LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Une lettre pour Laye</I> (18/06/04) : deux nouveaux partis sankaristes

Publié le vendredi 18 juin 2004 à 08h30min

PARTAGER :                          

Cher Wambi,

Peut-être avais-je crié victoire trop tôt ! Alors que dans ce qu’il convient d’appeler le Burkina profond, où il tombe des cordes, la saison agricole 2004-2005 est bien installée, Ouagadougou et ses environs vivent d’anxiété.

Les nuages, qui s’amoncellent à l’horizon, accouchent malheureusement de poussière et de vent à emporter les toitures. Serions-nous abandonnés par les cieux ?

De l’avis des anciens, ce n’est pas encore tard pour ceux-là qui voudraient s’adonner aux travaux champêtres, car, de tout temps, la date limite pour semer est le 15 juillet, quand bien même nous ne recevons plus les pluies d’antan.

Pour nombre de cultivateurs et d’agriculteurs, l’optimisme est toujours de mise, surtout que très bientôt le Programme saaga entrera en action pour provoquer des pluies inespérées. Dans cette attente donc, je ne puis que souhaiter au valeureux monde paysan une très bonne saison agricole. Car, même si aujourd’hui en ville, les jeunes, ces bras valides, semblent négliger le travail de la terre, nous n’en sommes pas moins dépendants.

- Cela dit cher cousin, alors que lentement, mais sûrement l’on s’achemine vers l’échéance présidentielle de 2005, les héritiers de Thomas Sankara ont choisi, une fois encore, d’étaler leurs divergences sur la place du marché. C’est un secret de polichinelle, la Convention panafricaine sankariste (CPS) de Nongma Ernest Ouédraogo subit actuellement une forte hémorragie avec les adieux de certains membres du Secrétariat exécutif permanent (SEP), et pas des moindres : entre autres Raphaël D. Toé, Clément Condé, Boukari Ouédraogo, Fidèle M. Kientéga, Fidèle Toé, qui se retrouvent ce week-end au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour créer un autre parti... sankariste.

Nongma ainsi abandonné réunira, lui, les siens les 26 et 27 juin au même Conseil burkinabè des chargeurs pour un congrès sur le thème : "Sankarisme et bonne gouvernance".

- Comme tu peux le constater cher cousin, ce n’est pas demain la fin de la guerre des héritiers de l’illustre disparu. Autre illustration, c’est le départ de Jean-Hubert Bazié de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) de Me Stanislas Bénéwendé Sankara pour créer lui aussi son parti, la Convergence de l’espoir. On savait les deux en rupture de ban depuis, mais personne n’avait présagé d’une scission de ce parti qui est lui-même né d’une scission. Mais comment en est-on arrivé là ?

Voici à ce propos, cher cousin, la réponse que donne Jean-Hubert Bazié à travers le manifeste de la Convergence de l’espoir :

"Peuple du Burkina, Tes valeureux ancêtres n’ont jamais hésité un instant à verser leur sang pour leur dignité et leur honneur, écrivant ainsi, de façon éclatante, une histoire qui est pour les générations présentes et à venir à la fois source d’inspiration et lieu d’enracinement. Ton passé récent illustre clairement ton refus constant de la soumission et ton présent exprime quotidiennement ta soif de liberté, de fraternité et d’amitié avec les autres peuples.

Aujourd’hui plus que jamais, ton pays est confronté à de multiples défis qui t’imposent :
- de rassembler la majorité de tes fils autour d’une vision forte de promotion du bien commun dans la justice, la solidarité et la paix ;
- d’exister dans un monde dominé par le grand capital. Ces défis, rythmés par ton rejet de l’oppression d’où qu’elle vienne, illustrés par ton combat pour l’indépendance et les diverses et multiples luttes sociales, ont été formulés sur plusieurs tons par tes enfants, dont la plupart reconnaissent que leur incarnation a eu pour temps fort la Révolution d’août 1983 et pour figure emblématique, le président Thomas Sankara.

Peuple du Burkina, Face au vide créé par sa précoce disparition, des camarades, témoins, acteurs et admirateurs de son temps ont pensé que, loin de nourrir le découragement, cette tragédie doit être au contraire le ferment d’un engagement lucide et ferme. Et c’est ainsi que, s’inspirant de son exemple, refusant de baisser les bras face aux errements de certains animateurs de la vie publique se réclamant de lui, soucieux de valoriser son sacrifice et désireux d’enrichir son œuvre, ces camarades ont décidé en ce jour, 16 juin 2004, de créer La Convergence de l’espoir, avec pour devise : « Pouvoir au peuple ! ».

La Convergence de l’espoir, en abrégé L’ESPOIR, ambitionne de respecter et faire respecter la mémoire et le nom de tous ceux, hommes et femmes, qui sont morts ou vivent pour un Burkina, une Afrique et un monde plus libres et plus solidaires :

Peuple du Burkina,

En s’appuyant sur toi comme source légitime de pouvoir, L’ESPOIR entend illustrer des modèles de réflexion, de comportement et d’action émanant de nos humanismes et des valeurs positives de tous les peuples.

C’est pourquoi nous appelons à la Convergence tous les Burkinabés désireux de se battre, afin de bâtir patiemment et de fortifier résolument l’ESPOIR. C’est pourquoi aussi nous invitons à s’organiser dans L’ESPOIR, pour te lancer avec détermination à la conquête démocratique du pouvoir d’Etat, au profit et au bénéfice du plus grand nombre.

Pouvoir au peuple !

Ouagadougou, le 16 juin 2004

Pour la Convergence de l’Espoir Jean-Hubert Bazié"

Est-il besoin de te dire, cher cousin, que l’unité tant recherchée des sankaristes reste un vœu pieux ? C’est avéré, ici-bas où les intérêts personnels priment, chacun préfère être la tête d’un rat que la queue d’un lion. En rappel, de partis dits sankaristes existants je peux te citer le PNP, le MTP, l’UDPI, le FFS, la CPS, l’UNIR/MS, le RDP, et j’en oublie. Combien seront-ils demain ? Le plus nombreux possible pour ne pas s’unir, et je souhaiterais être démenti cher cousin.

- Du côté du Parti pour la démocratie et le progrès (PDP), il me revient que le vieux, l’inusable Ki-Zerbo, veut taper du poing sur la table. Ce serait pour rappeler à l’ordre les absentéistes notoires aux différentes rencontres au sommet du parti. Dans son collimateur se trouveraient Etienne Traoré, Pierre-Marie Nyamwéogo et bien d’autres vieux, qui auraient déjà reçu des demandes d’explications.

- Cette fièvre dont souffre l’opposition burkinabè dans son ensemble n’émeut guère le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui multiplie les actions séductrices envers les potentiels électeurs de 2005. Pour preuve ce vendredi à partir de 16h, la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) abritera une cérémonie de remise de vivres à des commerçants des marchés, yaars et du secteur informel en difficulté, de la ville de Ouagadougou. Une initiative de l’honorable député Hamidou Compaoré, ancien commerçant et suppléant de Simon Compaoré "le grand", qui aurait la bénédiction du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré.

J’en connais déjà qui trouvent cette initiative pas du tout innocente, quand ils se souviennent qu’elle intervient plus d’un an après l’incendie de Rood Woko, le marché central de Ouagadougou. Mais comme le dit bien la sagesse, ne vaut-il pas mieux tard que jamais ?

- Comme on le sait, c’est le 21 mai 2004 que Me Gilbert Ouédraogo, président de l’ADF-RDA, a été fait chef de file de l’opposition. Au grand dam de l’opposition dite vraie, qui n’a cessé depuis, de sortir les SCUD médiatiques contre le fils de Gérard, coupable à ses yeux de molesse pour ne pas dire de collusion avec le pouvoir. Gilbert entend pourtant être le chef de file de toute l’opposition, qu’elle soit "vraie" ou simplement "formelle".

Il a ainsi, dès la semaine qui a suivi sa désignation, entrepris des contacts avec les leaders de l’opposition. Il s’agit d’abord et avant tout de briser la glace et ensuite de discuter avec eux pour trouver un modus vivendi voire une plate-forme minimale qui puisse réunir les opposants, qui souffrent plus de leur division que d’autre chose.

Le président de l’ADF-RDA a de ce fait rencontré Me Bénéwendé Sankara de l’UNIR/MS, Nongma Ernest Ouédraogo de la CPS, Joseph Ki-Zerbo du PDP/PS et même Hermann Yaméogo, celui-là même qu’il avait débarqué et qui avait dû se résoudre à créer un nouveau parti, l’UNDD. A ce qu’on dit, les deux hommes doivent d’ailleurs se revoir, car Me Yaméogo était un peu souffrant lors de leur première entrevue.

Depuis, Me Gilbert Ouédraogo a poursuivi ses pourparlers et devrait faire le tour de tous les opposants sans distinction aucune. Reste à savoir ce qui sortira de ces chassés-croisés politiques.

- Cher cousin, t’en souviens-tu, dans une de mes précédentes lettres, je te parlais de l’appel d’offres relatif au programme de vérifications des importations (PVI), qui ne finit pas de défrayer la chronique depuis un certain temps. En effet, de mémoire de Burkinabè, rarement on aura vu un appel d’offres faire autant de gorges chaudes. C’est vrai, c’est une affaire de milliards FCFA, de gros sous donc et chacune des trois sociétés (ITS, BIVAC et SGS) qui n’ont pas été retenues croient dur comme fer qu’elles ont été lesées au profit de COTECNA, qui s’en défend à son tour.

C’est pour cela que le vendredi 4 juin dernier, les trois sociétés plaignantes et celle retenue ont subi une longue séance de confrontation devant la commission de règlement amiable des litiges. Mieux, le président de la Commission d’attribution dudit appel d’offres a lui aussi été entendu. Pour le moment, je ne sais rien de ce qui s’est dit au cours des confrontations, mais il semble que les conseils de ces sociétés, que sont Me Mamadou Savadogo pour la SGS, Me Moumouni Kopiho pour COTECNA et Me Souleymane A. Ouédraogo pour BIVAC ont préparé des dossiers fort fouillés.

Cependant, la Commission de règlement amiable des litiges, qui entend faire un travail propre, a convoqué les quatre protagonistes pour la dernière semaine de juin afin de les entendre de nouveau avant de prendre une ultime décision motivée et bien argumentée. Peut-être que d’ici au mois de juillet prochain, nous saurons les résultats du travail purement technique de cette commission.

- Alors que j’étais à la recherche de Tipoko l’Intrigante pour m’abreuver de son carnet secret, voilà que se présenta à moi Timbi de Bangueda, jamais satisfait, remonté contre l’autorité municipale de Boulmiougou, et pour cause :

"Madame le maire, Connaissez-vous la rue Warba ? Assurément non ! C’est celle qui borde le côté sud du terrain de l’ASECNA au secteur 16 de Ouagadougou. S’il y a une rue qui mérite son nom dans la cité, c’est bien celle-là. Pour y accéder, il faut être un as du volant, car les dalles du caniveau de l’avenue France-Afrique sont morcellées voilà plus de 6 mois. Si vous arrivez à passer, tirez fort sur votre ceinture de sécurité, car sur 500 m environ, la rue vous fera danser son "warba", sinon son "winninga". Tant pis pour vos suspensions.

Ici on n’est pas à Simonville. C’est vrai, entre cette partie du 16 et le quartier zone pilote de Cissin, il y a "Hong Kong", ce No man’s land en souvenir des difficultés d’attribution des parcelles depuis les lotissements sous la Révolution démocratique et populaire (RDP). Madame, oseriez-vous vous y aventurer après lecture de ma complainte ? Avant le risque, un conseil : n’essayez point avec la rutilante 406, mais avec le wagon 4x4 qui vous fait tacitement député et réputée.

Ce calvaire est dû à un fait simple comme bonjour. M. Simon ne tourne pas vers ce bled. Mais enfin, ce serait mieux que vous n’y veniez pas ; appelez simplement le monsieur de la Haute autorité de lutte contre la corruption. Ne frissonez pas ; ce n’est pas le REN-LAC et merci de penser avant campagne à ces électeurs du secteur 16 et environnants".


Et maintenant, cher cousin, feuilletons le carnet secret de la bonne vieille :

Le pétrole a coulé au BEPC.

Des fraudes ont effectivement été constatées en physique-chimie et en mathématiques qui seront reprises demain samedi 19 juin dans toute la Direction régionale du Centre. Une chose est sûre : cette reprise va inéluctablement pénaliser certains candidats, qui auraient pu passer haut la main s’il n’y avait pas eu cette situation.

Il faut alors déplorer le comportement de certains parents à la limite irresponsables qui n’hésitent pas à payer au prix fort les épreuves pour leurs enfants, faire comprendre aux élèves jusque-là partisans du moindre effort, qu’un diplôme, ça se mérite, et surtout souhaiter que les fautifs soient immédiatement démasqués et punis à la hauteur de leur forfait.

Espérons en tout cas que toute la lumière sera faite sur cette histoire de fraude au BEPC 2004. Osons le croire, puisque le point de presse du gouvernement de ce jour vendredi portera sur la relance des activités de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou, les normes nationales en matière de sécurité biotechnologique, mais aussi et surtout sur le bilan à mi-parcours des examens scolaires de la session 2004.


Attention, danger dans les centres médicaux et même dans les hôpitaux du Burkina !

En effet, depuis un certain temps, dans ces centres de soins, des commerçants, en complicité avec des infirmiers et infirmières, sont en train d’écouler des médicaments dénommés ANALGIN ou ANALGINE (ampoules injectables) censés lutte contre la fièvre et la douleur. Le hic est que ces médicaments, importés du Ghana et du Nigeria, ne figurent pas sur la nomenclature nationale des médicaments autorisés. Cette nomenclature est un document où sont inscrits tous les médicaments (spécialité et générique) commercialisés officiellement au Burkina. Elle est conçue par la Direction générale des pharmaciens, des médicaments et des laboratoires.

Dans cette nomenclature, ANALGIN et ANALGINE ne figurent pas. Et pour se protéger, des infirmiers et infirmières prescrivent donc sur les ordonnances des médicaments autorisés, et les mentionnent également sur le registre où sont enregistrés les malades. Mais dans la pratique, ils utilisent ANALGIN et ANALGINE, qu’ils ont souvent par-devers eux. Avec à la clef, des cas malheureux au niveau des malades. La vigilance est donc requise au niveau des autorités et des malades, surtout que le Burkina vient d’abriter le 5e Forum de la pharmacie internationale, il y a quelques jours de cela.


S’il y a un monde qui attend impatiemment les vacances, c’est bien celui des enfants issus des casernes, des quartiers de Ouagadougou et des provinces. En effet, on se rappelle que les vacances passées, Mme Monique Ilboudo, ministre de la Promotion des droits humains, et Mme Joan French, Représentante résidente de l’UNICEF au Burkina, prenaient l’engagement d’accompagner le Centre de réinsertion sociale des enfants.

Un centre dont la création a été rendue possible grâce au soutien des autorités militaires en 1999 et qui est dirigé par l’ancien international de l’USFA, Zaidi Compaoré. Cette année, environ 400 enfants de divers horizons prendront part à un meeting sportif, culturel et éducatif, placé sous le thème central « Promotion des droits des enfants ». Des sous-thèmes seront abordés sur notamment l’éducation des filles, la lutte contre l’incivisme et le VIH/Sida, du 25 juin au 28 août 2004 à Ouagadougou.


A Nagséné à 12 km de Yako, l’actualité est marquée par une histoire de fesses. Le directeur de l’école de Nagséné P.S. a tenté de violer une institutrice du nom de N.C. le 2 juin 2004. Il a fermé la porte à clé et a tenté vainement d’atteindre son objectif. Face à la résistance de N.C., P.S. l’a copieusement battue et torturée, et c’est grâce à la population qu’elle a pu être sauvée des mains de son bourreau. Le père de l’institutrice, N.M., a déposé une plainte auprès du commandant de brigade de Yako.

Selon la famille, l’institutrice souffre actuellement de maux de ventre et de tête dus aux coups qu’elle a reçus de ce directeur qui n’a vraiment pas honte de poser cet acte barbare et indigne d’un éducateur. Affaire à suivre.


La population de la Patte d’oie est parvenue à ses fins : il a été mis fin à l’élévation des murs de clôture de l’établissement scolaire de madame Juliette Balima. Elle a vu son projet échouer ou du moins sa construction s’écrouler sous l’assaut du bulldozer. Tel un château de cartes, l’édifice qui sortait de terre n’a pas résisté aux supputations et aux problèmes que cela a suscités.

La mairie de Bogodogo et le ministère de l’Administration ayant tranché avant qu’une quelconque issue juridique soit trouvée, madame Balima est confrontée actuellement à une double perte. D’une part elle est dépossédée de "sa parcelle" acquise à coup de millions et d’autre part elle paye le lourd tribu de la jalousie et des actes de vandalisme de certains de ces détracteurs.

En effet, elle bénéficiait de la présence des forces de l’ordre pour assurer la sécurité de son matériel de construction. Après la levée de ce droit de disposer de l’ordre public, s’en suivit l’ordre de démolition des infrastructures en construction. Prévenue juste 48 heures avant, elle a pu ramasser quelques matériaux. Ainsi, les quelque 17 voyages de quartz, 5 voyages de sable, 5 de gravions plus 3000 briques ont été littéralement pillés. Est-ce par jalousie que les uns et les autres s’agitaient ou est-ce par volonté de conservation de leur espace de sport ?

Madame a introduit un recours en justice et l’affaire devait être jugée le jeudi 17 juin 2004 par le tribunal de grande instance de Ouagadougou. En dernier ressort, les avocats de l’Etat ont demandé son report, estimant que le temps à eux donné pour connaître du dossier n’était pas suffisant. C’est donc finalement la date du 22 juin qui a été retenue par le tribunal pour statuer sur le problème.


Le vendredi 25 juin 2004, il sera inauguré le Maison de la femme de la province du Nayala. La cérémonie, qui a lieu précisément à Toma, chef-lieu du Nayala, est placée sous le patronage de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat. En tout cas la fête promet d’être belle, car il semble que tous les Nayalais convergeront vers Toma pour faire honneur à la femme.

Mais comment partira Mme Chantal Compaoré à Toma quand on sait qu’avec la saison pluvieuse, la route est impraticable ? C’est la question que se posent nombre de gens. Peut-être y ira-t-elle encore en hélicoptère comme elle l’a fait la dernière fois à l’inauguration de la maison de la femme du Loroum.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir.
Ton cousin Passek Taalé.

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées