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<I>Confidences du week-end</> : CDP : les mécontents suspendus

Publié le lundi 16 juin 2008 à 14h16min

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Ils sont nombreux les Burkinabè qui suivent de près les remous au sein du mega parti, le CDP. Le 13 juin, une session du Bureau exécutif national a eu lieu. Et comme, il fallait s’y attendre, ça bouge. Des sources proches de la réunion font état de la suspension des mécontents en attendant que les questions soient définitivement tranchées par le congrès. Ce sont Marc Oubkiri Yao, Amadé Taho, René Emile Kaboré et Pierre Tapsoba, tous signataires du mémorandum adressé au parti.

D’autre part, le personnel du siège du CDP, notamment le directeur qui avait été pris à partie par les mécontents dans leur seconde déclaration publique, a été félicité. Cette motion de félicitations vient calmer un tout petit peu une atmosphère pleine de suspicion au sein du parti.


CEP 2008 : un candidat s’intoxique

Un candidat au CEP session 2008 du centre de Chauvigny à Banfora, s’est intoxiqué au premier jour de la composition en achetant les friandises vendues par les femmes dans la cour de récréation. Fort heureusement, l’agent de santé qui couvrait le centre a dignostiqué rapidement le problème et a pu lui éviter le pire en lui administrant les médicaments nécessaires. Toutefois, le candidat n’a pu continuer la session au regard de son état. Les vendeuses de friandises devraient se soucier de la qualité de ce qu’ils proposent aux écoliers, de la santé de ceux-ci au lieu de coûte que coûte faire des bénéfices même au détriment de la vie des mômes.


Toéni comme refuge de certains touaregs maliens

Une quinzaine de touaregs maliens, originaires des villages de Sobo et d’Amoukandi dans le cercle de Koro, ont trouvé refuge dans le hameau de Sabrésso à 14 km de Toéni, le 11 juin dernier. Ils se seraient installés avec un cheptel de 70 petits ruminants. 21 membres de 5 autres familles seraient attendus dans les tout prochains jours sur le même site. Selon nos sources, des membres de cette même communauté s’y étaient déjà réfugiés dans la même localité entre 1994 et 1995 suite à des échauffourées.


12 mois de prison pour deux faux monnayeurs

Deux faux monnayeurs (Méda Julien, 42 ans et Congo W Prosper, 29 ans) de billets de banque ont été condamnés à 12 mois de prison ferme par le tribunal de Dédougou le 11 juin 2008. Ils ont été reconnus coupables de détention et d’utilisation de faux billets de banque d’un montant de 150 000 F CFA et de détention illégale d’un pistolet de fabrication artisanale. Les prévenus, qui sont tous domiciliés à Ouagadougou, ont plaidé coupables. Cependant, l’un des deux, Méda Julien qui est employé de commerce, explique qu’il s’était rendu dans un pays voisin en janvier 2008 pour s’acheter une machine à scier. Malheureusement, dit-il, son voyage a été infructueux. Et c’est au change à la frontière qu’on lui aurait remis 150 000 F CFA de faux billets de banque sans qu’il le sache. Au lieu de dénoncer la situation, il a, dira-t-il, pris l’initiative de blanchir ces faux billets avec la complicité de son voisin Congo W. Prosper. La stratégie consistait à acheter des marchandises (cartes de recharges, cigarettes et boissons) pour récupérer la monnaie en bons billets. C’est ainsi qu’ils ont quitté Ouaga à moto (une ninja) pour Koudougou. Dans la capitale du Boulkiemdé, une partie des billets a pu être écoulée. Ils mettront ensuite le cap sur Dédougou où ils passeront la nuit, avant d’être appréhendés par la police le 29 mai 2008 à Bondokuy (localité située à 75 km de Dédougou sur la route nationale 1) sur dénonciation anonyme d’une victime.

Pour le procureur du Faso, l’intention coupable des prévenus est caractérisée. Le faux monnayage des billets de banque, dit- il, porte un coup au crédit monétaire et entraîne d’énormes pertes économiques. C’est pourquoi il a requis une peine de 12 mois ferme pour chacun des prévenus et la confiscation des billets de banque (blanchis et faux) et de la moto qui a servi à la commission de l’infraction. Il a été suivi par le tribunal qui a prononcé la même sentence.


Lycée technique de Ouagadougou : ça grogne

Il nous est revenu que des parents sont inquiets du sort de leurs progénitures inscrits au lycée technique de Ouagadougou(LTO). Pour cause, certains professeurs n’auraient pas suffisamment rendu visite aux élèves au cours de l’année, ce qui ne manquera pas d’affecter le niveau de ceux - ci. Une seule note aurait servi à calculer des moyennes du premier semestre. Pour les bulletins de notes, ces parents disent ignorer la couleur depuis la rentrée. Ils comprennent difficilement cela, d’autant plus que le LTO a pris une longueur d’avance sur d’autres établissements en informatisant le système de calcul des moyennes ; il suffit donc d’introduire les notes et l’ordinateur se charge des calculs. Qu’est-ce qui explique alors qu’en fin d’année, des parents soient toujours dans l’attente du premier bulletin de leurs enfants ?


Le colonel Bonkian se marie à Banfora

Le commandant de la deuxième région militaire, le colonel Alain Bonkian, a choisi la cité du paysan noir pour la célébration de son mariage. Cette union a été célébrée le samedi 14 juin dernier à la mairie de Banfora par le bourgmestre Souleymane Soulama et comme il fallait s’y attendre, il y avait du beau monde à la mairie. Ce mariage a a beaucoup intéressé les habitants de la cité du paysan tout comme celui du 29 décembre dans la famille de Koné Léonce. Heureux ménage mon colonel.


Bounouna : notre correspondant refoulé à une AG

Le samedi 14 juin 2008 à 9 h, les habitants du village de Bounouna, une localité située à 5 km de Banfora sur l’axe qui mène à Bobo Dioulasso, se réunissaient en assemblée générale afin de débattre de la construction du marché du village. L’espace identifié pour abriter le marché a posé problème et à ce que l’on dit les propriétaires terriens de ces lieux n’avaient pas marqué leur accord pour céder leur terre.

A ce sujet, les propos s’étaient exacerbés et la presse s’était faite l’écho du problème en approchant certaines personnes. Mais pour certains Bounounalais, l’intervention de celles-ci dans la presse n’était pas tout à fait véridique. Et cette AG avait pour but de clarifier toutes ces zones d’ombre avant de se pencher, par vote s’il l’aurait fallu, sur le choix de l’emplacement du marché. Notre correspondant sur place à Banfora, s’est rendu à Bounouna pour assister à l’AG afin d’en retracer les grandes décisions. Il a purement et simplement été interdit d’accès à la maison des jeunes (c’est là que se tenait la rencontre) par le premier adjoint au maire de Banfora. En l’apercevant à la porte de la MJC de Bounouna, Tou Tièkoura Amadou a envoyé un des conseillers du village lui dire que la réunion ne concerne que les seuls fils du village. C’est dire que sous certains cieux au pays des hommes intègres, la liberté de la presse est loin d’être une réalité.


Un fou bastonné au marché de Dédougou

Un fou a été bastonné par des femmes au marché central de Dédougou le 7 juin dernier. Le fou, qui se promène habituellement tout nu, aurait tenté d’abuser d’une vendeuse de condiments au marché. Son acte a irrité les autres vendeuses qui ne sont pas passées par quatre chemins pour se ruer sur lui et lui assener des coups avec qui des fouets, qui des bâtons ou même des chaussures. Fort heureusement, le fou "en chaleur" a eu la vie sauve grâce à l’intervention de certains sages. Il s’en est sorti de ce lynchage avec de petites blessures.


Du soutien pour Obama depuis le Burkina

Après l’élection de Barack Obama comme candidat des démocrates américains pour les élections de novembre prochain et vu qu’il représente tout un espoir pour le peuple africain, quelques jeunes Burkinabè ont créé un club pour le soutenir pour qu’il soit le premier président noir de l’histoire de l’Amérique. Ils comptent élargir leur club à tous ceux qui pensent que cela va permettre à l’Afrique d’avoir un nouveau départ pour un développement plus harmonieux.

Pour vos contributions en idées ou autres, écrivez à clubbarakobama@yahoo.fr


Mission des pères blancs au Burkina : il y a 80 ans à Kouy

Un philatéliste a bien voulu partager le contenu de la lettre d’une missionnaire des pères blancs prénommée Marie, adressée sans doute à ses parents en Europe. La correspondance date de 1928 et indique du même coup qu’il y a de cela 80 ans les pères blancs s’installaient pour la première fois à Kouy, une localité non loin de Tougan.

"Philatéliste passionné, il m’arrive de faire de petites acquisitions sur ebay. Je viens de trouver cette lettre (achetée à cause de l’enveloppe et du timbre malgré le point de rouille), mais quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver la correspondance suivante qui me permet de célébrer avec vous le 80e anniversaire de l’installation de la première équipe de pères blancs à Kouy, localité située à une vingtaine de kilomètres de Tougan, mission qui fut transférée quelques années plus tard à Tougan ! Voici le contenu de la lettre."

"Tougan, ce mardi 15 mai 1928,

Ma chère maman,

… Nous venons de faire une tournée de 8 jours dans la pleine brousse qui est bien vilaine ici ; brousse sèche, rase, pleine d’épineux, il manque d’eau ! La pluie ne se décide pas à tomber, la chaleur est de plus en plus écrasante : c’est anormal ! 39° environ sous la véranda Nord ; 36 ou 37° à 9h du soir. Un soleil de plomb. Malgré cela, nous avons chassé un peu en tournée. Mais ce n’est pas intéressant. Nous nous portons très bien ; rentrés hier soir à onze heures du soir ; ce matin, nous avons déjeuné et passé l’après-midi à Kouy où la mission qui est toute récente (puisque les pères logeaient au campement) s’installait dans leur nouveau bâtiment, jolie fête de famille : il y avait 2 pères de la mission de Toma, les 2 pères et le frère de Kouy, et nous deux. J’avais apporté le champagne, le dessert, l’apéritif, et nous avons passé un moment charmant. La semaine prochaine, nous avons quelques passagers et sorties, et le 24, le gouverneur général à déjeuner. Jamais il n’est venu à Tougan ; je ne sais pas ce qui lui prend de venir cette fois-ci. Je suis empoisonnée parce qu’il est si difficile, et je n’ai pas un légume vert (il ne mange que cela). J’ai quelques petites tomates rabougries et pas mûres, et un bouquet de persil tous les matins. Nous, nous mangeons des haricots indigènes, du riz, des nouilles, des pommes de terre en fait de légumes, mais je ne sais si cela lui ira aussi bien…

Je vous embrasse de tout coeur."


Joseph Ki-Zerbo au centre d’un colloque universitaire

Bobo Dioulasso abritera le 18 juin prochain un mini colloque axé sur la pensée du Professeur Joseph Ki-Zerbo, sa contribution à l’émergence d’une nouvelle citoyenneté. Organisé par l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), en partenariat avec le Centre d’études pour le développement (CEDA), le colloque s’appuiera sur le contenu du film documentaire « Identités pour l’Afrique » du cinéaste burkinabè Dani Kouyaté.


Le tout premier diplômé du HETEC est une dame

L’Ecole supérieure des Hautes études technologiques et commerciales (HETEC) dont le siège est à Abidjan et qui est implantée au Burkina, il y a seulement quelques années, a depuis le samedi 14 juin dernier son tout premier diplômé. Il s’agit de dame Harouna Hadizatou dont le sujet de la soutenance a porté sur "l’optimisation de la gestion des réserves des caisses de sécurité sociale : cas de la CNSS Niger." Elle a, entre autres, expliqué le choix du thème, les objectifs de l’étude, la méthodologie d’approche, la présentation de la CNSS Niger, le système de gestion des réserves et également diagnostiqué les forces et insuffisances de cette CNSS en "émettant des recommandations." Après évaluation du travail, le jury a accordé à dame Harouna Hadizatou, la note de 15/20, mention bien. Ainsi, le grade d’ingénieur en finances et comptabilité a été conféré à Harouna Hadizatou. Les diplômes du HETEC sont accrédités par le CAMES.


Ecole internationale de Ouagadougou : Larry Ethier décoré

L’Ecole internationale de Ouagadougou est un complexe scolaire à vocation internationale, placée sous l’égide de l’ambassade des Etats-Unis au Burkina.

A la fin de cette année scolaire, précisément le 18 juin 2008, le directeur dudit établissement, Larry Ethier quitte définitivement le Burkina Faso après avoir contribué activement à la promotion de l’éducation dans notre pays et au renforcement des relations de partenariat entre le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique (MESSRS) et l’Ecole internationale de Ouagadougou.

En effet, M. Larry Ethier est l’initiateur du partenariat entre le MESSRS et l’école internationale, scellé par le protocole d’accord en vigueur depuis 2006 entre les deux parties. Ce partenariat porte sur l’octroi, chaque année, de deux bourses d’études de quatre ans à des élèves burkinabè admis au test de sélection d’entrée à l’école de internationale de Ouagadougou. Le but de ce programme est de préparer les bénéficiaires à entrer dans des universités anglophones célèbres et renommées.

Au regard de sa contribution au développement du système éducatif burkinabè, M. Larry Ethier recevra une distinction honorifique au cours d’une cérémonie qui aura lieu ce lundi 16 juin 2008 à 16 h, dans la salle de conférences du MESSRS.


Des voleurs chez un confrère de Bobo

Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 juin dernier, notre confrère, Valentin Yambkoudougou, directeur de publication du journal "Le Temps" paraissant à Bobo Dioulasso, a été victime de vol à domicile. Des bandits non encore identifiés se sont discrètement infiltrés chez lui et se sont emparés de ses deux téléphones portables et d’une somme d’argent.


Tertius Zongo face à la presse : quand la parole rime avec le décor

Depuis son arrivée à la tête du gouvernement, Tertius Zongo est animé de nouvelles ambitions. On le prendrait pour Barack Obama tant il prône le changement : changement dans la gestion de la cité, changement dans les mentalités, changement dans les comportements alimentaires. De ce fait, il ne cesse de marteler qu’il faut produire local et consommer local. Et comme pour joindre l’acte à la parole, sa dernière conférence de presse revêtait un décor tout particulier. Tout de batik, ce décor artistique original et bien de chez nous était simplement beau. Il n’avait rien à voir avec les autres décors à l’occidentale qu’on a l’habitude de voir. Un fond à l’africaine pour ne pas dire à la burkinabè. Pourvu que l’exemple soit suivi et que ça dure.


Le Premier ministre satisfait de nos sportifs

Le Premier ministre était face à la presse mardi dernier. Au cours de cette entrevue avec les hommes de médias, Tertius Zongo s’est dit satisfait des résultats des sportifs du Burkina. Selon lui, ces derniers ont porté haut le flambeau du pays ces 12 derniers mois, à travers des compétitions majeures. Morceaux choisis : le pays a ainsi obtenu des résultats remarquables en remportant le championnat du monde de boxe, version IBF en mai dernier. Il a occupé la première place en équipe féminine de volley-ball au tournoi de la solidarité en octobre 2007.

En août dernier, il a remporté au rugby le tournoi international de super 16 à Ouaga, sans oublier les prestigieuses médailles obtenues lors du championnat africain d’athlétisme en Ethiopie en avril 2008. Tertius Zongo n’a pas manqué de rappeler les récentes victoires successives des Etalons dont les prouesses font honneur à la nation entière. De ce fait, il a encouragé les acteurs du monde sportif à persévérer dans ce sens, en vue d’atteindre d’autres victoires beaucoup plus éclatantes.


La conférence de presse - bilan de Tertius Zongo retransmise par la RND

La conférence de presse - bilan d’un an d’exercice de Tertius Zongo à la tête de l’exécutif burkinabè, tenue le mardi 10 juin dernier, a été retransmise en direct par la radio Notre Dame de la Réconciliation de Koudougou (RND). Cette initiative, selon les responsables de la radio, est de permettre à la population de Koudougou de communier avec la vie de la Nation. Comme l’on n’arrive pas à suivre les émissions de la Radio nationale à Koudougou, ou difficilement, les techniciens de la RND ont jugé utile d’utiliser la télévision nationale dont la réception s’est améliorée ces derniers temps, pour assurer cette retransmission. Le président du Conseil supérieur de la communication, Luc Adolphe Tiao, peut se réjouir de cette initiative, lui qui, lors de sa visite d’organes de presse à Koudougou, avait souhaité que certaines émissions d’envergure nationale soient retransmises en direct par les radios de la place.


Théâtre : 30 bougies pour l’ATB

Le 18 juin prochain, l’Atelier théâtre burkinabè (ATB) aura 30 années d’existence. Pour la commémoration de cet anniversaire, Prosper Compaoré et les siens ont concocté un certain nombre d’activités. Tout commence ce 13 juin par un doua à 16 h à la mosquée de Gounghin sise non loin du siège de l’ATB. Le 15 juin, une messe d’action de grâce sera dite à partir de 9h à l’église Saint Pierre de Gounghin. Le 17 juin, la boucle des cultes religieux sera bouclée par un culte d’action de grâce qui sera célébré dans la cour de l’ATB à partir de 18h par l’église des Assemblées de Dieu. Le 18 juin, jour J de l’anniversaire, le programme de commémoration prévoit des expositions et des animations théâtrale, musicale et ludique au sein de l’ATB dans la journée. Dans la soirée, il est prévu un cocktail d’anniversaire puis une soirée artistique au cours de laquelle il y aura des témoignages d’anciens de l’ATB, une projection vidéo sur la rétrospective de la compagnie, des prestations musicales, de la danse et du théâtre.


Les pages du BTP

La Chambre de commerce et d’industrie vient de mettre un nouveau produit sur le marché : le répertoire des professionnels du bâtiment et des travaux publics, disponible dans les salles de vente des documents et imprimés de l’institution, à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, en support papier et version numérique aux prix respectifs de 2 500 F CFA et 1 750 F CFA. Ce nouveau produit est un outil de référence pour ce secteur d’activité en forte croissance. L’ouvrage rassemble toutes les informations utiles sur les acteurs de ce domaine et fournit, grâce à ses pages éditoriales, une analyse spécifique des BTP au Burkina Faso et leur contribution au développement économique de notre pays.


Journalisme d’investigation : le RAJIT forme à Bobo

Le réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence ( RAJIT) organise, du 16 au 20 juin 2008, avec le soutien financier et technique du Programme de renforcement de la gouvernance administrative de la politique nationale de bonne gouvernance (PRGA-PNBG), un séminaire à Bobo Dioulasso sur le journalisme d’investigation. Pendant 5 jours, les participants, venus de différents organes de presse du pays, se familiariseront avec les méthodes et techniques d’investigation journalistique.


Ban Ki-moon ouvre une médiation entre le Gabon et la Guinée équatoriale

Le 11 juin 2008, le Secrétaire général de l’ONU a inauguré une réunion de haut niveau entre le Gabon et la Guinée équatoriale, organisée pour lancer la prochaine phase d’un processus de médiation tendant à résoudre un différend frontalier entre les deux pays. Lors de son allocution, le Secrétaire général a félicité les deux parties pour leur engagement persistant à trouver une solution pacifique à leur différend, et les a assurées du soutien des Nations unies ainsi que de son engagement personnel afin de les assister dans ce processus.

Ban Ki-moon a pris la parole devant le président du Gabon Omar Bongo et le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasago.

La réunion est consacrée à l’adoption d’un cadre formel pour la prochaine phase du processus de médiation, indique un message transmis par la porte-parole du Secrétaire général.

Selon la presse, la Guinée équatoriale et le Gabon se disputent la souveraineté de l’île de Mbanié où se trouveraient des gisements de pétrole. En 2004, les deux pays s’étaient accordés pour exploiter conjointement cette ressource tout en œuvrant pour résoudre leur différend.

Le Pays

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