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<I> Pot-pourri</I> : Sandaogo Henri Kaboré, nouveau maire de Bogodogo

Publié le vendredi 6 juin 2008 à 12h22min

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Depuis le mercredi 28 mai dernier, le fauteuil du maire de l’arrondissement de Bogodogo était vacant. Son occupante, qui n’est autre que Zénabou Drabo, député à l’Assemblée nationale, avait déposé à cette date, sa lettre de démission en tant que maire au niveau de son parti, le CDP et du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) pour convenance personnelle.

Une semaine après, soit exactement le mercredi 4 juin 2008, le conseil municipal de Bogodogo a mis fin à la course au fauteuil en désignant Sandaogo Henri Kaboré comme maire. Celui qui était précédemment 2e adjoint au maire cumule plusieurs mandats de conseiller municipal dans l’arrondissement de Bogodogo.


Société : la petite leçon de clémence du DG des Editions "Le Pays"

Approché par le commissariat de police de Bogodogo pour savoir si le Directeur général des Editions "Le Pays" allait poser plainte contre Clément Bassolé, Sigué Boureima Jérémie a estimé que ce n’était plus la peine. L’escroc Clément qui se faisait passer pour un journaliste du "Pays" pour escroquer d’honnêtes gens, a été démasqué et sa photo publiée dans le journal. A moins qu’il ne soit né après la honte, cela devrait lui suffire déjà, a estimé le directeur général. L’escroc avait pratiqué la médisance sur la personne du DG qui ne l’a jamais connu (même en peinture) afin de se rendre sympathique pour mieux flouer sa victime. Le DG pense par ailleurs qu’à l’étape actuelle de l’évolution du "Pays", il est normal que, mus par la jalousie, des gens malhonnêtes fassent de la médisance à son encontre. La médisance et la jalousie sont du reste, les vices les mieux partagés au Burkina. Clément Bassolé va certainement continuer son petit bonhomme de chemin, à moins que l’autorité compétente de la République, estimant qu’il va poursuivre son entreprise d’escroquerie auprès d’autres citoyens, ne juge utile de prendre à son encontre des dispositions pénales. Pour "Le Pays", c’est donc une affaire classée. Le journal demande cependant aux gens d’avoir un réflexe de prudence et de méfiance quand des individus les approchent de façon aussi malveillante.


BEPC 2008 à Bobo : les candidats jugent les premières épreuves abordables

Les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de 2008, ont démarré dans la matinée du 5 juin 2008 sur l’étendue du territoire national. A Bobo Dioulasso, chef-lieu de la région des Hauts-Bassins, les candidats ont très tôt rejoint les centres de composition. Au centre du lycée municipal où sont logés trois jurys, tout se déroulait normalement vers 9 H. Selon le président du centre d’examen, Yamba Pascal Ouédraogo, les épreuves ont effectivement démarré aux heures indiquées, c’est-à–dire 6h 30 pour l’appel des candidats et 7 h 00 mn pour le début de la composition. « Tout se passe bien. Il y a eu des problèmes de cartes mais c’est réglé », a-t-il confié.

A côté du centre du lycée municipal se trouve le plus grand centre d’examen de la ville, celui du lycée Ouezzin Coulibaly qui abrite à lui seul six jurys. Là aussi, tout se déroulait sans difficultés, à en croire le premier responsable, Mohamoudou Traoré. La concentration était de mise chez les candidats. Chacun était penché sur sa feuille de composition. Il était 10 h passée quand les premiers candidats du centre, notamment ceux du jury, ont commencé à sortir pour la pause. La plupart des candidats trouvent les premières épreuves abordables, à savoir la dictée et l’épreuve de grammaire et de vocabulaire.

Pour le BEPC 2008, c’est plus de 12 000 candidats répartis dans 36 jurys qui prennent part aux épreuves à Bobo Dioulasso.


BEPC 2008 : l’ambiance de la session dans la cité du Paysan noir

La session 2008 du Brevet d’étude du premier cycle servant de passeport pour la classe de seconde a débuté à Banfora le 5 juin comme partout ailleurs au Burkina Faso. Très tôt le matin, les candidats se sont présentés dans leurs centres de composition où ils ont été installés par les examinateurs. C’est au collège Sainte Thérèse de Banfora que les autorités régionales, avec le secrétaire général de la région en tête, ont assisté à l’ouverture de la première enveloppe. A la fin de la matinée, des candidats du jury 6 ont estimé que le temps accordé à certaines épreuves est insuffisant, surtout en français .


Commune rurale de Yé : le maire a démissionné

Dans une correspondance en date du 27 mai 2008, adressée au haut-commissaire du Nayala, Sidiki Sidibé, maire de la commune rurale de Yé, informait sa tutelle de sa démission au poste de maire. Dans sa lettre, le maire démissionnaire explique que ses activités de consultant indépendant l’ont conduit à s’absenter de son poste de maire depuis le 11 juillet 2007 pour une mission d’étude et d’appui au Cameroun. Cette mission de courte durée, dit-il, est devenue une mission d’assistance technique de longue durée. Avec un brin de regret et soucieux de l’intérêt supérieur de la commune rurale de Yé , il a preféré rendre sa démission.


Tertius Zongo face à la presse

Dans le cadre du premier anniversaire de sa nomination à la tête du gouvernement, le Premier ministre, Tertius Zongo animera himself une conférence de presse le mardi 10 juin prochain dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères. Organisé par "le Club de la presse", ce face à face entre le Premier ministre et la presse nationale et internationale marquera le top-départ du bilan de l’activité du gouvernement au terme de ses 12 premiers mois.


Le contrôleur général d’Etat prend fonction lundi

C’est en principe le lundi prochain (9 juin 2008) que le contrôleur général d’Etat de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), va être officiellement installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement. La cérémonie qui va consacrer cette installation officielle est prévue pour se tenir à partir de 16 h dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et en présence du Premier ministre, Tertius Zongo. Mais auparavant, dans la matinée du même jour, le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, prêtera serment dans la salle d’audience de la Cour de cassation.


Burkina # Burundi : l’appel à la mobilisation a sonné

Dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN et de la coupe du monde 2010, les Etalons du Burkina affrontent ce samedi 7 juin 2008 à 18h au stade du 4-Août, les Itambas du Burundi. C’est dans ce sens que l’Union régionale des supporters des Etalons (URSE) du Centre appelle tous les supporters et sympathisants à une mobilisation générale autour des Etalons. Pour le président de l’URSE, Adolphe Bambara et son équipe, la victoire des Etalons passe par une mobilisation toute particulière des supporters de la ville de Ouagadougou et ses environs.


Les Etalons rendent visite à l’hôtel maternel

A 48 heures de leur match contre les Itambas du Burundi comptant pour la 2e journée des éliminatoires CAN et mondial 2010, soit le jeudi 5 juin 2008, les Etalons du Burkina ont rendu visite aux enfants abandonnés de l’hôtel maternel. Le capitaine Mahamoudou Kéré et ses coéquipiers ont fait un don de 10 sacs de riz de 50 kg, 3 cartons de savons, une somme de 300 000 F CFA et un ballon dédicacé par les joueurs et l’encadrement technique. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.


Le Moro Naba honore son filleul

La ceinture internationale acquise de haute lutte le mois dernier par Irissa Kaboré (boxe) n’a toujours pas fini de charmer le parrain de la soirée, Sa Majesté le Moro Naba Baongho. Au lendemain de son sacre, Irissa Kaboré était allé lui présenter sa ceinture. Le 5 juin dernier , l’empereur des moossé a convié son "filleul" pour une réception en guise de félicitations et d’encouragements. Accompagné par la fédération de boxe, le champion Kaboré était visiblement ému par cette marque de considération chaque jour affichée par le Moro Naba. Le Grand chancelier des ordres burkinabè qui était de la partie, a, au nom du Moro Naba invité Irissa à non seulement s’adonner davantage à sa boxe, mais aussi à se consacrer à sa profession de militaire pour monter en galon également.

Le Pays

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