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<I> Pot-pourri</I> : Affaire Saboteur/FBF : le verdict est tombé

Publié le vendredi 27 juin 2008 à 11h38min

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Le procès intenté par l’ex-entraîneur des Etalons, Drissa Traoré, dit Saboteur, et son adjoint Jean Baptiste Ilboudo, dit Zagalo, contre la Fédération burkinabè de football (FBF) a connu son dénouement mardi dernier.

La FBF a été condamnée à payer environ 23 millions de FCFA au coach et plus de 5 millions de F CFA à son adjoint, pour licenciements abusifs.


Axe Koupéla - Tenkodogo : des centaines de camions bloqués par un pont endommagé

Le pont situé au niveau du village de Liguidi-Managma, à 35 kilomètres de Koupéla, sur l’axe menant à Tenkodogo, s’est affaissé depuis le mercredi 25 juin dernier, sous l’effet des dernières pluies. Ce qui a amené la police locale à prendre des dispositions pour y empêcher le passage des camions et autres poids lourds. Selon nos sources, seuls les petites voitures et les minibus sont autorisés, depuis le 25 juin dernier, à traverser ce pont qui menace de céder. Du coup, plusieurs centaines de camions de transport de marchandises en provenance de l’intérieur du Burkina, du Mali, du Niger et en partance pour le port de Lomé, sont restés bloqués depuis deux jours. Dans le sens inverse, ce sont également des centaines de camions en provenance du Togo, pour la plupart, qui sont immobilisés au niveau du pont endommagé. C’est une situation qui fait peser d’énormes inquiétudes en termes l’approvisionnement de Ouaga et de certaines localités en produits d’importation, si une solution n’est pas trouvée les tous prochains jours.


Bac F3 : des candidats demandent la reprise de certaines épreuves

Le baccalauréat, série F3 (option électrotechnique), ne s’est pas bien passé, à en croire certains candidats qui ont interpellé notre rédaction sur la question. Selon eux, les compositions théoriques débutées le 20 juin ont été marquées par des erreurs dans les libellés de certaines épreuves, surtout celle d’"Ecriture d’équipement", composée le 23 juin et reprise le 25 en raison des confusions qu’elle comportait. Et les épreuves de la reprise, à en croire les candidats, comportaient beaucoup plus d’erreurs que la première épreuve. Certaines de ces erreurs auraient été relevées et corrigées par les examinateurs au moment des compositions, mais bien d’autres, plus graves, ne l’auraient pas été. Les candidats mécontents souhaitent donc que soient annulées et reprises toutes les épreuves qui comportaient des erreurs, ou que soient prises en considération les notes de la première composition en "Ecriture d’équipement".


Plus de 4 millions de Burkinabè sont analphabètes

Il est dit que l’éducation non formelle et l’alphabétisation sont des créneaux porteurs qui soutiennent le développement. Elles ne comblent pas seulement un vide, mais permettent aussi aux pays pauvres de considérer leurs besoins éducatifs de façon globale afin de parvenir à l’éducation universelle. Dans cette logique, l’alphabétisation qui devrait occuper une place prépondérante au Burkina a besoin d’une impulsion plus forte. Ce qui ne semble pas être le cas car, malgré les efforts de l’Etat, la situation est encore préoccupante. Considérant les chiffres du dernier rapport de la campagne d’alphabétisation, de 2000-2001 à 2005-2006, plus d’un million d’apprenants se sont inscrits en alphabétisation initiale. En formation complémentaire de base, on retrouvait plus de 500 000 inscrits dont environ 380 000 ont été déclarés alphabétisés. L’évolution a été sensible tant au niveau des centres que des inscrits. Le taux d’alphabétisation de 23% environ observé en 2002, l’année où le FONAENF a vu le jour, est passé à plus de 28%, de nos jours. Malheureusement, les chiffres du dernier rapport mondial de suivi de l’éducation pour tous, publié en 2007, sans être alarmants, sont inquiétants. Ce document fait ressortir que 4,5 millions de Burkinabè sont analphabètes, c’est-à-dire ne savent ni lire, ni écrire dans une langue quelconque. Il faudra remonter la pente afin d’accroître les chances du Burkina d’avoir des citoyens aptes à contribuer au développement du pays.


Grève du SYNTSHA : la participation estimée à 80% à Banfora

La grève de 72 heures décrétée par le SYNTSHA est suivie dans la cité du paysan noir à plus 80%. C’est du moins ce qu’affirme Désiré Théophile Ky, SG de la section Comoé dudit syndicat.

Grève du SYNTSHA à Gaoua : les grévistes consentants pour un service minimum

Les agents de santé de Gaoua ont suivi le mot d’ordre de grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et des ressources animales (SYNTSHA).A l’hôpital comme au centre médical c’est le service minimum qui est assuré par des agents en situation de SND (Service national pour le développement).


Bisbilles au sein d’une ONG

Une ONG internationale travaillant dans le domaine de l’enfance a maille à partir avec son association nationale. Selon les accords, celle-ci est chargée de gérer les activités de l’ONG au niveau national. Mais depuis quelque temps, le courant ne passe plus entre le représentant régional de l’ONG et les membres de l’association. Le ministère de l’Action sociale, saisi par l’association pour résoudre le contentieux, semble traîner les pieds. Conformément aux textes, le ministère de tutelle doit saisir par écrit le ministère des Affaires étrangères, qui, à son tour, entre en contact avec l’ONG. Mais jusqu’à présent, rien de tout cela. Et la crise continue de couver.


Réfugiés maliens : un recensement litigieux à Tin-Akoff

Depuis un certain temps, des réfugiés maliens, fuyant les affrontements dans la région de Kidal au Mali, s’installent au Burkina Faso dont la porte d’entrée au pays des hommes intègres est la province de l’Oudalan.

Ainsi, les organisations humanitaires et l’Administration sont en alerte pour ne pas être surprises par le flux de réfugiés d’une part, et d’autre part pour prendre des dispositions inhérentes à ce genre de phénomène.

La Croix-Rouge burkinabè a tiré la sonnette d’alarme par l’envoi d’éclaireurs dans cette zone, suite certainement à un cri de détresse.

Ce faisant, la semaine dernière, une équipe de la Croix-Rouge, conduite par son président provincial, s’est rendue à Inabow, localité située à 40 km environ à l’ouest de Tin-Akoff, sur la rive droite du fleuve Béli, pour constater et recenser les réfugiés.

Ce recensement a été contesté par les membres de la Croix-Rouge locale de Tin-Akoff car, affirment-ils, ces prétendus réfugiés sont des ressortissants maliens résidant au Burkina Faso.

Ils possèdent des cartes de famille burkinabè et ont des établissements (boutiques) au niveau de certains marchés de la place.


Film pornographique au parc Bangr-Wéogo : le DG dément

Les Ouagalais se souviennent encore de ces images pornographiques prises par des élèves du secondaire en fin d’année 2007. Un de ces films, comme on peut les nommer, aurait été tourné au Parc Bangr-Wéogo. Le lundi 23 juin 2008 lors de la conférence de presse organisée par les responsables et portant sur la mort le samedi 21 juin 2008 d’un élève sur le site, le directeur général du parc, Moustapha Sare, a démenti les faits après qu’un confrère a voulu en savoir davantage sur le dispositif sécuritaire mis en place. Selon lui, la végétation du lieu du tournage contraste totalement avec celle du parc où l’on a des arbres et herbes d’une certaine hauteur ne permettant pas de voir le ciel comme c’est le cas dans ce film.


L’Eléphant prépare son congrès

Le dimanche 29 juin, le bureau exécutif de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) se réunira au siège du parti à Cissin. Ce sera l’occasion pour Me Gilbert Noël Ouédraogo, le président, et sa troupe de plancher sur les préparatifs du congrès de l’ADF/RDA qui se tient, en principe, au mois d’octobre de cette année. Des questions importantes pour la vie du parti et, sans doute, celle liée au chef de file de l’opposition seront au menu.


Dominique Nana gagne son procès

La Justice vient de donner raison à Dominique Marie André Nana, cadre à la BCB (Banque commerciale du Burkina), dans l’affaire qui l’opposait à ladite institution financière. En effet, selon le verdict du procès, la rupture du contrat entre les deux parties a été qualifiée de licenciement abusif et la banque, en attendant tout autre développement, a été condamnée par le tribunal pour licenciement abusif, ce que dénonçait déjà le plaignant, dès le début de l’affaire.


Université de Ouagadougou : des démarches pour un élargissement du cadre de dialogue

Le dialogue est la chose la moins partagée ces temps-ci entre les autorités universitaires et les syndicats d’étudiants à l’université de Ouagadougou. Pour renouer les fils momentanément rompus, les premiers responsables de la Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL), Ousmane Nacro, et du Cercle d’éveil, Evariste Konsimbo, sont actuellement à pied d’oeuvre.

Ainsi, il nous est revenu que ces deux responsables avaient rencontré le 25 juin dernier, en fin de matinée, le président de l’université de Ouagadougou, Pr Jean Koulidiati. Au cours de la rencontre qui a duré environ 1h 30 mn, il a été proposé la création d’un cadre de règlement des problèmes à l’université qui dépasserait le cadre du campus pour englober le Conseil économique et social (CES), le Médiateur du Faso et les mouvements de défense des droits humains.

A ce que l’on dit, le président de l’université serait partant. Reste maintenant les étudiants à travers un de leurs syndicats, notamment l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB), dont le premier responsable était toujours injoignable sur son téléphone portable dans l’après-midi du 26 juin au moment où nous avions reçu l’information. On ne sait, jusque-là, donc pas s’il est partant pour cette proposition.


Mariage collectif au CSC

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise ce samedi, à partir de 9h, à la mairie de Sig-Noghin, une cérémonie de mariage collectif des agents de l’institution.


Côte d’Ivoire : "Visite privée" à Abidjan de la première Dame burkinabè

Cette dépêche de l’AFP porte sur la visite privée qu’effectue actuellement Chantal Compaoré, épouse du président du Faso, en Côte d’Ivoire.

Chantal Compaoré, épouse du président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur de la crise ivoirienne, séjourne en "visite privée" à Abidjan, où elle ne s`était pas rendue depuis au moins six ans, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Mme Compaoré, de nationalité ivoirienne, est arrivée mercredi dans la capitale économique ivoirienne en provenance de Ouagadougou pour se rendre au "chevet de sa mère malade", a indiqué à l`AFP une source officielle ivoirienne ayant requis l`anonymat.

La première Dame burkinabè a été reçue par son homologue ivoirienne Simone Gbagbo, l`épouse du président Laurent Gbagbo, a souligné cette même source.

Jeudi, Mme Compaoré a rendu une visite au représentant spécial du facilitateur dans la crise ivoirienne, Boureïma Badini, a-t-on appris auprès de cette structure. Mme Compaoré devrait quitter Abidjan jeudi.

La Côte d`Ivoire a traversé une crise politico-militaire née en septembre 2002 après le déclenchement d`une rébellion armée qui a tenté de renverser le président Gbagbo.

Depuis cette tentative de coup d`Etat, la Côte d`Ivoire est coupée entre un Nord contrôlé par la rébellion des Forces nouvelles (FN), frontalier du Burkina Faso et du Mali, et un Sud loyaliste.

Les partisans de M. Gbagbo ont régulièrement accusé le Burkina de soutenir
la rébellion, et le président Compaoré d`en être le "parrain".

La situation entre les deux pays s`est considérablement améliorée depuis la signature, le 4 mars 2007, de l`accord de paix de Ouagadougou entre le président Gbagbo et le chef des FN, Guillaume Soro, devenu depuis son Premier ministre, sous l`égide du facilitateur M. Compaoré.


Aïcha Junior et ses Miss

La salle climatisée du SIAO accueillera ce samedi un événement inédit : Miss Junior intelligence. Organisée par l’association Deni Show que dirige Aïcha Junior, la manifestation est placée sous le patronage du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation et le parrainage de Rosalie Bassolé, présidente de l’APEE.


ROSSAD : le comité régional des Hauts-Bassins installé

Après sa mise en place en 2006 à Ouagadougou par 65 structures, le Réseau des organisations de la société civile pour la sécurité alimentaire durable (ROSSAD) oeuvre, dans le contexte actuel de crise alimentaire exacerbée, à élargir ses bases en associant davantage de structures et en se rapprochant des populations. C’est dans cette optique qu’il faut comprendre la mise en place des comités régionaux. Celui des Hauts-Bassins a été installé le 9 juin dernier à Bobo Dioulasso par le président national du ROSSAD, Moussa Bologo, en présence d’un représentant du gouverneur de la région. Des représentants de 25 organisations ont été invités à la mise en place du comité régional dont la mission est d’oeuvrer à une sécurité alimentaire durable dans les Hauts-Bassins.


Un club de soutien à Barack Obama au Burkina

Le candidat du parti démocrate à la présidentielle américaine a des admirateurs au Burkina. En effet, depuis quelques jours, un club de soutien à la candidature de Barack Obama (CBO/BF) a vu le jour au Burkina et compte lancer officiellement ses activités ce samedi 28 juin à 9h à l’Eau Vive. Ce club a été initié par de jeunes burkinabè séduits par le brillant parcours du candidat démocrate. Ils estiment que par ses origines africaines, sa jeunesse et sa capacité de rassemblement, Barack Obama incarne, à leurs yeux, un type d’homme politique nouveau à même de servir d’exemple à une jeunesse africaine en manque de repères. Le CBO/BF entend ainsi mobiliser des fonds, avec la caution juridique d’un huissier, en faveur du candidat démocrate. C’est donc une invite du club, dirigé par le jeune avocat Harouna Kadio, aux personnes ayant été séduites par cette candidature, à se joindre à lui.


Fête de fin d’année à "Savoir Plus"

Pour marquer la fin de l’année scolaire 2007-2008, et saluer les bons résultats au BEPC (74,1% en 3e B), l’administration du Collège Savoir Plus, les professeurs, les élèves, avec le soutien des parents (APE) organisent des activités le samedi 28 juin 2008, au sein de l’établissement. Au programme : kermesse (à partir de 8h), conférence, remise de prix aux meilleurs élèves à 16h (les 3 meilleurs de chaque classe), nuit culturelle et bal de fin d’année à partir de 20h.

Animation : black marabout, play-back, clown du Faso, les élèves du Savoir Plus.


Attention, zones dangereuses !

Parmi les zones criminogènes identifiées par le Comité national de veille et d’alerte (CNVA), figure la région du Centre-Ouest. Selon le CNVA, les points à haute insécurité dans la province du Ziro sont : le pont Nazino sur l’axe Ouaga-Sapouy dans la localité Diallo, l’axe Pô-Sapouy. Dans le Sanguié, les points dangereux sont : du village Laba au pont de Baporo sur la nationale 1, les secteurs 4 et 5 de Réo, les sites aurifères de Bongolo Diolet et de Guido, l’axe Koudougou-Goundi-Ténabo dans le village de Tialgo, l’axe Réo-Ténado, l’axe Koudougou-Réo-Bongolo-Didyr-Tougan. Le CNVA invite donc les populations de cette région à une grande prudence, et surtout à ne pas hésiter à le contacter au 1010 en cas de danger quelconque.


Lycée Untaani de Diapaga : une amicale des anciens élèves en projet

Les anciens élèves du lycée Untaani de Diapaga ne veulent pas se contenter des retrouvailles qui surviennent au hasard des rencontres, des événements, des voyages, etc. Ils veulent mettre en place un cadre formel où ils pourront se retrouver régulièrement pour échanger, débattre de leurs préoccupations. C’est dans ce sens que la création d’une amicale des anciens élèves de cet établissement est envisagée. Le projet sera à l’ordre du jour d’une Assemblée générale prévue le 28 juin à partir de 15h à l’ENAM (salle n°20 de l’amphithéâtre) à Ouagadougou.


Humanitas Afrika : 90 compétences sur le marché

Humanitas Afrika, une ONG de la République tchèque, a mis en place, en partenariat avec le Mouvement des jeunes ouvriers autrichiens (MAJO), un projet de formation pour jeunes filles et femmes démunies dénommé "Projet bon départ". Ce projet vise la formation professionnelle et qualifiante de 90 apprenantes en qualité d’agents administratifs et commerciaux. L’exécution de ce projet a nécessité la collaboration avec deux établissements d’enseignement technique de la place, l’Ecole de formation et d’études commerciales (EFEC) et l’Institut supérieur de technologies (IST).

Au terme de ce projet, qui s’est déroulé en trois phases successives de formation théorique et stage pratique en entreprise, les différents partenaires au projet ont organisé une cérémonie de remise de certificats aux apprenantes le jeudi 26 juin 2008 dans la salle de conférences des Nations unies (PNUD)

Le Pays

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