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Développement local au Burkina Faso : Des contrats de ville pour les six plus grandes communes

Publié le vendredi 30 mai 2008 à 11h16min

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Le projet Pôles régionaux de développement (PRD) a signé, mercredi 28 mai 2008 des contrats de villes au profit des communes de Banfora, de Bobo-Dioulasso, de Kaya, de Koudougou, de Ouagadougou et de Ouahigouya.

Le financement du développement local, dans un contexte de raréfaction des ressources, nécessite la mise en place d’un mécanisme efficace de mobilisation des fonds. Dans le but de renforcer les capacités des collectivités territoriales, le projet Pôles régionaux de développement (PRD) a vu le jour. Le projet a procédé, mercredi 28 mai 2008, à l’hôtel de ville de Ouagadougou, à la signature de contrats de villes au bénéfice des six (6) plus grands communes du Burkina Faso. Il s’agit de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Banfora.

C’était en présence des gouverneurs et des maires des localités concernées. La cérémonie a été coprésidée par le ministre de l’Economie et des finances, Jean-Baptiste Compaoré et celui délégué aux Collectivités territoriales, Soungalo Ouattara.
S’exprimant au nom des communes bénéficiaires, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré a relevé le bien-fondé du contrat de ville. Pour le maire, cet instrument représente pour chacune des communes un moyen de renforcement de leurs relations de partenariat avec l’ensemble des acteurs du processus de décentralisation. « Il constitue un outil de mobilisation des ressources pour promouvoir le développement », a ajouté Simon Compaoré avant de poursuivre que « notre souhait est que sa mise en œuvre puisse l’amener à servir de modèle pour les autres communes du Burkina Faso. »

Le maire de Ouagadougou a, toutefois, attiré l’attention des acteurs sur quelques préoccupations qui pourraient empêcher l’accélération du processus. Il a relevé entre autres, les conventions d’application pour lesquelles les services techniques travaillent avec la Direction générale du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales. Simon Compaoré a également évoqué les « éléments d’incertitude par rapport à la faible visibilité des dotations budgétaires pour les ressources destinées au financement des programmes d’investissements prioritaires ». Le ministre délégué aux Collectivités territoriales, Soungalo Ouattara a profité de la signature des contrats pour inviter l’ensemble des partenaires à accompagner le gouvernement. Pour le ministre, le contrat de ville met à contribution trois acteurs à savoir l’Etat, les communes et les structures de développement.

Les contrats de villes sont des cadres d’actions visant à faciliter la mobilisation des ressources pour le financement des programmes de développement local. Ceux de la première génération couvrent une période de trois (3) ans. Ils sont articulés chacun autour de trois (3) programmes majeurs et matérialisent la dynamique du partenariat entre les communes et les autres acteurs du développement. Au nombre des programmes, on a celui d’appui à l’action municipale, financé par le projet Pôles régionaux de développement (PRD).

Alban KINI

Sidwaya

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