CES : Thomas Sanon va mieux

Alors même qu’il était en mission en Europe courant avril dernier, Thomas Sanon, président du Conseil économique et social, a été subitement pris de malaise, frappé par un mal cardio-vasculaire. Mais depuis quelques semaines, tout rentre progressivement dans l’ordre. Hospitalisé dans la banlieue parisienne, le président Sanon retrouve peu à peu son autonomie motrice et s’exprime facilement et clairement. Thomas Sanon avait connu au cours du même mois une autre épreuve douloureuse : la perte à Bruxelles d’un de ses enfants. Avec cette farouche volonté de guérir qui l’anime, il faut croire que ce grand commis de l’Etat, véritable bourreau du travail, triomphera, avec l’aide de ses médecins, de cette maladie. En tout cas, toutes nos prières l’accompagnent dans ce combat.

24 mois de cachot ferme pour une exciseuse

Zerbo Karidjia a été condamnée à 24 mois de prison ferme le 7 mai dernier par le tribunal de grande instance de Dédougou, pour avoir excisé le 4 avril 2008, 14 fillettes dont l’âge varie entre 3 mois et 16 mois, à Sodien dans la commune rurale de Safané. Ses complices qui ne sont autres que les mères des fillettes excisées, ont chacune écopé de 8 mois avec sursis. Dans la narration des faits, les complices ont toutes plaidé coupables. Cependant, elles disent avoir été convaincues par l’exciseuse qui leur aurait dit qu’elle détenait une autorisation d’exciser.

L’exciseuse a réfuté ces propos en expliquant qu’elle a plutôt été sollicitée par les femmes qui auraient exprimé le besoin d’exciser leurs fillettes. Selon ses propres dires, elle a utilisé le même couteau pour exciser toutes les 14 fillettes. Aussi a-t-elle demandé la clémence du tribunal et promis de se repentir. Qu’à cela ne tienne, le substitut du procureur a estimé que dame Karidjia Zerbo qui a même été sensibilisée aux effets néfastes de l’excision a tout simplement voulu défier les autorités dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Selon lui, il est inexplicable que l’accusée qui s’était rendue à Sodien pour quémander des céréales se livre à cette pratique ignoble. C’est pourquoi il a requis une peine de 14 mois ferme à son encontre et 12 mois avec sursis contre les complices. Le tribunal a estimé que les faits étaient extrêmement graves. C’est pourquoi il a condamné l’exciseuse à 24 mois de prison. Chacune des complices a écopé de 8 mois avec sursis.

Ex-agents provinciaux du Zoundwéogo cherchent salaire

Depuis le 1er janvier 2007, les provinces ne disposent plus de budget. Tous les agents qui émargeaient à ce budget ont été reversés aux collectivités territoriales (communes et conseils régionaux). Ceux du Zoundwéogo, excepté ceux relevant maintenant de la commune urbaine de Manga et du conseil régional du centre-sud, connaissent depuis cette année des retards de paiement de leur salaire. C’est ainsi qu’ils ont perçu le salaire de décembre 2007 le 6 janvier 2008, celui de janvier le 18 février, celui de février le 11 mars, celui de mars le 17 avril ; ils n’avaient toujours pas le salaire du mois d’avril à la date du vendredi 9 mai.

Le problème est qu’apparemment personne n’a l’obligation de traiter leur cas ; les 6 communes rurales dont ils relèvent ne disposant pas encore de comptables. C’est l’ex-comptable provincial, aujourd’hui en service au conseil régional, qui a mis les bouchées doubles pour que 2007 se passe sans retard de paiement ; mais il n’aurait pas été encouragé dans ses efforts. La dizaine d’agents disent aussi attendre un rappel de 2 ans, suite à l’augmentation de 8% de leur salaire, et une autre augmentation de 5% qui n’a pas encore eu d’effet sur leur traitement.

ANEB/Ouaga : les activités de la journée de l’étudiant burkinabè

Comme chaque année, l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) commémore le 19 mai, l’assassinat de Dabo Boukary, étudiant en 7e année de médecine. A l’occasion, un certain nombre d’activités sont programmées. Aussi, la journée de l’étudiant burkinabè commence ce lundi 19 mai 2008 par un meeting à 8h sur le terrain Dabo, suivi d’une exposition et de la prestation de la troupe théâtrale de l’ANEB. La finale du tournoi de football Dabo Boukary est prévue pour 16h. Mais auparavant, un match de gala opposera les deux comités exécutifs de l’UGEB et l’ANEB à leur cellule féminine. Une prestation du club de taekwondo sera aussi à l’affiche de cette soirée.

Fête nationale du cameroun : le programme de commémoration des élèves et étudiants au Burkina

Les élèves et étudiants camerounais résidant au Burkina ne veulent pas être en reste de la commémoration de la fête nationale de leur pays. A travers le Cercle des élèves et étudiants camerounais au Burkina Faso (CEECBF), ils ont concocté un ensemble d’activités commémoratives qui seront menées du 17 au 18 mai prochain selon le programme ci-dessous.

* Samedi 17 mai 2008 au CENASA

 17h - Xh : Présentation et exposition des mets camerounais suivants :

* Poissons braisés ;

* Ndolè ;

* Mbongo Tchobi ;

* Koki ;

* Haricots ;

accompagnés d’ignames, d’allôco, de bâtons de manioc et
de beignets.

 20h - 23h : Soirée culturelle :

* Introduction de la soirée

* Hymne national

* Mot de la présidente du C.E.E.C.B.F.

* Play back camerounais

* . Présentation du Cameroun

* Jeux : "Questions - Réponses"

* 1er ballet (Makossa)

* Artistes burkinabè

* 2e ballet (Ben Si Kin)

* Jeux : "Questions - Réponses"

* Semi live camerounais

* Théâtre : "Opération requin"

*Artistes gabonais

* 3e ballet (Salsa)

* Artistes camerounais et burkinabè

* Jeux : "Questions - Réponses"

* Défilé de mode

* Artistes congolais

* 4e ballet (Bikutsi)

*Artistes camerounais

* 5e ballet (Intégration)

* Clôture de la soirée

* Dimanche 18 mai 2008 à 2IE (ex-EIER)

16h - 18h : Match de football : CEECBF/Ensemble des communautés invitées

AFEPA : "Annulez les bons d’essence"

Ceci est la prière qu’adresse l’Association Femme et enfant de la paix (AFEPA) aux chef de l’Etat et au Premier ministre.

"Chèrs membres du gouvernement, chères autorités coutumières et réligieuses,

bonsoir,

Nous ne savons pas à qui nous adresser.

Nous ne savons pas non plus qui d’entre vous doit prendre des décisions:Son Excellence Monsieur Le Président ou Monsieur Le Premier Ministre ?

Mais tout ce que nous vous demandons pour le maintien de la paix dans ce pays de paix, faites quelque chose et le plus vite possible.

"Ventre vide n’a point d’oreilles".

Des enfants meurent de faim tous les jours.

Des femmes meurent de faim tous les jours.

Des hommes aussi meurent de faim.

S’il vous plaît croyez-nous. Annulez les bons d’essence des uns et

augmentez les salaires des autres.

S’il vous plaît, ceux qui ont des bons d’essence n’en ont pas besoin.

Si un travailleur moyen avec un salaire de cinquante mille (50 000) F CFA peut se procurer de l’essence pour se rendre au service et faire ses courses tout en se privant de certains loisirs pour le bien-être de sa famille, à votre tour également d’en faire de même avec vos salaires de deux cents (200 000), trois cents (300 000) et même souvent de cinq cents mille (500 000) F CFA pour le bien-être de votre population.

S’il vous plaît monsieur le Président, monsieur le Premier Ministre, faites quelque chose à cause de ces pauvres femmes de la "Paix" qui vous le demandent.

Faites quelque chose au nom du TOUT-PUISSANT que vous adorez tous les jours et qui exhause vos prières. Merci pour votre collaboration et votre bonne compréhension."

Vie chère : à propos du rapport de l’Assemblée nationale

A travers cet écrit, la direction de la communication et des relations extérieures de l’Assemblée nationale apporte des précisions sur le rapport que doit déposer la commission ad’hoc sur la vie chère de l’Assemblée nationale.

"Sur les ondes de RFI, il a été annoncé ce matin que le rapport de la commission ad hoc (non d’enquête) sur la vie chère serait déposé cet après-midi sur le Bureau de l’Assemblée nationale.

Il n’en est rien, car le Président du Parlement est en voyage hors du Burkina.

Le rapport de la commission sera remis au Président, en même temps que les rapports de 3 autres commissions ad hoc (code électoral, financement des partis politiques, quotas), au cours d’une cérémonie dont la date n’est pas encore fixée.

Cette cérémonie sera publique et donc ouverte à la presse.

Confraternellement."

Pouytenga : une cantine prise en otage pour une bagarre de clef

Une histoire de clé prive depuis le mois de mars près de 550 élèves (de l’école de Balkiou circonscription de l’enseignement de base de Pouytenga, province du Kourittenga) de la cantine scolaire. Tout serait parti de la volonté de la directrice de l’école de posséder elle aussi les clés du magasin au même titre que le gestionnaire ; chose que ce dernier aurait refusée. Les réunions d’explication et de conciliation n’ont pas permis jusque-là aux protagonistes de revenir sur leur position. Les regards sont tournés une fois de plus vers l’inspecteur, chef de la CEB dont la décision est attendue dans ce conflit où il est déjà intervenu pour demander aux intéressés de s’entendre.

SONABHY : une longue file de camions-citernes au dépôt de Bingo

Un spectacle inhabituel, c’est celui qu’ont donné depuis quelques jours à voir de nombreux camions-citernes, arrêtés en file indienne juste avant le dépôt de Bingo de la nationale des hydrocarbures. Selon nos sources, cette situation est due tout simplement à la grève des syndicats les 13, 14 et 15 mai 2008. En effet, au dépôt de Bingo, les grévistes ont juste assuré le service minimum et de ce fait, ce sont juste quelques camions qui ont été servis en carburant pendant ces jours, laissant les autres stationnés. Il est vrai que certaines stations avaient pris des mesures pour s’approvisionner conséquemment. Mais, les grévistes auraient promis de travailler à satisfaire les camions-citernes stationnés depuis des jours quitte à dépasser les heures habituelles de travail.

Enfant de la rue : sa place dans la nouvelle loi de l’Education en débats

Depuis 2007, une journée de l’enfant de la rue a lieu en marge de la journée internationale africaine de l’enfance au Burkina. Cette année, la tradition sera encore respectée grâce à l’Association Gournaam-Survie qui va célébrer la 2e édition de cette journée, en prélude à celle africaine commémorée chaque 16 juin en souvenir du massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime d’appartheid. La journée de l’enfant de la rue sera celebrée ce 16 mai, soit un mois à l’avance, sous le patronage, en principe, du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini. Au programme des activités comménoratives au secteur 10 de Ouagadougou (Hamdalaye), des sketchs, une remise de jugements supplémentifs d’actes de naissance, un repas communautaire. Il est prévu aussi dans l’après-midi une conférence sur le thème de la Journée à savoir "Quelle place pour l’enfant de la rue dans la nouvelle loi d’orientation de l’Education ?" Elle sera animée, en principe, par Issa Cissé, enseignant à l’Université de Ouagadougou.

60 bougies pour l’Inspection du travail

Combien de personnes se souviennent–elles de la date exacte de création de l’Inspection du travail au Burkina Faso ? Evidemment, pas grand monde. Nombreux sont, en effet, les acteurs actuels de l’administration du travail qui l’ignorent, a fortiori, ceux qui ont un intérêt certain à la vie et à la survie de cette institution, c’est–à-dire les partenaires sociaux (employeurs et travailleurs).

L’Inspection du Travail a vu le jour à Bobo Dioulasso avec l’arrêté N° 2167 I. T. du 11 mai 1948, qui stipule en son article 1 : « Une Inspection territoriale du Travail est instituée en Haute–Volta ». Le premier Inspecteur du travail fut le Français Roure Paul. L’arrêté précise que celui–ci, affecté par arrêté du 23 décembre 1947 à l’Inspection de Côte d’Ivoire et chargé de l’Inspection régionale de Bobo Dioulasso, est investi des fonctions d’Inspecteur territorial de la Haute–Volta avec résidence à Bobo Dioulasso.

Vingt–trois Inspecteurs du travail avaient à charge l’animation de la vie de l’institution en Afrique occidentale française (AOF). L’Inspection du travail de la Côte d’Ivoire dont dépendait celle de Haute–Volta en comptait six.

Voilà donc six décennies que l’Inspection du travail (direction régionale du travail et de la sécurité sociale aujourd’hui) apporte sa contribution au maintien de la paix sociale dans notre pays. On ne peut que souhaiter joyeux anniversaire à cette institution qui fête ses soixante ans cette année, âge de départ à la retraite pour certains travailleurs, mais surtout, âge de maturité et de sagesse. Et aussi longue vie à celle qui a servi hier, sert aujourd’hui et servira encore demain, pourvu que la mondialisation lui prête vie.

8 mois de prison ferme pour un gardien voleur

Toro Emile Drabo a comparu devant la barre du tribunal correctionnel de Dédougou le 7 mai 2008 pour faits de vol de cartes de recharge d’une valeur de 1 625 000 francs au préjudice de son patron. Il a été condamné à 8 mois de prison ferme. Gardien de son état, il a profité de l’absence de son patron pour soustraire un carton contenant des cartes de recharge de téléphone mobile qu’il a ensuite vendues à Bobo par l’intermédiaire de son complice. Ce dernier a été condamné à 8 mois de prison ferme et une amende de 300 000 francs.

Le gardien qui n’a pas nié les faits, justifie son acte par le fait que son patron ne le payait pas régulièrement. Ces arguments ont été battus en brèche par les juges. Ils estiment que le prévenu avait une voie légale de recours pour réclamer ses droits. Le patron du prévenu n’a d’ailleurs pas reconnu ce que son employé lui reproche. Il a expliqué que c’est lorsque son gardien est décédé que le prévenu qui était le gardien de son voisin a assuré le service pendant 2 mois. C’est pendant ce laps de temps qu’il a commis le forfait à la grande surprise de tous. L’attitude du prévenu a indigné le tribunal qui l’a condamné à 8 mois de prison ferme.

USSUBF : huit trophées pour la région des Cascades

Les rideaux sont tombés sur l’édition 2007-2008 de l’USSUBF. Les matchs comptant pour la finale se sont joués à Ziniaré du 1er au 5 mai, et la région des Cascades, qui avait quatre représentants pour cette phase, a remporté trois trophées. Il s’agit de celui en volley-ball cadet garçons et junior filles pour le lycée départemental de Bérégadougou et en basket-ball cadet garçons pour le lycée municipal de Banfora. Avant cette phase, la région, qui s’était déplacée à Gaoua, avait remporté cinq trophées. Le lycée Sainte Thérèse avait remporté le trophée en handball minime filles, le lycée départemental de Bérégadougou s’était adjugé les trophées en volley-ball minime filles et garçons et le lycée municipal a dicté sa loi en handball senior garçons et en basket minime garçons. Cette performance des établissements de la région, qui égale d’ailleurs celle de la saison passée, a été saluée par Zinguim Hermann Yabré, directeur régional des Sports et Loisirs qui entend organiser en l’honneur des acteurs de Bérégadougou une journée du volley ball. Cet établissement a battu tous ses adversaires et remporté tous les trophées dans les catégories où il a compéti. Toutefois, la région, contrairement à la saison 2006-2007, n’a remporté aucun trophée en football.

Soutien aux femmes birmanes

Par le biais de cette correspondance signée par Roselyn S. Ouédraogo son coordonnateur, la délégation droits et démocratie de l’université de Ouagadougou informe le public qu’elle organise, en collaboration avec la ligue des femmes birmanes une action de solidarité et de soutien aux femmes birmanes.

"La délégation droits et démocratie de l’université de Ouagadougou, membre du Réseau Droits et Démocratie, qui est en substance un organisme canadien non partisan ayant le mandat de promouvoir, d’appuyer et de défendre à l’échelle internationale les droits de la personne et le développement démocratique mène une action de soutien aux femmes birmanes.

Il s’agit d’une action de solidarité et de soutien au mouvement d’émancipation de la femme birmane, le 20 mai 2008, qui consiste à mener des activités de sensibilisation et de dénonciation des violations des droits de la femme, en général, et en particulier des femmes birmanes, en récoltant les petites culottes de femme qu’on expédie ensuite aux ambassades birmanes.

A cet effet, nous organisons au sein du campus universitaire de Ouagadougou une activité similaire qui va consister â collecter de petites culottes de femmes puis à les expédier à une représentation diplomatique birmane.

Cette activité sera ponctuée de causeries débats sur le droit de la femme en général et particulièrement celui des femmes birmanes."

Jeunesse et auto-emploi : des étudiants de l’IAPM visitent DAFANI

Des étudiants de l’Institut africain de professionnalisation en management (IAPM), tous membres du Club d’entrepreneurs étudiants dudit institut (CEE – IAPM), ont visité le 2 mai dernier à Orodara, DAFANI, une usine de transformation de fruits locaux. L’objectif de la visite, selon le président du CEE – IAPM, Mohamed Nikèma, était de permettre aux membres du club (une quinzaine) de s’imprégner de l’expérience de DAFANI, mise en place par 47 actionnaires et en collaboration avec les producteurs de fruits locaux. Les visiteurs ont été impressionnés par ce qu’ils ont vu et entendu dans l’usine qui exporte 60% de sa production et emploie une soixantaine de personnes dont 32 permanents. Le CEE–IAPM entend s’en servir dans le cadre de sa mission de promotion de la culture entrepreneuriale au sein de la jeunesse diplômée. C’est par la visite de quelques sites touristiques que les membres du CEE-IAPM ont clos leur riche séjour dans les Hauts-Bassins.

Culture : le "21 de Réo" en live à Bobo

Les ressortissants de la province du Sanguié à Bobo Dioulasso ont tenu le 11 mai dernier, dans la cité de Sya, leur journée culturelle dénommée "21 de Réo". Organisée par des femmes ressortissantes de la province du Sanguié, regroupées au sein de l’association « Sonognin », la manifestation a permis aux participants de vivre en live la culture lyélé, au rythme des sons de tam-tams et de tambours, de musique moderne, et de danse "binon". Autres attractions du "21 de Réo" à Bobo : les spécialités culinaires du Sanguié avec, entre autres, au menu, le porc au four et le bon dolo. Evidemment, de nombreux Bissas, "esclaves des Gourounsi", étaient là pour partager ces instants de réjouissances avec leurs "maîtres".

Accès aux soins de santé : plat de résistance des Journées de santé de Bobo

La cité de Sya a abrité du 6 au 9 mai 2008 les quatorzièmes journées des sciences de la santé de Bobo Dioulasso (JSSB), consacrées à la problématique de l’accès aux soins de santé de qualité. Sory Ahmed Ouattara, secrétaire général du gouvernorat des Hauts-Bassins, qui a présidé la clôture de l’événement, a indiqué que les conclusions des présentes journées allaient faire l’objet d’une attention particulière au niveau des plus hautes autorités du pays. Les participants (plus de 300 personnes) sont venus du Niger, du Mali, du Bénin, de la France, du Canada et du Burkina.

Le Pays