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<I>Pot-pourri </I> : Révision du Code électoral : le processus se poursuit

Publié le vendredi 7 mars 2008 à 11h19min

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Le Comité technique de vérification des avant-projets de loi (COTEVAL) s’est retiré du 19 au 23 février 2008 à Tenkodogo pour examiner le futur texte de loi portant Code du travail au Burkina. Durant les 5 jours de retraite, la vingtaine de membres du Comité ont examiné minutieusement le document et fait des observations de fond et de forme.

La session du COTEVAL qui vient de se tenir entre dans le cadre du processus de révision du Code électoral pour lequel il reste 2 autres étapes avant l’aboutissement : l’adoption du projet de loi en Conseil des ministres et la soumission à l’Assemblée nationale.

Pour rappel, la révision de l’actuel Code du travail, adopté en 2004, vise un certain nombre d’objectifs. Il s’agit, au plan politique, pour le gouvernement, de conformer la législation nationale en matière de travail aux engagements pris à l’intérieur comme à l’extérieur. Sur le plan économique, l’objectif visé est d’attirer plus d’investisseurs et de créer plus d’emplois dans le pays. A ce niveau, la révision veut, d’une part, protéger davantage les travailleurs et, d’autre part, promouvoir l’emploi par une flexibilité du marché du travail.


Organisation du hadj : les nouvelles dispositions

L’organisation chaotique du hadj 2007 a amené l’Etat burkinabè à s’impliquer dans les préparatifs du pèlerinage à la Mecque après s’en être désengagé il y a quelques années. Pour ce faire, une délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), Clément Sawadogo, a eu le 14 février à Ouagadougou, une rencontre d’explications avec les représentants des structures membres ou non de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) (cf. "Le Pays" n°4056 du 15 au 17 février 2008, P.32). A l’occasion, de nouvelles dispositions ont été prises pour une meilleure organisation des futurs pèlerinages. Ainsi, et sur la foi d’un participant qui a bien voulu communiquer ses notes, il a été arrêté que le président de la FAIB El hadj Oumarou Kanazoé, doit former un comité d’ici le 14 mars prochain pour l’organisation du hadj 2008. Il a été également arrêté la création d’une commission paritaire Etat-FAIB de 14 membres (soit 7 de part et d’autre) pour faciliter l’organisation dans des domaines techniques et sensibles, comme le transport, les visas, la santé, la sécurité, le logement.

Lors de la rencontre, il a été aussi décidé d’ouvrir le plus tôt possible les listes en vue d’avoir, d’ici le mois de jeûne (prévu en principe en début septembre), une idée du nombre de candidats au pèlerinage. Et cela en vue de commencer très tôt les démarches au niveau de l’Arabie saoudite. Selon toujours les notes à nous communiquées, un montant de 1 million 500 mille F CFA sera fixé pour permettre de commencer les versements. Bien sûr, ce montant sera soit complété, soit le surplus restitué suivant qu’au finish les frais globaux dépassent la somme initiale ou bien sont en-deçà.


Disparition d’un jeune homme au secteur 28 : le corps retrouvé au barrage de Tanghin

Dans la rubrique Confidences du week-end du lundi 3 mars dernier, nous nous faisions l’écho de la disparition, dans des circonstances non encore élucidées, d’un jeune étudiant en troisième année de médecine à l’université de Ouagadougou. Anselme Sebgo, jeune étudiant de 22 ans, se serait donné la mort en se jetant dans le barrage n°2 de Tanghin. Le corps sans vie de la victime a été finalement repêché hier dans la matinée. La victime dont la thèse du suicide avait été rejetée pour absence d’indices par la police, aurait quitté le domicile familial dans la soirée du 1er mars après une petite altercation avec ses parents. Anselm aurait été victime d’un vol d’engin. Pour que cela ne joue pas sur ces études, les parents lui ont offert le même jour du vol une nouvelle mobylette, selon des sources proches de la famille.

En voulant sortir avec sa nouvelle monture, sa maman lui aurait conseillé d’être cette fois-ci prudent pour ne plus être l’objet de vol. Comme réfractaire aux conseils, l’étudiant aurait, à en croire la même source, jeté les clés de la moto pour ensuite s’en aller en compagnie de son ami sur une autre moto. C’était aux environs de 18h. Au niveau du pont du barrage n°2, il demanda à son ami de s’arrêter pour qu’il aille se soulager. Et après, plus rien ! Anselme, selon les témoignages de son compagnon de soirée, s’est jeté à l’eau. Qu’est-ce aurait réellement poussé ce jeune garçon au suicide ? C’est la question que tout le monde se pose.


Soum : un chien enragé mord 3 personnes dans une même famille

Moudé-sô est un hameau du village sô, lieu où s’est produit le drame. Ce mardi 26 février 2008, un enfant qui s’amusait avec un chien enragé a été défiguré par l’animal et les frères qui ont voulu intervenir ont également été mordus. Les services de l’Elevage ont abattu le chien. Décapité, le chien malade a été emporté pour des examens qui se sont révélés positifs. Les victimes suivent des soins, et jusqu’à-là fort heureusement, aucun comportement étrange n’a été décélé chez les patients.


Site du SIAO : congé forcé pour les étudiants

La 5e foire régionale de la CEDEAO se tient sur le site du SIAO du 7 au 15 mars prochains. Les étudiants de l’université de Ouagadougou, qui y prenaient les cours, seront donc en congé "forcé" puisque les activités pédagogiques sont suspendues durant la période.


Lutte traditionnelle : le cauris d’or de la BACB en jeu

La place de la Nation à Ouagadougou va une fois de plus vibrer au rythme de la lutte traditionnelle les samedi 8 et dimanche 9 mars 2008. Environ 80 lutteurs venus de 10 provinces seront au rendez-vous de ce grand événement sportif de la 3e édition du Cauris d’or de la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB). Les éliminatoires en toutes catégories et par équipe vont se dérouler le samedi 8 mars, et la finale est prévue dans l’après-midi du dimanche 9 mars. Le vainqueur en toutes catégories recevra la somme de 1 500 000 F CFA. 1 000 000 ira au finaliste et 300 000 au 3e. Dans la compétition par équipe, celle qui arrivera en tête aura droit à la somme de 150 mille FCFA tandis que 100 mille F CFA iront au 2e.


Foire de la CEDEAO : journées continues à Ouaga du 10 au 14 mars

Par un communiqué conjoint du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et du ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, les journées de travail du 10 au 14 mars 2008 sont déclarées continues dans la commune de Ouagadougou, pour les travailleurs des secteurs public et privé.

A l’occasion de la tenue de la foire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et afin de permettre aux populations de participer massivement aux manifestations prévues à cet effet, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ont le plaisir de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé que les journées de travail sont déclarées continues de 7 heures à 14 heures dans la commune de Ouagadougou, pour la période allant du 10 au 14 mars 2008.

Ils rappellent aux employeurs et aux travailleurs qu’ils devront s’organiser pour assurer le travail dans les services ou dans les usines à activités continues.


Ecole d’Aribinda : "un état déplorable"

Joignant sa voix à celle d’un lecteur dont l’écrit est déjà paru dans nos colonnes, Hassane Wereme du PDP/PS, fils du Soum, déplore la situation de l’école d’Arbinda.

"Je viens de lire dans les colonnes de votre journal (rubrique pot-pourri) du.../02/2008, un écrit relatif à l’école "A" d’Aribinda dans la province du Sourn. Je vous demande de bien vouloir insérer dans la même rubrique ma réaction y afférente ci-jointe.

L’écrit met le doigt sur l’attitude et le comportement des intellectuels d’Aribinda face au dépérissement de la cité. Il prend comme exemple l’état de l’école "A" et qualifie d’ingrate la passivité ou l’indifférence des ressortissants d’Aribinda qui ont été enseignés sur les bancs de cette école. Le ton est véhément et laisse apparaître une colère du reste légitime. Ceci étant, je félicite Monsieur X qui aurait dû décliner son identité. L’anonymat n’a pas sa raison d’être ici car sa position est salutaire. L’écrit est poignant et véridique. En la matière, un adage bien connu de chez nous dit que « la vérité rougit les yeux, elle ne les crève pas. »

Monsieur, vous n’avez pas à craindre des représailles pour avoir donné un point de vue sur une situation qui ne peut et ne doit souffrir d’aucune polémique stérile. L’état de l’école est déplorable et ceux qui en sont issus pouvaient y remédier. Cela ne souffre pas de doute.

Je vous encourage donc à signer vos prises de position et à les assumer car les peuples veulent connaître ceux qui sont de leur côté lors des moments les plus difficiles.

Pour ma part, je me réjouis et souscris à toute démarche allant dans le sens d’un changement de mentalité et de comportement pour le bien des populations.

Fraternellement à tous."


Les refondateurs arrivent

Ils sont des intellectuels, des chefs coutumiers, des artistes, des étudiants, etc. Et ils disent avoir en commun l’avenir du Burkina Faso, dont la démocratie est, selon eux, en panne depuis des années. C’est pourquoi ils pensent qu’il faut refonder la gouvernance. Pour lancer le processus, une rencontre se tiendra le dimanche 9 mars prochain au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Il est prévu une série de communications sur la refondation de la gouvernance et sur la refondation de la justice. La rencontre devrait déboucher sur un appel à la mobilisation pour les réflexions utiles sur le développement du Burkina.

Le Pays

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