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Mairie de Ouagadougou : différend autour de l’ascenseur

Publié le mercredi 23 juin 2004 à 09h25min

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Le bâtiment abritant la mairie de Ouagadougou (hôtel de ville), a été réhabilité. C’est connu et c’est visible.
Le relookage a même coûté 1 milliard 50 millions de francs CFA. C’est connu également. L’immeuble est resplendissant, et ce n’est point un secret pour les Ouagalais qui en sont fiers.

Mais là où le bât blesse, c’est l’état dans lequel se trouve l’ascenseur installé à l’occasion de la restauration de l’hôtel de ville. Il en est de même du nouveau groupe électrogène qui alimente la mairie. En effet, Kantigui a ouï dire que lors des débats qui ont marqué le dernier conseil municipal de la ville de Ouagadougou, le cabinet d’architecture aurait remis en cause la fiabilité de l’ascenseur installé par le Groupe Fadoul. Idem pour le groupe électrogène.

L’ascenseur actuel, de type hydraulique, aurait été préféré à l’époque des travaux, malgré des appréhensions affirmées ouvertement, à celui de type électrique. Certaines personnes avaient en effet, fait des plaidoyers en faveur de l’ascenseur de type hydraulique.

Et pourtant, aujourd’hui, face aux limites visibles de cet ascenseur, il semble qu’il eut fallu écouter plutôt les voix de ceux qui tout naturellement, avaient porté leur choix sur celui de type électrique.

D’où des interrogations ça et là ...

En ce qui concerne le groupe électrogène, Kantigui a ouï dire que certains bruits qu’il émet, lors de ses mises en état de marche, suscitent beaucoup d’inquiétude du côté de certains spécialistes, d’autant plus que ce groupe électrogène est supposé être neuf.

Voilà qui a donné à faire couler beaucoup d’encre et de salive au dernier conseil municipal de Ouagadougou, d’autant plus que le dialogue constructif entre la mairie et le Groupe Fadoul ne semble pas pour le moment pas, être engagé afin que celui-ci procède hic et nunc au remplacement de l’ascenseur et du groupe électrogène, à la satisfaction des contribuables.

Et cela, avant de recevoir la dernière tranche de paiement, estimée à plus de 200 millions de francs CFA, que la mairie de Ouagadougou doit lui verser ...

Attendons de voir. En tout cas, Kantigui souhaite que cette affaire trouve solution dans la transparence et le respect des intérêts du contribuable burkinabè.


* Le CSI appelle à plus de vigilance dans le traitement de l’information

Objet : Encouragements à plus de professionnalisme

Le président

A

Monsieur le Directeur Général des Editions Sidwaya

Monsieur le Directeur Général

Le Conseil supérieur de l’information se félicite de la médiation conduite par l’Observatoire national de la presse dans le différend qui opposait votre journal à Maître Appolinaire Kyélem.

L’issue heureuse de cette médiation nous réconforte et interpelle tous les professionnels de la communication et surtout ceux de votre organe à être désormais plus vigilants dans le traitement de l’information.

Tout en vous souhaitant bonne réception, je vous prie, Monsieur le Directeur Général, d’agréer l’expression de mes meilleures salutations.

Ouagadougou, le 17 juin 2004

Luc Adolphe TIAO
Officier de l’Ordre national


* Code de bonne conduite : les organisations de la société civile en mouvement

Kantigui apprend de source sûre, que samedi 19 juin 2004, s’est tenue au Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), une rencontre du Comité national de suivi du code de bonne conduite des OSC (Organisation de la société civile) du Burkina.

Sous la présidence effective du Pasteur Samuel Yaméogo, cette première du genre après l’assemblée générale de mise en place dudit comité, a permis à ses 9 membres d’échanger autour des points suivants :

- les objectifs principaux du Comité national de suivi ;

- esquisse d’élaboration d’un programme d’activités à partir des suggestions et propositions ;

- divers.

En ce qui concerne le premier point, Kantigui constate que les participants ont adopté l’objectif principal suivant : opérationnaliser le code de bonne conduite et le Comité national de suivi (CNS).

Ensuite, les participants ont fait le point de la diffusion du code de bonne conduite depuis l’assemblée générale de mise en place du CNS. Il en ressort que des actions de diffusion ont été entreprises à travers des rencontres de restitution organisées par les coordinations des caucus dans certaines régions.

Ils ont ensuite échangé sur l’élaboration du programme d’activités et du règlement intérieur du CNS. Des échanges, on peut retenir deux grands axes principaux qui constitueront la charpente de ce programme d’activités. Le premier axe est constitué d’actions de diffusion du code de bonne conduite auprès des Organisations de la société civile (OSC), des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers. Le second axe est constitué principalement d’activités de formation dans le but de renforcer les capacités des OSC en matière d’éthique, de gestion et de bonne gouvernance.

En ce qui concerne le règlement intérieur du CNS, les participants ont souhaité voir y figurer les modalités d’adhésion au code de bonne conduite et le quorum pour les délibérations du CNS.

Voilà qui est suivi de très près et à dessein, par Kantigui.


* Lycée provincial de Bogandé : à quand l’Assemblée générale des parents d’élèves

Il est parvenu à Kantigui que l’Association des parents d’élèves du lycée provincial de Bogandé peine à se réunir depuis un certain temps. Kantigui apprend que cela fait presque 5 ans qu’une assemblée générale n’a pas été convoquée. Cette situation inquiéterait à la fois l’administration et les parents d’élèves eux-mêmes. Les uns et les autres s’interrogent sur la manière dont ils clôtureront l’année scolaire 2003-2004 et la façon dont ils aborderont la prochaine rentrée. Il faut pourtant que les géniteurs des élèves apportent leur contribution à l’administration pour le bon fonctionnement de l’établissement. Pour ce faire, Kantigui estime que le déblocage de la situation devrait venir des huit membres du bureau.


* Les chemins de la solidarité au Boulkiemdé par le sport

Après le lancement le 29 mai 2004, de la Coupe du député CDP du Boulkiemdé, parrainée par M. T. Jean Hubert Yaméogo, coordonnateur régional du Centre-Ouest du CDP et sous la présence effective de Son Excellence, M. Rock Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale du Burkina, on connaît désormais les finalistes qui se battront pour arracher la Coupe en début du mois de juillet au stade Bationo Balibié. Il s’agira du secteur 1 # le secteur n° 10.

Il faudra souligner la participation effective de toute la population de Koudougou tout au long de la compétition qui permet de renforcer la solidarité entre les fils de cette région. Parole de Kantigui, voilà une bonne initiative dont les résultats méritent d’être salués.


* Statut de l’opposition : le Premier ministre recevra Gilbert Ouédraogo

Consacré chef de file de l’opposition, selon la lettre et l’esprit de la loi, Me Gilbert Noël Ouédraogo, selon des bruits parvenus à Kantigui, sera reçu dans les prochaines heures par le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli. Une occasion que le chef du gouvernement et le chef de file de l’opposition, pour les besoins de la République, saisiront pour travailler à donner de l’élan au "nouveau fauteuil" du président de l’ADF/RDA.

Cette rencontre entre Me Ouédraogo et le docteur Yonli ferait suite à des concertations que le président de l’ADF/RDA a eues avec les têtes de proue de l’opposition burkinabè, dont son ancien collègue du barreau burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

Celui-ci lui aurait d’ailleurs dit de travailler à avoir d’urgence, le décret d’application du chef de file de l’opposition.


* Bagarre des avocats : où en est-on ?

Où en sont les avocats avec la différence de points de vue qui les oppose ces derniers jours, sur la meilleure manière de défendre leurs intérêts ? Kantigui a ouï dire que le bâtonnier Kéré n’a pas encore reçu la pétition que devrait lui faire parvenir certains jeunes avocats... Mais il semblerait que ça pourrait l’être cette semaine. Toute chose qui pourrait être suivie d’une rencontre entre les deux parties et donner peut-être lieu à une paix des braves, dans l’intérêt de tous. Si et seulement si on accepte de se parler à visage découvert...


* Suisse-Burkina : une dynamique coopération de 30 ans

S’il est une coopération à la base entre le Burkina et un pays du Nord qui soit bien dynamique, quoique discrète et fort appréciée par certains leaders d’opinion du Burkina d’en bas, ce serait entre autres, celle que mène le Bureau suisse au Burkina Faso. Une coopération de type particulière que mène ce bureau sur le terrain, en mettant au devant, les nationaux. Après trente ans sur le terrain, Kantigui a ouï dire que cette coopération sera célébrée dans le mois avenir, pour le travail bien fait...

Et Mme Chrystel Ferret Balmer et son adjoint Etienne Dollfus du Bureau du développement de la coopération suisse au Burkina, s’y préparaient. Attentions de voir, avec Kantigui, ce qu’ils nous réservent comme surprise, avec la Confédération suisse.


* Le Médiateur du Faso célèbre ses 10 ans

Kantigui a ouï dire que le Médiateur du Faso s’apprête à fêter ses dix (10) ans d’existence. Créé le 17 mai 1994, cette célébration permettrait à l’institution chargée de résoudre les différends entre l’administratré et l’Etat, de faire le bilan de ses activités durant la période écoulée. Kantigui a appris par la même occasion que la division communication et relations publiques du Médiateur du Faso s’attelle à donner un échomédiatique particulier à l’événement.

Voilà qui devrait permettre d’en savoir plus où l’on en est avec "l’autosaisie", l’opérationnalisation des bureaux des délégués du Médiateur du Faso, le sens et la porté des conférences du médiateur du Faso, etc.


* Blaise Compaoré au pays de Nelson Mandela

Le président du Faso devrait d’ici à la fin du mois de juillet, selon des bruits parvenus à Kantigui, se rendre en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela devrait chaleureusement accueillir, à cette occasion, le président du Faso et sa délégation.

Parole de Kantigui : une rencontre historique est donc en vue.


* Qui a tiré sur le responsable ?

Kantigui a ouï dire que dans la nuit de lundi à mardi aux environs de 23 h, le responsable d’une société de lait de notre pays, a reçu des coups de feu.

Admis d’urgence à l’hôpital aux environs de 23h, ledit responsable serait en voie d’être évacué vers un pays voisin. Pourquoi avoir tiré ?

Kantigui se pose moult questions. En la matière, les évidences peuvent s’avérer des baudruches.

Autrement, y a-t-il un lien entre cette agression et le fait que trois semaines plus tôt, du lait avarié avait été jeté sur l’une de nos routes nationales ! Kantigui attend de savoir.

Kantigui
Sidwaya

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