Les techniciens de maintenance s’activaient sur les lieux pour rétablir l’électricité. Ils allaient de bureau en bureau pour conseiller aux personnels administratifs d’observer quelques quarts d’heures avant de remettre en marche leurs climatiseurs et appareils informatiques pour éviter un autre court-circuit brusque. C’est une telle situation récurrente qui empêche les fonctionnaires de ce building de travailler sereinement. Le spectre des incendies survenus aux ministères des Enseignements hante les esprits.

Il est donc temps de revoir le problème des circuits électriques défectueux du building Lamizana avant qu’un grave incendie ne survienne.

PRD de la Boucle du Mouhoun : la lettre de la discorde

La 1re session du comité de pilotage du Comité régional de développement (CRD) de la Boucle du Mouhoun, financée par la Coopération autrichienne, s’est tenue le 18 janvier à Dédougou. Si la plupart des points inscrits à l’ordre du jour ont pu être examinés dans une bonne ambiance, les débats ont achoppé sur le Manuel de procédure administrative et financière. Certains participants ont eu la désagréable surprise de prendre connaissance du contenu d’une lettre signée de la conseillère du Bureau de la coopération de l’ambassade d’Autriche, qui stipule que seul le Manuel de gestion des projets et programmes de la Coopération autrichienne au Burkina reste le document réglementaire.

Le caractère inamical de cette lettre qui n’applique pas le décret portant nouvelle réglementation des projets et programmes de développement exécutés au Burkina a irrité le gouverneur de la Boucle du Mouhoun et les autres membres du PRD. Pire, les participants qui avaient effectué le déplacement n’avaient droit qu’à un forfait de 10 000 F CFA, et le carburant remboursé à raison de 20 F CFA le km. Cette donne n’a, certes, pas émoussé la volonté des membres du PRD à consentir des sacrifices pour le développement. Selon nos sources, le comité régional de pilotage court le risque d’être supprimé, et le suivi et l’évaluation dudit programme ramené au niveau provincial.

D’un montant de 787 148 000 F CFA, ce programme régional de développement couvre la période 2007-2009 et concerne les communes de Solenzo, Bagassi, Fara et les villages nouvellement rattachés à Dédougou. Le développement rural, la formation professionnelle et l’artisanat sont les domaines d’intervention dudit programme.

Révision du Code du travail : le processus se poursuit

Comme les lecteurs ont dû s’en rendre compte, le code dont le processus de révision est actuellement en cours est bel et bien le Code du travail et non celui électoral, comme nous l’avions écrit par erreur dans la rubrique "Pot-Pourri" de notre édition du 7 au 9 mars 2008. Pour lever toute équivoque, nous vous reproposons l’élément corrigé. Toutes nos excuses pour la confusion créée.

Le Comité technique de vérification des avant-projets de loi (COTEVAL) s’est retiré du 19 au 23 février 2008 à Tenkodogo pour examiner le futur texte de loi portant Code du travail au Burkina. Durant les 5 jours de retraite, la vingtaine de membres du Comité ont examiné minutieusement le document et fait des observations de fond et de forme. La session du COTEVAL qui vient de se tenir entre dans le cadre du processus de révision du Code du travail pour lequel il reste 2 autres étapes avant l’aboutissement : l’adoption du projet de loi en Conseil des ministres et sa soumission à l’Assemblée nationale.

Pour rappel, la révision de l’actuel Code du travail, adopté en 2004, vise un certain nombre d’objectifs. Il s’agit, au plan politique, pour le gouvernement, de conformer la législation nationale en matière de travail aux engagements pris à l’intérieur comme à l’extérieur. Sur le plan économique, l’objectif visé est d’attirer plus d’investisseurs et de créer plus d’emplois dans le pays. A ce niveau, la révision veut, d’une part, protéger davantage les travailleurs et, d’autre part, promouvoir l’emploi par une flexibilité du marché du travail.

Elections des délégués de cités universitaires : éviter le spectre de la violence

Les élections des délégués d’étudiants dans les cités universitaires sont prévues pour le dimanche 16 février prochain. A quelques jours de ces échéances, la fièvre est déjà perceptible dans les différentes cités. Les candidats en lice sont connus et certaines candidatures ne remplissant pas les conditions en vigueur ont été rejetées. C’est une atmosphère des plus surchauffées qui règne en ce moment dans certaines de ces cités. Un détour dans les résidences estudiantines, ces derniers jours, permet de mesurer le niveau du mercure qui laisse souvent redouter des affrontements entre étudiants. A la cité dite « chinoise », du côté du stade du 4-Août notamment, l’on est tout aussi perplexe.

Kombissiri : hommage à un illustre fils décédé à la Mecque

Les prières pour le repos de l’âme de El hadj Issa Mohamed Ouédraogo, dit Issa Kombissiri, décédé le 10 février 2008 à la Mecque, en Arabie saoudite où il s’était installé vers 1945, se poursuivent. Après les prières de la communauté musulmane burkinabè à la grande mosquée de Ouagadougou, le 22 février dernier, les parents du défunt ont organisé un "doa" le 9 mars 2008 à Kombissiri où celui-ci est né vers 1912. Une foule des grands jours a communié à travers des prières pour que Dieu tout- puissant accueille à ses côtés son serviteur qui a consacré toute sa vie à l’adoration du Créateur en accomplissant 10 fois par jour et ce, pendant 32 ans, le tawaf ou parcours de la sainte mosquée.

L’illustre disparu, selon les témoignages, a été le premier Burkinabè à obtenir la nationalité saoudienne. Sur les lieux saints où il s’est rendu à pied pour le pèlerinage avant de s’y installer, le défunt jouissait tant de l’estime de ses coreligionnaires burkinabè, qui l’ont désigné comme le logeur des pèlerins du Faso, que de celle des autorités saoudiennes qui l’ont nommé surveillant du Haram (la mosquée sacrée), superviseur de l’Institut de hadice et décoré également. Outre les pèlerins burkinabè ou non, nécessiteux ou non, sa maison située en face de la mosquée sainte ne désemplissait pas et a déjà reçu la visite de l’ancien président feu Sangoulé Lamizana lors de son pèlerinage à la Mecque, des anciens ministres des Affaires étrangères Malick Zoromé et Ablassé Ouédraogo ou bien l’actuel ministre de la Défense Yéro Boly sans oublier les responsables de la communauté musulmane du Burkina ainsi que d’autres personnalités de passage.

El hadj Issa Kombissiri a travaillé et pris sa retraite dans l’imprimerie. Il laisse derrière lui 2 femmes originaires du Burkina qu’il a épousées à la Mecque et 19 enfants.

Les policières et le 8-Mars

Les visiteurs du commissariat central ont été surpris en cette matinée du 8 mars de l’ambiance particulière qui régnait en ces lieux. En effet, les policières ont initié une vaste opération de nettoyage qui les a amenées, dans une ambiance de gaieté et avec le soutien de leurs supérieurs à donner un coup de propreté aux locaux du commissariat central de Ouagadougou. Les bureaux et la devanture de cette institution étaient simplement agréables à voir après le passage de ces braves femmes qui ont retroussé les manches pour rendre leur lieu de travail encore plus propre. C’était leur manière à elles de célébrer utilement le 8-Mars.

Commémoration du 8-Mars : Ouaga FM désigne sa femme de l’année

A l’occasion de la Journée internationale de la femme commémorée le samedi 8 mars 2008, la radio Ouaga FM a désigné Marie Berthe Ouédraogo, chargée de programme à l’UNICEF, femme de l’année. Et ce, au regard de son engagement pour la cause féminine. L’annonce a été faite en direct par le directeur général de cette radio, Zakaridja Gnienhoun, lsamedi dernier. La remise officielle du prix aura lieu bientôt dans un restaurant de la place, à Ouagadougou.

Enfin des cybers à Yako

L’on se demandait à quand le net pour tous à Yako. Désormais, c’est chose faite. En effet, 3 cybers ont ouvert leurs portes au public en fin d’année 2007. Ces joyaux de l’informatique sont l’oeuvre de la SONAPOST, de la SEMUS et de la mairie qui viennent ainsi offrir de nombreuses opportunités de communication et de recherche aux nombreux internautes, visiblement exaspérés par l’absence prolongée de cet outil technologique du 3e millénaire. C’est véritablement une épine de moins au pied de tous les acteurs convaincus du développement par l’usage efficient de la toile.

Le Pays