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Les droits humains en question

Publié le lundi 14 juin 2004 à 07h55min

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Voilà deux ans que le ministère de la Promotion des droits
humains ( MPDH) a été érigé et tant que faire se peut,
contribue, comme son nom l’indique, à la promotion des droits
des Burkinabè quelles que soient leurs conditions
socioprofessionnelles et économiques.

C’est pour enraciner
davantage l’existence de ces droits dans la conscience
individuelle et collective et favoriser leur respect, que le MPDH a
établi un vaste programme qui cherche toujours les moyens de
son financement.

Dans cette logique d’activités, le ministère de tutelle organise
un séminaire de formation à l’intention des membres de la
commission nationale des droits humains ( CNDH). Organe
consultatif en matière de droits humains, chargé principalement
d’assister les pouvoirs publics par ses avis et
recommandations sur des situations de violation ou de risque
de violation des droits humains, la CNDH aura , par le biais de
cette formation, quatre cordes de plus à son arc.
En effet, si l’objectif principal de la session est de doter les 34
membres de la CNDH d’informations basiques sur les droits
humains, le menu des travaux sera composé des 4 thèmes
suivants : les concepts et principes des droits humains, le
système onusien de protection desdits droits, le système
africain de ces mêmes droits et les institutions de leur
protection.

Exposés fait par des personnalités rompues aux
questions des droits humains, échanges d’expériences et
étude de documents de base tels que la Déclaration universelle
des droits de l’Homme, les principes de Paris relatifs aux
institutions nationales de droits humains, la Charte africaine
des droits de l’homme et des peuples, la constitution burkinabè,
etc, serviront de lignes directrices à cette formation qui se
déroulera en principe du 17 au 18 juin, sous la présidence de
Monique Ilboudo la ministre de la Promotion des droits
humains.


Message d’internaute

Notre éditorial (dialogue intérieur) sur le mariage homosexuel
en France paru dans l’édition n°3143 du 10 juin 2004 a suscité
la réaction suivante d’un internaute.

Bravo pour votre article (10 juin) sur le premier mariage
homosexuel en France . Mais attention, la France, pays laïc
comme vous le savez, n’unit pas les couples devant Dieu !!! :
"Devant Dieu et devant les hommes, deux hommes se sont unis
pour le meilleur et pour le pire selon la formule consacrée du
mariage".
Dieu reste une affaire strictement privée... Dieu merci ! L’Etat ne
s’en mêle pas. Amicalement,
Michel Weill
Montpellier, France.


Des judokas de l’AS Onatel en France

C’est mardi 15 juin 2004 que des judokas burkinabè de l’AS
Onatel quittent Ouagadougou pour la France où ils vont prendre
part au tournoi international de judo de la ville de Châteauroux. Il
s’agit chez les filles, de Fati Coulibaly (-63kg) et Sala Sanou
dans la même catégorie. Au niveau des garçons, on aura
Hermann Zoungrana (-66kg), Armel Zougrana (-73kg), Abdul
Karim Déné (-81kg) et Adama Ilboudo (+81kg).
L’As Onatel judo a participé à ce tournoi pour la première fois en
2003 et en retour, le club de Châteauroux était la même année à
Ouaga pour celui de l’ONATEL. Le partenariat entre ces deux,
clubs se porte bien et ils récidivent cette année. En plus du club
de Châteauroux qui sera à Ouaga pour le tournoi des
télécommunicateurs, on annonce l’arrivée du club de judo de
Nice.


Des commerçants de motos en guerre

Y-a-t-il confusion consciente ou non dans l’enregistrement des
marques de motos au niveau de l’OAPI, l’Organisation africaine
pour la propriété intellectuelle ? C’est ce qu’on est en droit de se
demander, quand plusieurs concessionnaires proclament
détenir l’exclusivité de ces marques de motos dont raffolent
aujourd’hui les consommateurs.

En effet, de manière officielle ou parfois de façon "aquatique"
comme le dirait l’autre, des sociétés de la place, et pas des
moindres, se livrent une guerre à propos des appelations de
ces motos. Des épisodes précédents, le dernier en date se
rapporte au fait qu’un opérateur économique burkinabè bien
connu de la place est l’objet d’acharnement de la part d’un autre
qui s’est installé au Burkina Faso il y a de nombreuses années.

Ce dernier revendique au premier le droit exclusif de vendre une
certaine marque. Le premier affirme avec documents de l’OAPI
à l’appui, être le seul à se déclarer commerçant de la marque en
question. Sur le papier de l’OAPI, il est effectivement écrit que
l’opérateur économique burkinabè est le premier à se déclarer
par rapport à la commercialisation de la marque et qu’en plus,
les enquêtes préalables ne révèlent aucune déclaration d’un
autre opérateur économique dans ce sens.

Pourtant, l’opérateur
économique burkinabè est très en colère du fait que "l’autre" le
harcèle et aurait même envoyé des agents de la coordination de
lutte contre la fraude faire saisir ses motos, ce que "l’autre" a
nié.`
On sait que la concurrence est très rude dans le milieu, que le
Burkina Faso fonctionne selon des règles d’économie libérale,
mais l’Etat a intérêt à ouvrir un peu plus l’oeil sur cette activité de
vente de motos assez florissante.Et que certains ne piétinent
pas d’autres à travers une concurrence déloyale.


Des coupeurs de route en lasso

La semaine dernière, des agents qui ont effectué un travail de
nuit et qui sont descendus tard ont failli tomber dans les filets de
coupeurs de route. Il leur a fallu avoir des yeux de lynx pour
s’apercevoir à distance et dans l’obscurité, que des malfrats
avaient barré la route à l’aide d’une corde.
Ils ont dû rebrousser chemin tout en prenant soin d’avertir leurs
collègues restés au lieu de travail. Ainsi, après les coupeurs de
route aux armes à feu, voici venu le temps des coupeurs de
route en lasso. ça fait plus discret et complique davantage le
travail d’éventuels enquêteurs.

Le Pays

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