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<I> On murmure</I> : Un leader politique offre du riz aux étudiants

Publié le mercredi 16 juillet 2008 à 11h53min

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Kantigui a ouï dire que de nombreux étudiants seraient actuellement confrontés à une grave insécurité alimentaire. Avec la suspension des œuvres universitaires, notamment la fermeture des restaurants universitaires, manger serait devenu une équation très difficile à résoudre pour les cadres de demain.

Face à leur situation alimentaire vraiment déplorable, des étudiants seraient très vulnérables. Kantigui n’a pu s’empêcher d’emprunter le langage nouchi pour s’écrier : "Ça ment sur eux". Leur cri de détresse vient d’être entendue par un leader politique. Ce président du parti aurait offert des sacs de riz aux étudiants affamés.

C’est avec joie qu’une d’eux a reçu un demi-sac de 50 kg avec la ferme recommandation d’inviter ses camarades des environs à chaque repas. Kantigui voudrait attirer l’attention des autorités de l’enseignement supérieur sur le péril estudiantin (insécurité, propagation de maladies...) qui pourrait naître de la fermeture brusque et brutale des universités de Ouagadougou.


* Scolaires et étudiants de Kokologho préparent leur 96 heures

Les vacances pour bon nombre de scolaires et d’universitaires sont effectives avec leur cortège d’activités. Les jeunes de Kokologho, regroupés au sein de l’Association des scolaires et étudiants ressortissants de Kokologho (ASERK) ne sont pas en reste. Kantigui a pu découvrir le programme d’activités des vacances de cette association, notamment les 96 heures de l’ASERK qui se tiennent du 24 au 28 juillet 2008. Il y a au menu, un tournoi de maracana, une visite des autorités, une projection de film, une kermesse, une soirée récréative, un bal de clôture. Toutes ces activités se dérouleront à Kokologho.

L’ASERK a été créée en septembre 2003, légalement reconnue depuis août 2004, l’association présentement présidée par Issoufou Kaboré se fixe pour objectif, de travailler à une ample connaissance de la jeunesse scolaire et estudiantine et à faire du reboisement. L’ASERK vient en aide aux personnes en difficulté membres de l’association, travaille à développer des relations fructueuses avec tous ceux qui désirent contribuer au développement du département…

Entre autres réalisations, l’ASERK a offert des tableaux, organisé des examens blancs au profit d’écoles de la localité. Kantigui souhaite bon vent à l’association et beaucoup de réussite.


* L’ANEB appelle à la solidarité

Kantigui a reçu un écrit de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) dans lequel elle condamne la fermeture de l’Université et appelle à la solidarité.
Depuis le vendredi 27 juin 2008, le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) a décidé de la fermeture de l’Université de Ouagadougou (UO), du siège du CODE (local où les étudiants se retrouvent pour discuter de leurs problèmes) ; et de la suspension des prestations et allocations sociales (restaurant universitaire, cités universitaires, bourse, aide, FONER, etc.).
Cette batterie de mesures du MESSRS détériore davantage les conditions d’existence des étudiants déjà précaires. C’est là un chantage odieux pour amener les étudiants à accepter un enseignement au rabais, sans murmure, ni contestation.
L’ANEB salue l’esprit de solidarité qui a prévalu au sein des étudiants depuis ces mesures répressives.

Toutefois, au regard de l’ampleur des difficultés déjà rencontrées, l’ANEB lance un appel à toute personne physique ou morale soucieuse d’un enseignement de qualité et pour les libertés démocratiques dans notre pays à soutenir les étudiants de l’UO, frappés par les mesures punitives du MESSRS.

Pour recueillir vos soutiens, des équipes sont basées dans trois (3) sites qui sont :
- La Bourse du Travail
- Le Centre national de Presse Norbert Zongo
- La boutique des Droits de l’homme (à Dassasgo)

Des équipes mobiles sont également dans les arrondissements pour vous expliquer la situation et recevoir vos soutiens.
Par ailleurs vous pourrez nous joindre à tout moment aux numéros téléphoniques suivants : 00(226) 76 06 60 74 et 00(226) 76 50 80 64 .

Le Comité Exécutif


* Affaire Telecel-Faso : le groupe émirati Etisalat interpelle le ministre de la Justice

Kantigui s’aperçoit que le feuilleton judiciaire opposant les deux principaux actionnaires de l’opérateur de téléphonie mobile, Telecel, n’a pas fini de livrer tous ses secrets. En témoigne la lettre ci-dessous publiée que le groupe Emirati, Etisalat a adressée au ministre burkinabè de la Justice, Zakalia Koté.

A monsieur Zakalia Koté
ministre de la Justice
Burkina Faso
Le 27 juin 2008,

Monsieur le Ministre,

Je vous écris ce jour afin de vous faire part de notre profonde inquiétude quant à l’impartialité du Tribunal de grande instance de Ouagadougou dans le cadre du contentieux pendant entre nos filiales, Atlantique Telecom et Telecel Faso, d’une part, et Planor Afrique d’autre part.

Au cours de cette année, ce tribunal a rendu plusieurs décisions dans le cadre de ce différend, dont une décision du 27 février annulant une augmentation de capital mise en œuvre par Telecel-Faso en janvier 2006, ainsi qu’une décision du 9 avril ordonnant la vente des actions détenues par Atlantique Telecom dans Telecel-Faso à Planor Afrique. Ces décisions font partie d’une série de décisions contestables rendues en faveur de Planor Afrique, qui menacent sévèrement la viabilité financière et l’existence même de Telecel-Faso.

En dépit de la gravité de ces deux jugements, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou n’a, à ce jour, pas rendu disponible les grosses de ces jugements. Le 19 juin 2008, l’un de nos représentants a rendu visite au président du Tribunal de grande instance de Ouagadougou, ainsi qu’au président de la Cour d’appel, afin de leur faire part de nos inquiétudes à cet égard, et le président du Tribunal de grande instance nous a assuré que les jugements seraient disponibles avant les vacances judiciaires. Le vendredi 21 juin et le mardi 24 juin encore, le Greffier du Tribunal de grande instance indiquait au conseil d’Atlantique Telecom que la version écrite du jugement du 27 février 2008 n’était pas prête.

A notre plus grande surprise, nous avons appris que le lundi 23 juin, les avocats d’Atlantique Telecom ont reçu des avocats de Planor Afrique une copie dactylographiée du jugement relatif à l’annulation de l’augmentation de capital de janvier 2006. Ce jugement porte le cachet de l’Administration fiscale burkinabè en date du 30 avril 2008. Nous joignons une copie de cette version écrite du jugement à notre lettre.
Il est suspect que cette copie soit apparue trois jours avant une audience prévue le jeudi 26 juin devant la Cour d’appel en vue de l’examen de notre opposition à l’exécution provisoire du jugement du 27 février. En dépit des protestations d’Atlantique Telecom et de ses avocats devant la Cour d’appel, cette dernière a enjoint les parties de plaider le dossier et la décision va être rendue le vendredi 27 juin.

A la lumière de la gravité des faits décrits ci-dessus :
- Nous exigeons une explication quant aux raisons pour lesquelles le Tribunal de grande instance a refusé de façon répétitive de fournir à Atlantique Telecom, l’une des parties au litige, la grosse du jugement du 27 février 2008 alors que Planor Afrique a pu en obtenir une copie.
- Nous souhaitons obtenir des éclaircissements sur le statut de la grosse du jugement du 9 avril, en particulier sur le fait de savoir si elle a déjà été préparée et mise à la disposition de Planor Afrique.
- Nous exigeons une enquête complète, immédiate et impartiale quant aux circonstances entourant la dissimulation de la grosse du 27 février 2008 et que les mesures disciplinaires et de droit nécessaires soient prises vis-à-vis des personnes responsables de ces violations.
- Nous insistons vivement pour que vous preniez immédiatement les mesures nécessaires afin d’assurer que nos filiales Atlantique Telecom et Telecel-Faso soient traitées de façon juste et équitable par les tribunaux du Burkina Faso.
Ces questions sont d’une importance capitale pour nos investissements au Burkina Faso et la réputation du Burkina Faso auprès des investisseurs internationaux. Nous sommes donc confiants quant au fait que votre ministère et vous-même y accorderez l’attention et le suivi nécessaire.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération respectueuse.

Isam Akrat
General Counsel &
Corporate Secretary


* L’UCAP/Burkina en pleines activités

Kantigui a appris que le secrétaire général de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP), Joseph Chitilappily séjournera au Burkina Faso du 26 au 30 juillet 2008.
Cette visite intervient au moment où la section burkinabè de l’Union catholique africaine de la presse (UCAP) est en pleine organisation du concert mondial de l’UCIP. Cette rencontre aura lieu au Burkina Faso en 2010 et cela pour la première fois en terre africaine. Kantigui a par ailleurs appris que le S.G de l’UCIP mettra à profit son séjour dans notre pays pour rencontrer des autorités politiques et religieuses.

Nul doute que les préparatifs du prochain congrès mondial seront au menu de ces échanges. Mais en attendant, les membres de l’UCAB/Burkina présidée par notre confrère Alexandre le Grand, seront en assemblée générale, ce samedi 19 juillet 2008 , au Centre Cardinal Paul Zoungrana.


* Plus jamais ça à Ouahigouya

Kantigui s’est réjoui une fois de plus de la tenue de la journée consacrée à la jeunesse, le jeudi 03 juillet dernier à Ouahigouya dans la cité de Naaba Kiiba. L’initiative est louable en ce sens qu’elle est une opportunité pour que les jeunes échangent avec les décideurs sur leurs problèmes et leur avenir.

Ce qui aurait manqué à cette rencontre de Ouahigouya selon les sources de Kantigui aurait été le manque de chaises pour bon nombre de participants, y compris les envoyés de certains médias. Or, selon des informations parvenues à Kantigui , une somme de 600 mille francs aurait été remise à la commission matérielle pour mettre les jeunes dans de meilleures conditions de participation. Les questions que Kantigui se pose sont les suivantes : pourquoi ? y avait-il insuffisance de places pour les jeunes malgré l’enveloppe de 600 mille francs allouée à la commission matérielle ? Y a -t-il eu "deal" ? Qui n’a pas fait son travail ?

Par ailleurs, Kantigui a ouï dire que la commission presse aurait, elle aussi, été boudée pour n’avoir pas associé les journalistes locaux. Aucun journaliste n’aurait été contacté à cette occasion et ceux qui ont été désignés pour être dans la commission presse ignoreraient tout du journalisme. Alors, pour les prochaines éditions, Kantigui prie les organisateurs à identifier les gens plus responsables et prêts à tout mettre en œuvre pour la réussite de l’activité. Les professionnels de l’argent facile, on n’en veut plus.


* Vers le renouvellement de la structure dirigeante de l’UPR

Kantigui a vu circuler une lettre invitant les membres du bureau politique national de l’Union pour la République à une assemblée générale élargie aux cadres du parti. Cette rencontre d’importance pour la vie du parti du baobab est prévue pour le samedi 26 juillet 2008 à Ouagadougou. De sources proches du bureau exécutif de ce parti, l’assemblée se penchera essentiellement sur la vie du parti et surtout, sur les conclusions des travaux des cadres du parti de la commission ad hoc installée par le président Toussaint Abel Coulibaly. A ce que l’on dit, des propositions allant dans le sens du renouvellement de la structure dirigeante du parti du baobab y seront débattues.


* Le club d’histoire et archéologie Cheikh-Anta-Diop au Bénin

Il est revenu à Kantigui que du côté de l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) de l’Université de Ouagadougou, l’on s’active pour mieux meubler les vacances de façon utile. Ainsi, le club d’histoire et archéologie Cheikh Anta Diop serait au four et au moulin pour organiser une sortie internationale en République du Bénin. Kantigui a ouï dire que cette sortie s’effectuera du 6 au 13 août 2008.

Kantigui, en tout cas s’est laissé dire que cette sortie dans le pays du roi Béhanzin, parrainée par l’empereur des Mossé, Sa Majesté le Mogho Naaba, permettra à ceux qui y prendront part, de découvrir les potentialités historiques de ce pays.

Et selon la source de Kantigui, outre ces potentialités à découvrir, ce voyage d’une semaine au Bénin, sera une occasion de réflexion entre étudiants en formation en histoire et archéologie des deux pays dans le cadre du processus d’intégration sous-régionale.


* Le maire de Ouagadougou interpellé sur le cas des caniveaux non couverts du secteur n°29

Des caniveaux non couverts au secteur n°29 de Ouagadougou continuent d’alimenter les inquiétudes des populations riveraines.

La saison hivernale qui s’est installée avec les risques de noyades poussent les habitants de la rue n°29-188 à s’adresser directement au bourgmestre de Ouagadougou après de multiples va-et-vient infructueux auprès des autorités de l’arrondissement de Bogodogo, Kantigui vous invite à lire leur lettre adressée depuis le 1er mars, au maire de Ouagadougou.

Les riverains de la Rue N°29-188

A
Monsieur le Maire de la commune de Ouagadougou
S/C de Madame le Maire de l’arrondissement de Bogodogo

Objet : Dangers liés à la non couverture du caniveau

Monsieur le Maire

Nous avons l’honneur par la présente, d’attirer votre bienveillante attention sur les dangers auxquels nous ferons face, suite aux travaux de voirie en cours sur la Rue°29-188.

Au demeurant nous saluons l’initiative de ces grands chantiers qui contribueront, sans nul doute, au bien-être des citoyens. Cependant , il nous semble que ledit caniveau ne sera pas couvert. Ce qui causerait des dangers pour nous, compte tenu de sa largeur et de sa profondeur notamment des noyades d’enfants. Aussi ces poubelles seront transformées en poubelle publique de de caches de bandits.
Aussi, sollicitons-nous votre intervention afin que des mesures soient prises pour la couverture de l’ouvrage.

Convaincus de votre habituelle disponibilité à examiner les requêtes des citoyens de la ville de Ouagadougou, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.

Les riverains de la Rue n°29-188.


* Les anciens enfants de troupe s’activent

Kantigui a vu passer cette semaine une invitation du colonel major, Brice Bayala, président de l’Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso.
En effet, dans le cadre de la traditionnelle journée annuelle de l’arbre de l’Amicale, il convie tous les anciens enfants de troupe et sympathisants présents à Ouagadougou, à un reboisement, le samedi 19 juillet, sur le site du PMK à Kamboinsé.
Compte tenu de la distance, deux mini-bus sont mis à la disposition des écocitoyens du jour, pour un départ à 8 h à partir du Mess des officiers de ouagadougou.
Compte tenu de l’importance de l’événement, il ne fait pas de doute que la mobilisation de la troupe sera de taille.


* Un convoi de camions de sucre importé sème la panique

Il est parvenu à Kantigui qu’un convoi d’une dizaine de camions de sucre importé aperçu sur les routes burkinabè ont suscité une grande frayeur au sein de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO). Cette nouvelle inquiétante intervient au moment où cette unité industrielle se relève peu à peu des méventes de ses produits dues à la fraude. Kantiguia ouï dire que c’est le contenu d’un de ces camions renversé à Petit Balé à quelques encablures de Boromo, samedi 12 juillet 2008, qui a attiré l’attention d’un des patrons de la SN-SOSUCO. Celui-ci aurait aussitôt alerté les autorités nationales en charge du Commerce, la douane de Niangoloko et l’équipe de veille de la sucrerie de Banfora.
Il est revenu à Kantigui que les responsables de la SN-SOSUCO se sont vus expliquer que la dizaine de camions transportant 45 tonnes chacun serait en partance pour la Côte d’Ivoire.

Cette information n’a pas rassuré les industriels locaux, qui soutiennent que les fraudeurs ne manquent pas de subterfuges pour franchir la frontière et revenir ensuite déverser leur cargaison à l’intérieur du pays. La SN-SOSUCO s’inquiète d’autant plus que le convoi de camions de sucre en transit n’est pas sous escorte douanière. Kantigui a ouï dire que la douane elle-même serait confrontée à certaines difficultés pour identifier certaines marchandises transportées. Elle aurait déjà reçu des plaintes de trois entreprises sur des entrées frauduleuses de produits. Jusqu’à la date du lundi 14 juillet 2008, aucun de ces camions de sucre n’a passé la frontière. Kantigui invite les autorités en charge du Commerce et de la lutte contre la fraude à prendre le taureau par les cornes pour mettre fin à la concurrence déloyale qui ne cesse de porter de graves préjudices à l’économie nationale.

Kantigui

Sidwaya

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