On sait seulement que le 60e anniversaire de la création de l’Etat hébreu a lieu bientôt. De nombreux chefs d’Etat sont attendus à ce rendez-vous que Israël envisage de célébrer avec faste.

L’échangeur de Ouaga 2000 ne pourra pas être ouvert à la circulation début mai

De sources proches du chantier, l’échangeur de Ouaga 2000 ne sera pas fonctionnel en ce début mai. Les raisons invoquées sont à un double niveau.

 Premièrement, en raison de la hausse continue du coût du pétrole et du fer, les fournisseurs de bitume, des glissières de sécurité et de la supersignalisation n’ont pu respecter les délais de livraison. Cela a joué sur le planning d’exécution des travaux du mois d’avril.

Les travaux de mise en place des glissières de sécurité et de la supersignalisation qui sont indispensables pour l’ouverture à la circulation restent donc à achever.

Pour des raisons, essentiellement de sécurité des usagers, il serait prudent de fixer les glissières d’abord, avant d’autoriser la circulation.

Mais, dans le souci d’atténuer les désagréments occasionnés par les travaux, aux riverains du chantier et aussi aux usagers, bientôt seront ouverts à la circulation les voies de tourne à droite.

 Deuxièmement, en raison du rajout de travaux confortatifs supplémentaires entrepris dans le but d’améliorer le projet, tels que l’aménagement des carrefours (résidence Alice, route de Pô, rond-point du Cycliste), le renforcement des bretelles en béton armé.

Ces travaux ont été exécutés ou sont en cours d’exécution.

Le reste des voies sera ouvert à la circulation après la mise en place des dispositifs de sécurité dans les meilleurs délais.

Un paysan victime de vol, menacé par le présumé voleur

Kohissongo Solabié, cultivateur dans la zone de pâturage de Dongo, l’un des villages de Kampala au Nahouri, dit avoir été victime de vol de ses moutons.

Et pire, il craint pour sa sécurité. Car, celui qu’il a accusé l’aurait agressé à la machette. Bien qu’il soit porté disparu, il apprend que ce dernier rôde dans la zone à des heures tardives.

C’était le 8 mars dernier, pendant qu’il se trouvait loin de chez lui, à une cérémonie entrant dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, que ses enfants sont venus le tenir informé de la disparition de ses bêtes. M. Solabié dit avoir immédiatement identifié son voleur, qui ne serait qu’un de ses voisins. De retour donc de la cérémonie, il dit s’être rendu dans la famille de celui-ci afin de porter la nouvelle au chef de famille tout en demandant à rencontrer le fils en question. Mais, personne ne savait où il se trouvait ce jour. L’adolescent l’aurait même agressé à coups de machette (NDLR : M. Solabié nous a montré la cicatrice de cette blessure au doigt) et a disparu du village. M. Solabié s’est rendu le lendemain avec le père de son agresseur à la police à Pô afin de porter plainte.

Toutefois, a-t-il ajouté, après sa fuite, le petit a été appréhendé une nuit et conduit chez le conseiller du village. Ligoté des pieds et des mains, il devait être conduit le lendemain à Pô par des éléments de la police de proximité du village mais, il se serait volatilisé au cours de son transfert. Et depuis lors, il est introuvable. Mais, soutient M. Solabié, "il vient parfois en famille à des heures tardives et ses parents savent où il se terre..." Sachant donc qu’il ne retrouverait plus ses bêtes et ayant perdu de vue celui qu’il croit être coupable de leur disparition, sachant aussi que les 10 moutons constituaient toute sa fortune, M. Solabié demande qu’on l’aide car fait-il savoir, après les inondations ayant engendré la destruction de leurs cultures, il se rabattait sur la vente de ses bêtes afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Relecture des textes fondamentaux : le RPN suggère la tenue d’un forum national

Dans l’adresse ci-dessous au chef de l’Etat, le président du Rassemblement politique nouveau (RPN), Harouna Dicko, suggère la tenue d’un forum national avant toute relecture du Code électoral, de la Constitution, de la Charte des partis politiques.

"Depuis novembre 2005, par lettre n°2005-005/RPN à vous adressée, le RPN suggérait la relecture des règles de notre jeu démocratique afin d’inciter le plus grand nombre de citoyens à jouir de leurs droits civiques. Aussi, le 2 juin 2007, le RPN a organisé un atelier d’information sur des incohérences du code électoral.

Aujourd’hui, nous nous réjouissons de la constitution d’une commission ad hoc par l’Assemblée nationale en vue de la relecture du code électoral.

Néanmoins, nous tenons à attirer votre attention que la loi électorale du 20 février 1991 qui a introduit la 4e République, a été relue huit fois, souvent, de manière rapprochée par les députés qui se sont à nouveau engagés pour une neuvième relecture.

Cette succession rapide des textes législatifs sur l’organisation des compétitions électorales dénote l’absence d’un véritable civisme politique, et est préjudiciable à l’enracinement de la démocratie. Pour prospérer, la démocratie exige que soit assurée la crédibilité sociale et politique des mécanismes démocratiques (constitution, lois électorales, modes de scrutin, organisation et validation des élections).

Excellence Monsieur le président, trente mois nous séparent des prochaines élections générales.

Afin de corriger de façon juste et cohérente certaines dispositions de la constitution, du code électoral et de la charte des partis, le RPN propose l’ouverture de larges et profonds débats lors d’un forum national, avant l’examen de nouvelles propositions de lois modificatives de ces textes par le Conseil des ministres.

A de tels débats, le RPN est prêt à soumettre des propositions concrètes sur certaines dispositions de la constitution, du code électoral et de la loi sur le financement des partis qui, à notre avis, n’est qu’un chapitre à inclure dans la charte des partis politiques.

Veuillez agréer, Excellence monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération."

10e anniversaire du CNP-NZ : le programme des activités

Vendredi 2 mai 2008 à 16h 30

Panel-débats sur la vie chère animé par des représentants du ministère de l’Economie et des Finances, de la ligue des consommateurs, des syndicalistes, de l’Association des paysans, d’un universitaire spécialiste de la question de pauvreté et un journaliste.

Samedi 3 mai 2008 à 10h

Cérémonie de la journée du 3 mai suivie à 11 h d’une table ronde radiodiffusée sur les 10 ans du centre.

à16h

Cross populaire à travers la ville de Ouagadougou. Départ à partir du centre de presse Norbert Zongo.

Trente-sept journalistes africains sous les verrous

Depuis une vingtaine d’années, un peu partout sur la planète, le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, est l’occasion d’informer le public des violations du droit à la liberté d’expression. Sur son site, Reporters sans frontières (RSF) met en ligne un baromètre de la liberté de la presse 2008. En lettres rouge sang apparaissent le nombre de journalistes et de collaborateurs tués (9), ainsi que le nombre de journalistes, de collaborateurs et de cyberdissidents emprisonnés (200) dans le monde.

Si, depuis le début de l’année, aucun confrère n’a été assassiné en Afrique, sur ce même continent, ils sont en revanche 37 (journalistes, collaborateurs et cyberdissidents) à être actuellement sous les verrous, l’un d’eux depuis 35 ans. En tête de ce triste palmarès, l’Erythrée retient 18 journalistes dans ses geôles, suivie par l’Ethiopie (7), l’Egypte, la Libye et le Niger (2) ; la Gambie, le Maroc, le Nigeria, le Rwanda, la Somalie et la Tunisie (1).

Dans son Rapport annuel 2008, RSF exprime son inquiétude quant au sort des journalistes qui couvrent les conflits en cours, notamment en Somalie, au Niger et au Tchad. Dans l’analyse régionale consacrée à l’Afrique, le rapport parle "d’année éprouvante" et note que, en dehors des ’’prédateurs habituels" (Erythrée, Ethiopie, Zimbabwe, Gambie) et de certains autres (RDC, Somalie, Rwanda, Guinée équatoriale), "même au Mali et au Bénin, pays auparavant considérés comme des modèles pour le respect de la liberté de la presse, les présidents Amadou Toumani Touré et Yayi Boni ont, au moins une fois en 2007, décroché leur téléphone pour faire envoyer des journalistes déplaisants en prison".

Un conseiller de Blaise Compaoré décoré au Togo

Lors du dîner-gala qui a clôturé les manifestations du 48e anniversaire de l’indépendance du Togo, le 27 avril 2008, Lamine Sow, conseiller du président du Faso, a été honoré. En effet, l’homme a été fait officier de l’Ordre du Mono par Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat togolais, sous les applaudissements de l’assistance. Me Yaovi Agboyibo, l’ex-Premier ministre, lui, a été fait commandeur de l’Ordre du Mono, au cours de la même soirée.

Ecole primaire publique de Boussouma : un cinquantenaire attendu

Les ressortissants de Boussouma, surtout les anciens élèves, préparent le cinquantenaire de l’école primaire publique de Boussouma, dans le Sanmatenga. A cet effet, une assemblée générale a lieu ce 3 mai afin de mettre sur pied un comité d’organisation national.

Développement local : Dapélgo à l’heure des TIC

Dapélgo est l’une des rares communes rurales connectées au village planétaire. Elle dispose en effet, depuis quelques mois, d’un centre multimédia doté d’une dizaine d’ordinateurs connectés à Internet. Cette initiative qui fait la fierté des Dapélogolais a été surtout saluée par les agents de l’Etat pour l’opportunité qui leur est offerte d’être en phase avec ces outils modernes de communication.

Marc Zoungrana, bourgmestre de cette localité de la province d’Oubritenga, située à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, a fait de ce projet l’une des priorités de son conseil municipal. Il dit être acquis à l’idée que l’appropriation de ces outils par les populations est un challenge de choix face aux multiples enjeux actuels en matière de développement.

Les atouts, les ambitions pour le rayonnement de cette jeune commune désormais visible sur la toile mondiale, ont fait l’objet d’échanges, à la faveur d’une visite du gouverneur de la région du Plateau central, Ruth Yaméogo, le 30 avril dernier.

Lions Ouaga Harmonie : le premier rugissement de Thierry Hot

Après avoir fait ses armes au Leo club Ouaga Doyen, Thierry Hot qui a été président fondateur du Leo club Ouaga Espoir, vient de confirmer son sacerdoce de toujours servir les plus démunis de la cité. Journaliste au service Afrique de BBC et président du conseil éditorial du magazine FASOZINE, il vient d’être intronisé comme membre du Lions club Ouaga Harmonie. Si le processus avait été bouclé depuis, car Thierry Hot travaille et vit à Londres avec son épouse Frédérique et leur garçon Samori, c’est le jeudi 24 avril dernier que le nouveau Lions- pas indomptable- a poussé son premier rugissement au Duplex à Ouaga 2000 en présence de ses amis. Bon vent, Lions de coeur.

Journée de l’élève et de l’étudiante catholiques

Dans le cadre des festivités de ses 20 ans d’existence, la Communauté catholique des élèves et étudiants de Ouagadougou (COCEO) et ses aumôniers organisent une activité dénommée "Journée de l’élève et de l’étudiante catholiques" avec pour thème "jeune fille catholique, quel engagement donnes-tu dans ton milieu de vie ?"

Cette journée est placée sous le co-parrainage du professeur Bibiane Koné et de Isabelle Habib (communauté des soeurs de l’oeuvre de St Augustin). Au programme : messe, projection cinématographique, art culinaire, déclamations de poèmes, questions pour une championne, défilé.

Les misères d’un vieux

Avec une vaste entaille sur le crâne, des oedèmes sur le corps, le vieux Wemba Pagnagdé s’est présenté à notre rédaction hier 1er mai 2008 pour raconter ses misères de la veille dans la nuit. Selon lui, c’est sur le coup de 21h30, pendant qu’il se déplaçait à bicyclette dans le quartier Kourritenga, qu’il s’est retrouvé au milieu de jeunes gens qui se seraient vêtus de tenue militaire. Sans lui dire de quel péché il est coupable, ces gens l’auraient battu à coups de ceinturons et de matraques. Ceci n’est que la version du vieil homme.

Bloc-notes

La finale de la troisième édition du tournoi de maracana dénommé "Coupe du Régisseur" de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, placée sous le parrainage du ministre de la Justice, garde des Sceaux, aura lieu ce vendredi 2 mai 2008 sur le terrain de la MACO à partir de 15 h.

Le Pays