LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Kantigui a ouï dire que dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Kongoussi " ?", des résultats contradictoires pour un examen de Certificat d’aptitude pédagogique (CAP) défraient la chronique. Selon les sources de Kantigui, l’auteur de ces résultats "cafouillés" ou "truqués" n’est autre que la première responsable de la CEB.
Après avoir pris une candidate aux épreuves pratiques du CAP, l’inspectrice en question aurait publié dans un premier temps son échec.

Mais peu après, sur on ne sait quelle base, la même inspectrice aurait à nouveau organisé un autre examen et déclaré dans un second temps la candidate admise. Les enseignants de la CEB et les plus proches collaborateurs de l’inspectrice qui désapprouveraient ce manque de rigueur et de personnalité de la responsable, ainsi que ses attitudes hors-la-loi, se réserveraient de dénoncer ses actes parce qu’elle serait collée à de "gros bonnets" et protégée par de "grands gourous".

Kantigui pense que si les faits étaient avérés, l’inspectrice se serait rendue coupable de fraude. Et comme nul n’est au-dessus de la loi, les autorités compétentes devraient prendre les mesures qui s’imposent


* La République des Seychelles retire sa reconnaissance à la RASD

Kantigui a reçu de l’ambassade du Royaume du Maroc au Burkina Faso une correspondance du ministère des Affaires étrangères de la République des Seychelles informant la commission de l’Union africaine du retrait de sa reconnaissance à la République arabe saharaouie démocratique (RASD). Kantigui livre ici le contenu de ladite lettre :
« Le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Seychelles présente ses compliments à la Commission de l’Union Africaine et a l’honneur de porter à sa connaissance que le Gouvernement des Seychelles, fidèle à son engagement en faveur de la paix, appuie le processus onusien en cours pour le règlement du problème du Sahara.
Aussi, et à l’instar de la majorité des pays africains soutenant ledit processus, la République des Seychelles a décidé de retirer sa reconnaissance à la "République Arabe Sahraouie Démocratique".
Le Ministère des Affaires Etrangères de la République des Seychelles saisit cette occasion pour renouveler à la Commission de l’Union Africaine les assurances de sa haute considération.

Victoria, 18 mars 2008
Commission de l’Union Africaine
Boite Postale 3243
Addis Abéba
Ethiopie »


* Bam : un prêtre et un retraité à couteaux tirés

Il est parvenu à Kantigui que dans le Bam, précisément au secteur n°6 de Kongoussi, un ancien manœuvre du Centre médical avec antenne chirurgicale et un prêtre de l’église catholique sont à couteaux tirés. Le premier accuse le deuxième d’avoir abattu sans raison valable ses trois chèvres et blessé d’autres à l’aide d’un fusil courant mai 2008. Le prêtre tout en reconnaissant avoir effectivement tiré sur les animaux, tenterait de se défendre. A la dernière nouvelle, Kantigui a appris que l’affaire a été portée devant le tribunal départemental qui, après examen, a donné raison au retraité. L’abbé en question, qui aurait par le passé parqué les animaux du même retraité et exigé des dommages qui lui ont été payés, a été à son tour invité à dédommager sa victime. Une chose que le prêtre ne serait pas prêt à faire. Kantigui ne peut que suivre de près l’évolution de cette affaire


* Un réseau de voleurs de cartes de recharge démantelé

Il est parvenu à Kantigui que la police vient de mettre le grapin sur un important groupe de voleurs de cartes de recharge. Constitué de fils à papa, le gang formé d’élèves excellerait dans le dépouillement des pauvres revendeurs des cartes prépayées de téléphonie mobile.

Pendant que leurs camarades suivaient les cours en classe, les larrons d’un genre nouveau opéraient à travers les rues de Ouagadougou à bord d’une motocyclette de marque "SATRIA". Avant que les forces de l’ordre ne s’aperçoivent de leur existence, les scolaires malfrats ont pu se constituer un gros butin. Kantigui a ouï dire que les membres du gang ont pu s’acheter chacun non seulement une motocyclette mais aussi les portables de certains avaient des unités de plus de quatre cent mille (400 000) F CFA. Le stock de cartes de recharge saisi par la police était impressionnant : "elles remplissaient un grand sac de voyage". Kantigui imagine combien de désœuvrés les activités de ce gang ont dû engendrer. Il n’est pas exclu que des revendeurs aient été conduits au violon par leur employeur.

Kantigui appelle alors ceux-ci à plus de vigilance pour ne plus tomber dans le piège d’individus mal intentionnés


* GESER s’illustre-t-elle de plus en plus dans les abandons de chantiers

Kantigui dans sa volonté de découvrir le Burkina Faso profond a fait un tour du côté de Niantanan, un village de Kankalaba dans la Léraba. Quelle ne fut sa désolation lorsque Kantigui a emprunté le tronçon Kankalaba-Niantanan, une piste rurale de 10 km datant de l’époque coloniale dont la construction a été financée par le budget 2005 mais qui, jusque-là, reste un véritable chemin de croix pour les usagers en saison hivernale. Sur ce tronçon, les deux ponts qui devaient être exécutés par l’entreprise GESER offrent un spectacle lamentale : décapage sur des P.K. sans apport en latérite, dalot et radiers exécutés sans remblais d’accès, deblai exécuté au niveau des radiers mais non évacué recouvrant ainsi l’ouvrage et rendant impossible le passage.

Kantigui qui a constaté que le village de Niantanan ne dispose pas encore de structure sanitaire a des sueurs froides, rien qu’en imaginant l’évacuation d’une femme enceinte sur une telle piste vers le dispensaire départemental. Les paysans de Niantanan, désespérés qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont confié à Kantigui avoir transmis leurs plaintes au gouverneur des Cascades par l’intermédiaire du préfet et du haut-commissaire qui, malheureusement, sont restées sans suite.

Pourtant selon les informations qui sont parvenues à Kantigui, cette piste inachevée aurait été réceptionnée sur papier. Kantigui se demande alors si l’entreprise ne profiterait pas de la complicité des structures en charge du contrôle de l’exécution des marchés de l’Etat pour se foutre impunément des contribuables burkinabè. D’ailleurs, ce ne serait pas la première fois que des populations se plaignent de l’entreprise GESER qui aurait pris l’habitude d’abandonner ses chantiers.

Kantigui qui entend être le porte-voix de ces populations situées à plus de 500 km de la capitale, interpelle les plus hautes autorités à s’impliquer pour mettre fin au calvaire des paysans de Niantanan qui eux aussi ont le droit à la juste répartition des fruits de la croissance. Très révolté par cette situation, Kantigui entend mener des enquêtes pour démasquer toutes ses entreprises, qui profitent de l’éloignement des chantiers de la capitale pour jouir en toute impunité, de l’argent du contribuable burkinabè.
Affaire à suivre donc !


* Les colons de Yakouta attendent toujours d’être payés

Kantigui a ouï dire que les jeunes producteurs notamment les "colons" de Yakouta seraient mécontents de la SOBFEL (Société burkinabè des fruits et légumes). En effet selon des sources dignes de foi, les livraisons de semences de pomme de terre de la ferme semencière de Yakouta de la campagne agricole 2006-2007, souffriraient toujours d’impayés. Sur un total de 10 581 307 F CFA, la SOBFEL ne se serait acquitté que d’une première tranche de 5 000 000 F CFA en date du 5 juin 2006.

Promesse aurait été faite pour le versement de la seconde tranche à la fin du mois de juin 2006. Mais depuis lors, ce serait un jeu de cache-cache, de promesse en promesse entre la SOBFEL et les jeunes producteurs. Du côté du ministère de l’Agriculture de l’Hydaulique et des Ressources halieutiques, intermédiaire ente SOBFEL et les colons, rien ne filtre à telle enseigne qu’à la Journée du paysan à Samandéni, le problème aurait été soumis au président du Faso pour une issue favorable. Sur le site de Yakouta, Kantigui s’est rendu compte que des périmètres aménagés à coup de millions, il ne reste plus que des motopompes enveloppées par des touffes d’herbes.

Aucune action n’a pu être faite en cette campagne 2007-2008. En ces moments de vie chère où le mot d’ordre "consommons burkinabè" devrait susciter plus d’élan pour ces types d’initiatives, Kantigui déplore ces genres de situation qui ne peuvent que produire l’effet contraire. Kantigui tient à interpeller la SOBFEL et les autorités en charge de l’Agriculture pour juguler ce problème qui perdure et qui porterait un coup sérieux aux nobles ambitions du "Projet ferme semencière de Yakouta"


* Le directeur général du Port autonome de Lomé à Ouagadougou

Kantigui a ouï dire que Ouagadougou connaîtra une descente massive des représentants du Port autonome de Lomé. En effet, il est annoncé dans la capitale burkinabè, l’arrivée du directeur général du Port autonome de Lomé, le Contre-amiral Fogan Adegnon à la tête d’une trentaine de personnes de la communauté portuaire. A ce qu’il a été donné d’entendre à Kantigui, le séjour du DG du Port autonome de Lomé serait prévu du 13 au 18 juin 2008 avec une série de rencontres avec ses partenaires dont l’OTRAF, la CBC, la Chambre de commerce, l’association des revendeurs de véhicules entre autres. Kantigui a aussi ouï dire que le séjour aura un pan social en ce sens que le Contre-amiral aurait décidé de parrainer une école primaire de la place. Kantigui attend de voir.


* CHUSS : le personnel de garde du service odonto-stomato était absent

Kantigui a été indigné ce mardi 3 juin dans la nuit quand, ayant suivi au CHUSS une dame qui souffrait de carie dentaire avec inflammation, il n’y avait personne dans la salle de garde du service odonto-stomato pour recevoir cette patiente. La pauvre dame dont le mal de dent semblait s’intensifier malgré les anti inflamatoires prescrits le matin même dans un CSPS, se tordait de douleur. Elle a été orientée le soir au CHUSS alors qu’il était 19h40 mn environ. Mais jusqu’à 21 h 45, il n’y avait aucun infirmier de garde, aucun agent dans la salle de garde de la stomatologie et chirurgie maxillo faciale à cette heure ! Pourtant, il y avait bien de la lumière à l’intérieur, mais la porte de la salle de garde était fermée à clé. L’époux de la dame, après avoir vainement frappé à cette porte, a dû se rendre à l’évidence qu’il n’y avait personne à l’intérieur. De guerre las, il s’est donc résolu à raccompagner son épouse à la maison sans que celle-ci ne reçoive quelque soin que ce soit. Mais auparavant, il a fallu attendre une accalmie de la forte pluie qui s’était mise à tomber entre-temps.

La même nuit, un autre monsieur venu là avec sa fille qui avait une arête de poisson en travers de la gorge, las d’attendre le personnel de garde a, lui aussi, regagné son domicile sans qu’une solution ne soit trouvée à son problème. Kantigui s’est alors demandé pourquoi il n’y avait aucune garde au service odonto-stomato ni même à l’ORL cette nuit. Il espère que l’absence du personnel de garde dans lesdits services la nuit du 3 juin et au moment indiqué est un cas isolé et non une pratique courante ! Kantigui pense que des agents qui perçoivent l’indemnité de garde doivent être à leur poste de travail au moment où leur présence y est nécessaire. Il interpelle donc les premiers responsables du CHUSS à plus de vigilance et espère que des mesures seront prises pour éviter que de telles situations ne perdurent et ne ternissent l’image d’une structure pourtant prestigieuse


* La direction générale de Planor Afrique répond à Kantigui

Kantigui, cette voix de la sagesse, de la vérité en langue "bambara" va-t-elle perdre sa première qualité, son essence véritable avec l’affaire Telecel Faso ? Tout comme son géniteur Sidwaya, dont la mission originelle est de professer la vérité, Kantigui doit se départir des émotions et diverses manipulations pour demeurer crédible. Sa sortie dans l’édition N°6188 du mercredi 04 juin 2008 exige de nous ce droit de réponse.

Personne ne fera l’insulte à Kantigui de ne pas connaître les tenants et aboutissants du dossier Telecel Faso. N’est-ce pas par Kantigui que le monde entier a appris les mic-mac qui entourent cette affaire qui laisse un souffre irritant à même d’aveugler les hommes et les femmes commis à dire le droit ?

Sans vouloir donc polémiquer avec Kantigui, Planor Afrique, produit ce droit de réponse afin de rétablir la vérité et Kantigui doit pouvoir s’enorgueillir car c’est toute la « vraie vérité ».

« La nuit a beau durer, le jour se lèvera toujours ». Atlantique Telecom (AT) qui voulait enfoncer le dossier Telecom Faso dans les ténèbres est aujourd’hui rattrapé par la clarté, la lumière. Et ce qui lui arrive était prévisible. Si tous les jours appartiennent au voleur, il y a tout de même un et un seul jour pour le propriétaire. Et ce jour est là et présent pour Planor Afrique.
Prenant prétexte de « la grogne des travailleurs » l’on tente de mener une cabale médiatique de désinformation. Comme les autres tentatives, celle-ci échouera. Déjà les aveux des meneurs démontrent qu’il y a la même main cachée derrière qui tente de revenir par la fenêtre.

Avant de se lancer dans des affirmations suggérées, Kantigui devait se poser les questions suivantes :
- Un actionnaire soit-il majoritaire peut-il oui ou non perdre un procès ?
- Un actionnaire minoritaire peut-il oui ou non gagner un procès ?
- Autant nous sommes tous égaux devant la Loi, actionnaire majoritaire et minoritaire sont aussi égaux devant la Loi.

Si ETI SALAT et Atlantique Telecom sont forcés à vendre leurs actions (plus de 60%) comme vous le dites, c’est qu’ils ont perdu le procès. Pour votre gouverne, Atlantique Telecom possède 56% et non 60%. La Loi c’est la Loi. Le Burkina Faso n’a pas produit « un Code d’Investissement Attractif » contre le Burkina et les Burkinabè.
Le Burkina Faso n’a pas favorisé un « Code d’Investissement Attractif » pour que l’on vienne piller ses richesses et ses opérateurs économiques. Seuls les vrais investisseurs ont leur place dans ce pays hospitalier et ouvert.

Kantigui sait-il qu’il existe un pacte d’Actionnaires de Telecel Faso SA daté du 10 février 2004 ? Planor Afrique a été intégré dans ce pacte le 28 août 2004. S’il ne le sait pas, qu’il demande à l’avoir, à le lire en son point 9 et suivants qui portent sur « les promesses d’achat et de vente, droit de sortie conjointe et clause de rachat forcé », dont l’alinéa 93 est très précis. Atlantique Telecom ne peut s’en prendre qu’à ses pratiques dignes de la mafia. Sous sa gestion pendant cinq (05) ans Telecel Faso a été déficitaire. C’est le seul cas éloquent que l’on remarque dans la sous-région, pendant que les concurrents se font des bénéfices chiffrés à des milliards.

Une autre chose est que cette gestion mafieuse a failli coûter le retrait par l’ARTEL de la licence d’exploitation. Est-ce cette mafia que Kantigui veut défendre ?
Pour comparaison, en moins de cinq (05) mois, la nouvelle administration judiciaire de Telecel Faso peut s’honorer d’avoir tous ses comptes créditaires alors qu’ils étaient déficitaires durant cinq (05) ans sous la gestion de Atlantique Telecom.
Avec toutes ces informations, Kantigui a de quoi rester dans la voie de la sagesse et de la vérité. Ce combat est difficile mais noble.

Pour Planor Afrique,
La Direction Générale
78 87 00 62

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées