Mais le président de l’En
Avant de Guingamp, Noël Le Graët, tient à garder son poulain
puisqu’il appelle Momo Dagano en lui faisant savoir : "je compte
sur toi".

Gestion des bourses d’études : un lecteur s’insurge

Sous le titre "Justice pour tous" une dépêche est parvenue à
notre Rédaction et dans laquelle un lecteur s’insurge contre la
manière irrégulière, non transparente et empreinte d’injustice
dont sont gérées les bourses des étudiants burkinabè. Il s’en
prend particulièrement à certaines ambassades du Burkina en
Occident. Pour lui en tout cas, ces pratiques seraient de nature à
dégrader le processus démocratique du Burkina, ce dont il se
dit fatigué.

Gestion des ordures ménagères : plus de 2 milliards de F CFA pour rendre Ouaga encore plus belle

Gestion des ordures ménagères : plus de 2 milliards de F CFA
pour rendre Ouaga encore plus belle

Le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, M. Simon
Compaoré, veut rendre Ouaga la belle plus propre. Pour y
parvenir, il propose "un nouveau plan de propreté pour la ville de
Ouagadougou". Simon Compaoré inscrit cette "trouvaille" dans
la perspective du développement durable. L’objectif de ce plan
est de "maîtriser la gestion des déchets pour préserver la santé
publique et protéger l’environnement".

Les infrastructures qui
permettront de mettre en branle ce nouveau plan, sont : un
centre d’enfouissement technique (CET) situé à Polesgo avec
une capacité de 7 millions de m3 de déchets pour une durée
d’exploitation de 20 ans ; 36 centres de collecte équipés d’une
centaine de containers de 30 m3 chacun. D’un coût annuel
estimé à 2 500 000 000 de francs CFA à la charge de la ville de
Ouagadougou, les principes du plan sont, entre autres, le
paiement de la fameuse taxe de résidence (TR) liée au service
rendu ; associer les communautés de base à la gestion des
infrastructures.

Les acteurs qui interviendront dans l’exécution
de ce plan sont la direction de la propreté, les associations de
GIE (Groupements d’intérêt économique) et PME (Petites et
moyennes entreprises). Jusqu’à présent, la gestion des ordures
ménagères ne concernait que le centre ville, à telle enseigne
que les habitants des quartiers périphériques se demandaient
si Ouagadougou la belle comme le veut Simon Compaoré
n’était pas un slogan creux.

Droits de chancellerie : ce que doit payer un récipiendaire

On sait que chaque année, des citoyens burkinabè et des
étrangers résidant au Burkina reçoivent des distinctions
honorifiques. On dit qu’ils sont nommés, promus ou admis
selon la nature de la distinction. Les récipiendaires sont
toutefois tenus de s’acquitter de taxes appelées droits de
chancellerie dont le montant varie lui aussi en fonction de
l’importance du titre.

C’est ce qui ressort du décret
n°2004-153/PRES/CG du 24 avril 2004 abrogeant le décret
n°98-312/PRES/GC de 1978. Ainsi les montants à acquitter
dans l’ordre national sont :
 chevalier de l’ordre national : 7 500 F
CFA ;
 Officier de l’ordre national : 10 000 F CFA ;
 Commandeur
de l’ordre national : 15 000 F CFA ;
 Grand officier de l’ordre
national : 20 000 F CFA ;
 Grand croix de l’Ordre national : 30 000
F CFA.

Pour ce qui concerne le Mérite burkinabè, les droits de
chancellerie sont les suivants :
 Chevalier : 4 000 F CFA ;
 Officier :
5 000 F CFA ;
 Commandeur : 10 000 F CFA ;
 Grand officier 15
000 F CFA ;
 Grand croix : 20 000 F CFA.

Enfin, pour les ordres spécifiques (ordre de Mérite des Arts, des
Lettres et de la Communication, ordre de Mérite de la Jeunesse
et des Sports, Ordre des Palmes académiques, ordre du Mérite
du Commerce et de l’Industrie) les droits de chancellerie sont :
Chevalier : 3 000 F CFA ; Officier : 5 000 F CFA ; Commandeur :
10 000 F CFA. Rappelons que tout citoyen burkinabè détenteur
d’une distinction étrangère est tenu de demander l’autorisation
de port au grand chancelier après l’acquittement d’un droit fixe 3
000 F CFA.

Deux exceptions toutefois : aucun droit n’est perçu
pour les distinctions honorifiques décernées à titre posthume
ou attribuées pour acte de bravoure et de services exceptionnels
rendus à la nation, justifiés par un rapport circonstancié. De
même, les membres des missions diplomatiques accrédités
au Burkina ainsi que les personnalités qui y résident sont
dispensés du versement des ces droits.

UEMOA - PDM : bientôt la signature d’un accord

Le lundi 14 juin prochain, MM Soumaïla Cissé, président de la
Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire
ouest-africaine) et Simon Compaoré, maire central de Ouaga et
président du Partenariat pour le développement municipal
(PDM), procéderont à la signature d’un accord de Coopération et
de partenariat.

Cet accord vise à institutionnaliser les relations
entre l’UEMOA et le PDM, notamment dans les domaines de
l’harmonisation des finances des collectivités locales dans les
Etats membres de l’union et la mise en oeuvre de la politique
d’aménagement du territoire communautaire.

Marchés spontanés à Ouaga : des percepteurs clandestins ?

La nature ayant toujours horreur du vide, depuis le
déguerpissement des commerçants de Rood-Woko, des
marchés spontanés ont poussé comme des champignons
dans divers secteurs de la ville. Ces marchés sont programmés
alternativement par semaine dans chaque secteur et animés
par des commerçants venus de nulle part et de partout et qui
installent leurs étalages à même le sol.

Or, selon certaines
sources, ces commerçants sont quotidiennement harcelés par
des percepteurs qui exigent d’eux, le paiement de taxes de
marché sans qu’ils sachent exactement de quelle autorité
communale relèvent ces collecteurs d’impôts. Excédés par ces
pratiques apparemment suspectes dont se livrent ces individus
porteurs de carnets différents, des riverains d’un marché
spontané ont voulu exiger la lumière sur la destination finale de
tout cet argent. Mais jusqu’à présent, ils se sont heurtés à une
certaine fuite en avant de ceux qui tourmentent les
commerçants.

Internet : Zorgho "oxygénée"

La province du Ganzourgou ainsi que sa capitale Zorgho vient
d’avoir son site Internet. Ce site a été installé bénévolement par
les membres d’une association française dénommée "Oxygène
Zorgho". Il présente la région en photo (galerie) ainsi que les
actions et les projets en cours au niveau local (projets de radio
et d’école des métiers).
Adresse du site : htt ://www. Zorgho.org

La CNF : une sentinelle de nos frontières

A quoi servent les frontières en Afrique ? La question paraît
incongrue pour plusieurs raisons. D’abord, parce que le principe
de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation et
consacré par la Charte de l’union africaine est toujours en
vigueur.

Ensuite, on assiste périodiquement à des opérations
de délimitation des frontières entre Etats. Par ailleurs, des
conflits frontaliers entre Etats africains sont légion. Enfin, les
professions de foi sur la libre circulation des personnes et des
biens restent une chimère. Bien au contraire. L’on a pu dire à
juste titre que l’Afrique est le continent par excellence des visas.
Pour aller d’un pays voisin à un autre que de paperasseries, de
tracasseries policières et de rackets.

Au Burkina, il existe une
structure dénommée Commission nationale des frontières
(CNF). Il n’est cependant pas évident que le commun des
mortels sache comment elle fonctionne, quelles sont ses
attribuiions et quelle est sa composition. Un décret pris le 29
avril dernier donne un éclairage sur la mission qui est dévolue à
cette structure.

Au terme de ce décret, la CNF a pour président le
ministre chargé de l’administration du territoire et pour
vice-président, celui chargé des affaires étrangères. Sont
membres de la CNF, les ministres chargés de la justice, de la
défense, de la sécurité, de l’économie et du développement et
de l’environnement et du cadre de vie. La CNF comprend le
Comité technique des frontières et la cellule technique de suivi.
La CNF est chargée de faire des propositions en matière de
définition de la politique des frontières, de gérer en rapport avec
toutes les autres structures habiletées, les litiges à caractère
frontalier pouvant surgir entre le Burkina et tout pays voisin, de
mettre en place des mécanismes et programmes susceptibles
de prévenir les conflits frontaliers et de promouvoir la
coopération frontalière, etc.

NAS Mode libère ses élèves

L’entrepreneuriat féminin est aujourd’hui encouragé par les
politiques des Etats mais également sur le plan mondial. Au
Burkina Faso, elles ne sont pas pourtant légion, ces femmes
qui osent l’aventure. De celles-là fait partie Dame Ouattara/Diallo
Safiatou qui n’a pas attendu le nombre des années pour se faire
une place dans le cercle encore réduit des femmes
entrepreneurs qui réussissent.

Après bien des efforts et guidée
par son seul souci de soustraire des griffes du chômage une
partie de la jeunesse en quête d’emploi, celle qui est aujourd’hui
la directrice de NAS Mode "libère" la première promotion que
son école a formée. La cérémonie officielle placée sous le
parrainage de Mariam Lamizana, ministre de l’Action sociale et
de la Solidarité nationale, marraine de la promotion, aura lieu
demain samedi 12 juin à 20h 30 au Mess des officiers. Les
élèves doivent déjà montrer ce jour la qualité de l’enseignement
reçu, à travers des modèles qui seront présentés au public. Du
reste, les enseignants de cette école privée mixte de formation
professionnelle en couture, modélisme et stylisme de mode ont
reconnu n’avoir pas chômé durant le temps de la formation.

Pascal Kaboré fait danser les enfants

A peine mis sur le marché, le nouveau concept musical de
Pascal Kaboré est déjà porté par les tout-petits. En effet, comme
ils l’ont fait pour "Silmandé" le premier album, les enfants ont
une fois de plus donné leur onction à "Bendbala" qui, non
seulement est une oeuvre musicale mais aussi une manière
exceptionnelle de danser axée sur 4 pas : le sorosamo, le
liwaga, le wiré et la danse peulh. Avec le "Bendbala", Pascal est
allé à la rencontre de ses mélomanes jeunes. C’était dans le
cadre de la compétition de Bendbala à l’endroit des scolaires
qui s’est déroulée du 21 mai au 5 juin dernier. L’événement a pu
se dérouler avec le soutien de Nestlé et c’est toujours avec
l’appui de ce partenaire que l’artiste musicien compte rééditer la
manifestation qui, au lieu des 88 écoles initiales, concernera
l’ensemble du territoire nationale.

Du grabuge dans une mairie

Selon une de nos sources, nous avons appris que la mairie
d’une des communes de notre pays a procédé tout récemment,
au contrôle de l’état du paiement des taxes par les tenanciers de
boutiques. Cette opération a abouti à la saisie de marchandises
d’un certain nombre de commerçants qui n’étaient pas à jour de
leurs obligations fiscales. Un riche commerçant de ladite
commune, dessaisi lui aussi de ses marchandises pour avoir
accumulé 5 ans de retard dans le paiement des taxes, n’a pu
s’empêcher de brandir l’arme de l’intimidation. En effet, fort des
appuis dont il bénéficie tant au niveau local qu’au niveau
national, il a exigé des comptes aux responsables de la mairie,
notamment au secrétaire général de la mairie qui a donc donné
l’ordre de saisir les marchandises dudit commerçant. A ce qu’on
dit, ce "mogo" puissant serait allé jusqu’à asséner des coups au
S.G. Déconcertée par ce comportement, la mairie aurait décidé
de porter plainte à la gendarmerie. Mais c’était sans compter
avec la détermination de cet homme à faire jouer ses solides
relations. En tout cas, les responsables de ladite mairie sont
confrontés aujourd’hui à des pressions venant d’un "élu" et
d’une "grosse pointure" de l’Exécutif. Dans une telle lancée, c’est
toute la philosophie de la décentralisation qui suppose la prise
en main de leur destin par les populations à la base, qui risque
de perdre tout son sens.

Joueurs expatriés : match de gala

L’Association des footballeurs burkinabè expatriés (AFBE)
dirigée par Sidi Napon organise demain samedi 12 juin 2004,
deux matches de gala au stade du 4 août de Ouagadougou :
Presse FC # Présidence du Faso et AFBE # ASFA-Y. Ce sera à
partir de 15h si les négociations avec la FBF (les Etalons
rencontrent les Ecureuils du Bénin en match amical à partir de
19h), ne changeaient pas les prévisions de Sidi Napon et de
ses camarades. Le lendemain, dimanche 13 juin, l’AFBE
procédera à une remise de don à l’hôtel Relax à 18h à l’ASFA-Y,
PFC et à d’autres associations.

Football : le CSE pour l’union sacrée autour des Etalons

La victoire d’une équipe de football n’est pas seulement l’oeuvre
des joueurs. Elle implique aussi encadrement technique,
supporters et autorités. Fort de cette conviction, le comité de
soutien aux Etalons (CSE) section Rood-Woko et de la Zone
commerciale, Marché et yaars du Kadiogo félicite tous ceux qui
ont contribué à la victoire des Etalons contre les Black stars du
Ghana, le 5 juin dernier.
Il félicite et remercie le nouvel entraîneur Todorov Ivica et son
staff pour l’effort fourni ; le gouvernement et les instances
suprêmes du football et la chambre de commerce pour leur
soutien et dévouement. Il n’exclut pas les supporters du Kadiogo
et les comités provinciaux qui ont effectué le déplacement de
Ouagadougou. Aussi demande-t-il aux joueurs (surtout à ceux
indisposés) et à tous les acteurs, de tout mettre en oeuvre afin
que l’équipe puisse se qualifier pour les éliminatoires
CAN/Mondial 2006.

Une charrue pour Blaise Compaoré

Dans le cadre de la commémoration du 10e anniversaire des
Engagements nationaux, le président Blaise Compaoré a visité
des expositions au siège du SIAO le 3 juin. Grande fut sa joie
lorsque le directeur de IFAMAD (Industrie de Fabrication de
Matériel Agricole et Divers), Jacques Yaméogo, lui a offert une
charrue. Le chef de l’Etat, visiblement, ne s’y attendait pas. Après
avoir apprécié positivement les oeuvres de IFAMAD, il avait alors
demandé le prix de la charrue. Mais le fils de Marc Yaméogo,
opérateur économique décédé en Allemagne il y a quelques
mois, le lui a offert gratuitement. Blaise Compaoré l’a remercié
et s’en est allé, sourire aux lèvres.

Les CRS assiègent Yako

Depuis mardi dernier (8 juin), la ville de Yako est sous le
contrôle de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Selon
nos informations, une cinquantaine d’éléments patrouillent pour
ramener le calme à la suite d’événements dramatiques
survenus dans la nuit du lundi 7 juin. Tout serait parti d’une
histoire de vengeance. Un homme accusé d’avoir fait la cour à la
femme d’un autre aurait été tué à la machette par le mari qui
s’estimait cocufié. En représailles, la famille de la victime serait
allé déloger le meurtrier du commissariat et l’aurait gravement
blessé, ce qui aurait provoqué des troubles dans la ville. Nous y
reviendrons.

Affaire des fausses cartes grises : quatre condamnations
fermes

Le tribunal correctionnel de Ouahigouya, en son audience du
mercredi 9 juin dernier, a rendu son verdict dans l’affaire des
faux certificats de mise en circulation (CMC) et de cartes grises.
Tous les prévenus ont été reconnus coupables des faits qui leur
étaient reprochés en particulier de faux et usage de faux dans la
délivrance de documents publics, de corruption passive ou
active, de vol de CMC et de cartes grises. Adama Ganaba,
Yiridori Nion, Issoufou Sia et Roger Simporé écopent
respectivement de 18 mois, 16 mois, 14 mois et 8 mois de
prison ferme. Les autres, Issa Compaoré, Samuel Yaméogo,
Boureima Ouédraogo, Salam Sawadogo s’entirent chacun avec
12 mois de prison assorti de sursis et cent mille francs CFA
d’amende.
Le tribunal a aussi reçu la constitution de la partie civile du
contentieux de l’Etat et a donc condamné solidairement tous les
prévenus à lui payer la somme de plus de 63 millions de francs
CFA à titre des dommages et intérêts.

BLOC-NOTES

METBA, l’association des ressortissants du Boulkiemdé
rencontre tous ses membres présents à Ouagadougou demain
12 juin à 10h au jardin du ministère des Affaires étrangères.
Une occasion pour les Boulkiemdéens d’échanger sur les
activités programmées, notamment la grande Coupe METBA
prévue pour le 20 juin.

Le Pays