Fatou Diendéré, sa femme, député à l’Assemblée nationale et leurs deux enfants ont profité de l’occasion pour réitérer au Colonel toute leur affection. Le cercle d’amis qui était aux côtés de Gilbert Diendéré a également relevé la part importante qui revient au couple Gilbert Diendéré dans le développement du Passoré, la province natale de l’heureux du jour. Réception de cadeaux, coupure du gâteau d’anniversaire, pas de danse, etc., ont meublé cette soirée conviviale à souhait et au cours de laquelle trois événements heureux ont été commémorés. En effet, on a fêté en plus de l’anniversaire de Gilbert Diendéré, sa promotion au nouveau grade de Colonel-major et la légion d’honneur militaire à lui décernée par la France.Maternité de Gounghin

Maternité de Gounghin : un enfant naît avec l’abdomen ouvert

Le 1er juillet 2008, aux environs de 13h, la maternité de Gounghin a, selon nos sources, enregistré une naissance insolite. Un bébé de sexe masculin y serait venu au monde avec l’abdomen (côté droit) ouvert, laissant entrevoir certains organes comme le foie, les poumons et les intestins. Selon des indiscrétions, le nouveau-né aurait été évacué vers un hôpital de la ville, la maternité de Gounghin ne disposant pas de services compétents en la matière. Pour en savoir davantage, une équipe de reportage de notre journal s’est rendue le 3 juillet dernier au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle. Après consultation des registres d’admission, nous n’avons pas retrouvé les traces du bébé. Où donc est-il passé ?

Maquis de Ouagadougou : un client malhonnête

Les maquis, bars et dancings, ce n’est pas ce qui manque à Ouagadougou ; les clients non plus. Et des clients, il y en a de toutes sortes, d’honnêtes comme de malhonnêtes. En effet, dans un maquis de la place, à quelques encablures du cimetière de Dagnoën, une des serveuses a eu la malchance de tomber sur un client escroc ou malhonnête. C’était le 1er juillet dernier. Arrivé sur les lieux comme tout autre client, l’homme s’est fait une place et a demandé une bière. Ce qui lui a vite été servi. Comme l’eau coule sur la boue, comme dirait l’autre, il a en plus commandé du porc au four. Après s’être bien régalé, l’homme a voulu prendre la clé des champs. Mais, c’était sans compter avec la vigilance de la serveuse. Il fut donc retenu sur place et sommé de régler ses factures avant de bouger. Ce client qui, apparemment, n’avait pas un sou en poche, a dû son salut à un de ses voisins qui le tira de ce mauvais pas en réglant la somme due.

MAEP : l’examen de passage du Burkina ajourné

Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a tenu le 29 juin 2008 à Sharm El-Sheikh en Egypte, une réunion en prélude au 11e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Lors de celle-ci, trois pays devaient présenter leur rapport d’évaluation produit dans le cadre du MAEP. Il s’agit du Burkina, de l’Ouganda et du Nigeria. Si l’Ouganda a pu présenter son rapport, le Burkina et le Nigeria n’ont pas pu le faire. Selon des indiscrétions, le présentateur du Nigeria a même été coupé dans son élan au cours du huis clos par le président égyptien, hôte du Sommet. Raison avancée : il était l’heure d’une autre rencontre programmée dans la même salle, à savoir la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Le Burkina qui devait passer en dernière position (le chef de l’Etat devait présenter lui-même le rapport) n’a pas pu le faire. L’examen de passage a été renvoyé sine die. Au cours de la même réunion, le Togo a signé le mémorandum du MAEP.

Pour rappel, le Burkina a été évalué entre février et mars derniers par une mission du MAEP conduite par le professeur Mohamed Seghir Babès et Marie Angélique Savané. Celle-ci a parcouru les 13 régions du Burkina pour se faire une idée de la gouvernance politique, économique et des entreprises. Il est à signaler que le MAEP est un des moyens d’encouragement des pays africains à accorder une place prépondérante à l’activité économique. Il a été lancé en 2003 dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Tracts à Banfora : un CDPiste indésirable dans la commission de lotissement

Depuis le mercredi 2 juillet 2008 circule dans la cité du paysan noir un tract ayant pour titre : "lotissement à Banfora, un CDPiste indésirable dans la commission". Cette commission a été mise en place le 27 juin dernier lors de la toute dernière session du conseil municipal et Amadou Tou Tiékoura, premier adjoint au maire de Banfora, y a été porté en même temps que Jean Pierre Soulama. Pour les auteurs de ce support d’information, le dernier cité du fait de plusieurs griefs qu’ils lui reprochent ne devrait pas être membre de la commission de lotissement. Ainsi, dans le troisième paragraphe de leur écrit rédigé sur une feuille de papier format A4, ils disent que l’homme est animé d’une malhonnêteté puisqu’il avait promis ce poste à un des ses camarades de parti qui, selon les auteurs, est un ancien maire. Un peu plus loin dans leur écrit, ils disent que le souci du maire de préserver la paix et la cohésion sociale dans la Cité du paysan noir ne l’oblige nullement à composer avec le CDP. En tout cas pas en choisissant Jean Pierre Soulama. C’est donc clairement qu’ils disent leur refus de voir l’homme incriminé dans la commission de lotissement. Avant de conclure leur écrit, les auteurs ont tenu à rappeler au maire que c’est la population qui l’a porté à ce poste et que cette population qui le jugera à la fin de son mandat le suit.

Pharmacie de l’hôpital Yalgado : des agents interpellés pour des malversations

Trois agents de l’hôpital Yalgado Ouédraogo ont été interpellés (les deux, il y a 10 jours et le dernier, ce vendredi 5 juillet dernier). Ils auraient soustrait frauduleusement des produits pharmaceutiques. Selon nos informations, ils sont détenus actuellement au service régional de la police judiciaire, à l’ex-commissariat de Wemtenga (secteur 29).

Air Burkina s’installe au Ghana

La compagnie aérienne burkinabè ouvre une représentation à Accra qu’elle desservait déjà. Et c’est Fatou Fofana qui portera haut les couleurs de cette société dans la capitale ghanéenne. Elle a été la première responsable commerciale de Air Burkina. Elle en sera aussi le tout premier représentant au Ghana. Selon nos sources, le choix de Fatou Fofana pour représenter la compagnie burkinabè au pays de Kwame N’Krumah, loin d’être un fait du hasard, a été examiné et fait avec la plus grande rigueur. L’audace, la vigilance, le sens de l’organisation et sa détermination à défendre la compagnie aérienne, fierté des Burkinabè, ont été des critères primordiaux pour désigner celle qui dirigera la toute nouvelle représentation de Air Burkina (rappelons qu’elle n’existait pas dans ce pays) à Accra. Fatou Fofana, dont les journalistes qui ont participé l’éductour de Air Burkina à Paris en 2004 apprécient le dynamisme et la disponibilité, attend de rejoindre bientôt son nouveau poste en terre ashanti. Pour le moment, elle prépare avec entrain la prochaine 40e Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) que le Burkina accueille.

ODT : des démissions

Une dizaine de membres du bureau national de l’ODT (Organisation pour la démocratie et le travail) ont rendu le tablier le 8 février 2008. Dans leur lettre de démission adressée au président du parti, ils lui reprochent la "gestion personnalisée du parti et le non-respect des textes."

"Nous sommes restés patients, croyant qu’une solution allait être trouvée rapidement pour décrisper la situation. Jusqu’à présent, rien n’est fait", écrivent-ils pour justifier leur ras-le-bol.

Le 28 mai 2008, les démissionnaires ont informé le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de leur décision.

Me Pierre Lassané Yanogo, nouveau président des Jeunes avocats du Burkina

Le samedi 28 juin 2008 s’est tenue à la maison de l’Avocat au palais de justice, l’assemblée élective du bureau de l’Union des Jeunes Avocats du Burkina. Le mandat du bureau sortant dirigé par Me Dieudonné Bonkoungou était arrivé à son terme.

Le nouveau bureau dirigé par Maître Pierre Lassané Yanogo se compose comme suit :

Président : Me Pierre Lassané Yanogo ;

Secrétaire général : Me Liliane Dakouré ;

Trésorière : Me Léocadie Ido ;

Secrétaire chargé des questions scientifiques et des relations avec le palais : Me Armand Bouyain ;

Secrétaire à l’information : Me Patrick Roland Bouda

Secrétaire à l’organisation : Me Geneviève Ouédraogo

Secrétaire chargé des affaires sociales et culturelles : Me Ginette Yolande Ilboudo

Le nouveau bureau prendra effectivement fonction en octobre prochain pour un mandat de trois ans.

Félicitations et bon vent.

Le Pays