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<I> On murmure</I> : Deux résultats pour un candidat au bac à Manga

Publié le mercredi 9 juillet 2008 à 10h43min

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Les résultats du baccalauréat 2008 à Manga sont connus depuis le lundi 7 juillet avec la proclamation de ceux du second tour avec un total cumulé de 316 admis sur 730 candidats. Kantigui a appris que la liste des heureux bacheliers au second tour du jury 63 de Manga chef lieu de la région du Centre-Sud a subi une modification après l’affichage.

Le candidat Kiswendsida Nikiéma, initialement déclaré admis, verra son nom barré au rouge quelques temps après la proclamation et l’affichage des résultats. Selon des sources proches de la direction régionale des Enseignements secondaires du Centre-Sud, cette situation serait due à une erreur mécanique du secrétariat du jury. Cette justification a intrigué Kantigui d’autant plus que le président du jury 63 Jean Baptiste Gomtibo a opté de garder un mutisme plat sur cette situation malencontreuse, sous prétexe qu’il n’est « pas en mesure de donner des informations au téléphone ».

Le "lauréat malheureux" Kiswendsida Nikiéma serait en train de vivre les moments les plus pénibles de sa vie. Kantigui estime que le baccalauréat est un diplôme si serieux pour que des organisateurs arrivent chaque année à manquer de vigilance, et surtout de rigueur dans leur mission, au point de causer des troubles psychologiques à des candidats.


Des hommages à la secrétaire générale sortante du ministère du Travail

Il est parvenu à Kantigui que Léontine Marie Florence Zombré, précédemment secrétaire générale du ministère du Travail et de la Sécurité sociale a passé le témoin mardi 8 juillet 2008 à Somkinda Traoré/Ouédraogo. Nommée conseiller juridique à la présidence du Faso en juin dernier, cette magistrate de formation cède sa place à une autre magistrate.Kantigui a ouï dire que Mme Zombré et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le Dr Jérôme Bougouma, juriste lui aussi, et spécialiste du droit du travail ont abattu en duo un travail formidable à la tête de leur département.

Le code du travail, "relooké" et adopté à l’unanimité par la représentation nationale serait leur œuvre. En sa qualité de présidente du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Léontine Zombré aurait piloté la généreuse initiative de paiement d’un mois gratuit de pension aux retraités en 2007 et 2008. Pour tous ses bons et loyaux services, des hommages lui auraient été rendus avec des bénédictions pour la réussite de sa future mission. Kantigui s’est laissé dire que la secrétaire générale entrant, Somkinda Traoré/Ouédraogo poursuivra, avec le ministre Bougouma, l’œuvre salvatrice de mise en œuvre des dispositions du code du travail "relooké" pour une législation moderne afin de favoriser la création de conditions de travail décentes et d’un climat propice à la sécurité sociale des travailleurs.


* Record de 200 CIB en une journée

S’il y a une pièce administrative très recherchée à l’heure actuelle dans certains milieux, c’est bien la Carte d’identité burkinabè (CIB).
Et Kantigui a ouï dire que le commissariat central de police de Boussé vient d’afficher le record de deux cents (200) cartes d’identité burkinabè établies en une seule journée. Seul commissariat de police aux alentours de Ouagadougou, la capitale qui accepterait encore établir l’ancienne pièce d’identité, le commissariat de Boussé connaîtraît depuis 3 mois une très grande affluence.
Kantigui qui a appris que malgré l’affluence, les hommes et femmes qui y travaillent donnent beaucoup de satisfaction à ceux qui solicitent leurs services, saisit cette opportunité pour dire bravo et courage au commissariat de Boussé.
Toutefois, beaucoup se demandent si l’on ne va pas arrêter l’établissement de la CIB dans ce commissariat.


* Recrutement sur fond de magouille au PRFP

Au moment où le chef du gouvernement prône à cor et à cri les vertus de la transparence et la promotion de l’égalité des chances entre tous les Burkinabè, voilà que Kantigui apprend que les termes d’un test de recrutement au Programme de renforcement de la formation professionnelle (PRFP) placé sous la tutelle du premier ministère comporteraient une "flagrante" supercherie pour favoriser expressément certains candidats.

De nombreux postulants à ce test de recrutement de trois (3) secrétaires de direction et d’un (1) chargé de la traduction ont vu leurs dossiers refusés dès le lendemain de son lancement avant la date de clôture des candidatures (vendredi 11 juillet 2008 à partir de 17 heures). Ces "doubles malheureux" chercheurs d’emploi expliquent qu’à bien lire l’annonce du coordonnateur du PRFP, tout serait bien orchestré pour retenir des personnes déjà connues. La publication dudit test dans les journaux ne serait qu’une mise en scène. Ils en veulent pour preuve le nombre de cinq candidatures par poste bien qu’il y ait une préselection.

Ils relèvent aussi que les années d’expériences professionnelles requises seraient taillées sur mesure : moins de huit (8) ans pour le poste de secrétaire de direction et moins de trois (3) ans pour le poste de chargé de traduction. Pour la première fois au Burkina Faso, l’ancienneté serait ainsi perçue comme un désavantage.

Pour les "doubles malheureux" chercheurs d’emploi, le test de recrutement du PRFP ne serait pas basé sur des critères objectifs de compétence et de performance des candidats mais sur des considérations farfelues indiquées dans l’annonce comme l’heure de dépôt des dossiers de candidature.

Kantigui estime que pour éviter que le doute n’entache à jamais ce recrutement et partant, les actions remarquables menées actuellement par l’exécutif pour moraliser la vie publique, le Premier ministre devrait prendre les dispositions nécessaires pour reconsidérer ledit test afin de rassurer les Burkinabè sur la bonne foi des services placés directement sous son autorité.


* Un groupe de drogués sèment la terreur au secteur n°29

Il est parvenu à Kantigui que des habitants du secteur n°29 de Ouagadougou, précisément ceux du quartier Saint Camille ou Watinoma, sont confrontés à des actes répétés de vols, de brigandage, de vandalisme et de gangstérisme perpétrés par un groupe de jeunes drogués. Connus des forces de sécurité pour être des consommateurs et des dealers de stupéfiants, ils sèment la terreur autour d’eux : ventes de drogues, prostitution, bagarres sanglantes, ...

Les nombreuses plaintes des victimes auprès des commissariats de police et des brigades de gendarmerie demeurent toujours sans suite. Kantigui a ouï dire que l’une des grandes sœurs de ces jeunes drogués, épouse d’un haut placé, interviendrait pour faire libérer ses frères à chaque fois qu’ils sont arrêtés. Impuissants, les habitants du quartier ont tenu une réunion pour tenter de raisonner le gang familial sur les méfaits de leurs agissements sur le voisinage. Les maintes négociations conduites par des anciens du quartier ont été peine perdue.

Kantigui a appris que les jeunes drogués de Saint Camille viennent de recidiver récemment de fort belle manière. Un conseiller municipal, un garagiste, un employé d’hôtel et un jeune agent de la santé en ont payé les frais. Le gang familial s’est parfois introduit jusque dans des chambres pour emporter des matériaux de construction, des meubles, des appareils électroménagers et des équipements de véhicules qu’ils refusent de restituer malgré les supplications des victimes.

Kantigui a ouï dire que les habitants du secteur n°29 qui ont pendant longtemps misé sur les liens de voisinage estiment maintenant que "trop, c’est trop" et menacent de se rendre eux-mêmes justice si les pouvoirs publics déjà avertis ne se décident pas à les débarrasser de cette grangrène sociale qui trouble la quiétude du quartier depuis belle lurette.


* Récurrente pénurie d’essence à Boussé

Il est parvenu à Kantigui qu’il ne peut se passer deux jours sans rupture de carburant dans l’unique station d’essence du chef-lieu de la province du Kourwéogo. De sources dignes de foi, cette situation ferait du tort à bon nombre d’usagers de la nationale n°2, mais surtout aux ambulanciers, voire aux forces de sécurité qui ont besoin parfois de carburant pour des interventions urgentes et rapides. Une situation qui, de l’avis de Kantigui, mérite une attention particulière.

Du fait que cette unique station ravitaille les communes voisines du Boulkiemdé et du Passoré, les deux mille (2 000) litres qu’elle reçoit, seraient insuffisants en ce moment. En outre, l’absence d’un plan de stockage à cette station poserait problème. Kantigui espère vivement que cette situation deviendra un lointain souvenir dans les prochains jours pour le bonheur de tous.

Kantigui

Sidwaya

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