Ces jeunes disent ne pas comprendre cette arrestation dans un mouvement collectif dont ils disent que l’accusé n’est pas l’organisateur. A l’issue de l’entretien, le Moro Naba s’est dit favorable à tout acte susceptible de garantir la paix et la stabilité du pays. C’est pourquoi il a accepté de jouer le rôle de médiateur afin qua Nana Thibaut recouvre la liberté. Les jeunes se sont donné rendez-vous ce jour à 18h au siège du parti pour la suite de la médiation.

Manifestations contre la vie chère à Bobo : 153 personnes jugées

Les personnes appréhendées à Bobo lors des violentes manifestations des 20 et 21 février contre la vie chère, ont été jugées le 29 février. Au total, 153 ont été auditionnées pendant ce procès qui a duré de 8 h 30 à 2 h 30 du matin. Au finish, 125 personnes ont été condamnées à des peines allant de 3 à 36 mois. La plupart des condamnés sont ceux qui ont été surpris en flagrant délit de vol. Mais ils ont tous nié en bloc les faits à eux reprochés. Le procès s’est tenu sous haute surveillance policière. En effet, le périmètre autour du Palais de Justice où se déroulait le jugement, était encerclé par des éléments de sécurité, et les accès filtrés.

Mort dans les manifestations à Ouaga : le ministère de la Sécurité dément

Par le biais de cette déclaration, le ministère de la Sécurité note qu’il n’y a pas eu de mort dans les manifestations du 28 février dernier.

Des informations véhiculées par certains médias font état de la mort d’une personne, décès qui serait survenu lors des récentes manifestations à Ouagadougou.

Le ministère de la Sécurité informe les populations que cette rumeur est dénuée de tout fondement.

Le ministère de la Sécurité reconnaît qu’il y a eu un blessé, une personne âgée d’une trentaine d’années, qui est présentement sous observation médicale à l’hôpital Yalgado Ouédraogo et dont la vie est hors de danger.

L’auteur de l’agression, qui n’appartient pas aux forces de sécurité républicaines, a été appréhendé et est en ce moment entendu par les services de sécurité sur la motivation d’un tel acte.

Selon la direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la Sécurité, il n’y a pas eu de perte en vie humaine lors des dernières manifestations contre la vie chère à Ouaga.

Secteur 28 : un jeune homme disparaît mystérieusement

Où est passé le jeune Anselme Sedgo résidant au secteur 28 de Ouagadougou ? C’est la question que se posent parents et amis de cet étudiant en troisième année de médecine à l’université de Ouagadougou, qui a quitté le domicile le 1er mars dernier dans la soirée en compagnie de son ami. A en croire son compagnon de soirée, le sieur Sedgo se serait jeté dans le barrage n°2 de Tanghin. Aperçu par son ami sur une mobylette, Anselme aurait, chemin faisant, eu le besoin de se soulager. C’était autour de 18 h sur le pont du barrage jouxtant le parc urbain Bangr Wéogo. Il se serait alors jeté à l’eau après avoir franchi les murettes. "J’ai simplement vu des bulles d’air après son plongeon", a expliqué son ami. Cette tragédie a mobilisé sapeurs-pompiers, forces de l’ordre et pêcheurs dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 mars derniers. Ils ont cherché en vain le corps. Il était déjà 12 h ce dimanche, quand les sapeurs-pompiers rangeaient leur dispositif de sauvetage. La thèse du suicide a été alors rejetée par la police. L’équipe de l’officier Soma du commissariat central de police entend poursuivre les enquêtes tandis que les parents, eux, sont sur d’autres pistes de recherche. Qu’est-ce qui explique cette tragédie ? Selon une source proche des parents de l’étudiant, celui-ci aurait eu des prises de bec avec la famille quand il quittait son domicile. La même source indique que des plaquettes vides de comprimés ont été ramassées dans la chambre du garçon.

Barrage de Tanghin : Un bébé retrouvé sans vie

Le corps d’un bébé sans vie a été retrouvé tôt le matin de samedi sur une berge du barrage de Tanghin, au niveau du pont menant à l’hôtel Sofitel Silmandé. Le corps toujours couvert de sang, qui n’avait pas encore été débarrassé de tout son cordon ombilical, selon un témoin, fait croire à l’avortement provoqué d’une grossesse très avancée. Le corps aurait été transporté dans un sachet noir pour être ensuite déposé sur une rive du barrage. Des témoins indiquent avoir aperçu, très tôt le matin, des crocodiles excités à l’idée de dévorer le petit corps encore frêle. Ils auraient pensé tout d’abord à un poisson, pour se rendre ensuite compte de l’horreur. Toujours est-il que ce sont des femmes dépassées par l’événement, qui n’arrivaient pas à retenir leur colère, que nous avons trouvées sur les lieux du drame. L’une d’elle, qui dit avoir toujours rêvé d’être mère parce que dans l’impossibilité d’avoir un enfant, se demande pourquoi la mère indigne n’a pas épargné la vie de l’enfant innocent. Cette mère, poursuit la dame, aurait ainsi exaucé les prières d’une d’entre toutes celles qui n’ont pas eu la chance de concevoir, encore moins d’avoir assez de moyens pour adopter un enfant.

Oasis du cheval : 11 chevaux carbonisés

11 chevaux, du matériel et un camion ont été totalement carbonisés par un incendie le 28 février dernier sur la route nationale 14, entre Ténado et le pont du Mouhoun, aux environs de 8 h. Si, pour l’instant, on ignore encore les causes de cet incendie qui a causé un préjudice de plus de 10 millions de FCFA au club Oasis du cheval, certaines n’écartent pas l’hypothèse d’une panne mécanique ayant provoqué un court-circuit. Selon nos sources, le camion qui est spécialement aménagé pour le transport des chevaux se rendait à Barani pour prendre part à la 8e édition du FESCHIBA (festival culturel et hippique de Barani). Chemin faisant, les occupants ont subitement été alertés par une fumée qui sortait du bas du camion. C’est lorsque le chauffeur s’est arrêté que les flammes sont montées dans la carrosserie. Le vent aidant, les flammes ont embrasé toute la carrosserie dans laquelle se trouvaient de la paille, du foin, 11 chevaux, du matériel et une bouteille de gaz. Face à la montée vertigineuse des flammes, les 3 occupants de la carrosserie ont tenté vainement de sauver les chevaux qui étaient attachés. Les occupants qui se sont tirés avec de légères blessures ont regardé impuissamment les animaux et le matériel se consumer. La gendarmerie de Ténado a procédé aux constats d’usage et a ouvert une enquête pour déterminer les causes probables de l’incendie. L’ombre de ce sinistre a plané sur le FESCHIBA du fait que le club Oasis du cheval est un partenaire privilégié du festival. Modibo Traoré, responsable du club Oasis du cheval, qualifie cette catastrophe de tragédie. " C’est toute une équipe de compétition qui a péri", dit-il, avant de s’en remettre à Dieu. Il faut noter que le club Oasis du cheval existe depuis une dizaine d’années. Il organise des compétitions hippiques à Samba et se déplace au Sahel et dans les localités où il y a des manifestations hippiques.

Cancers gynécologiques de la femme : un cadre pour mieux les connaître

Ce mercredi 5 mars 2008, à partir de 17h 30 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), l’association KIMI, intervenant dans le domaine de la santé préventive, en collaboration avec la société des gynécologues et obstétriciens du Burkina, organise une conférence internationale sur "les cancers gynécologiques de la femme et leur prévention". L’exposé, suivi de débats, sera animé par les professeurs Jean Christophe Boulanger et Jean Louis Leroy, deux spécialistes des pathologies cervico-vaginales et leur prise en charge. Cet événement se situe dans le cadre de la célébration de la Journée de la femme.

L’ADF/RDA annule son meeting à Barsalogo

Le parti de l’Eléphant, l’ADF/RDA, devait tenir ce samedi 1er mars 2008 à Barsalogo (province du Sanmatenga), un meeting politique. A la dernière minute, la rencontre a été reportée et pourrait se tenir incessamment, a-t-on appris. Ce report est dû, selon une source bien informée, à la situation nationale marquée par les dernières manifestations contre la vie chère. Le président du parti, Gilbert Noël Ouédraogo, par ailleurs ministre des Transports, doit, on l’imagine, avoir un programme très chargé, à l’image d’autres collègues du gouvernement, face à cette question de vie chère.

Le Pays