est dans ce sens que ce week-end ne sera pas de tout repos pour les membres de l’UCAP-Burkina qui se retrouvent demain 19 juillet dès 8h au Centre national cardinal Paul-Zoungrana pour une assemblée générale extraordinaire.


Année scolaire : des élèves invités à faire le bilan

Il se tient du 16 au 19 juillet prochain au sein de l’Université libre du Burkina (ULB) et au centre Jean-Paul (pour l’hébergement) le Camp d’étude, de réflexion et de détente (CERD). L’équipe d’organisation, composée d’enseignants, de sociologues, de psychologues, de philosophes, etc., réfléchit avec les élèves sur leur travail scolaire, leur vie affective, leur vie en famille et avec les amis. Des activités culturelles pour agrémenter le camp sont prévues. Il s’agit de visites guidées et de découvertes de sites, de projections de films, de soirées culturelles, etc. Le CERD est une activité du Plan d’appui au développement économique, social et culturel (PADESC-Burkina) qui s’est assigné entre autres objectifs ceux d’aider les élèves et les étudiants à acquérir une bonne méthodologie de travail et de contribuer à la formation intégrale des adolescents et des jeunes.


BLOC-NOTES

. AG du comité d’organisation du cinquantenaire de l’école primaire publique A de Boussouma/Sanmatenga, le 19 juillet à partir de 9h au Centre de loisirs de Boussouma.

Ordre du jour : préparatifs des 50 ans de l’école.

Le Pays

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