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Bittumage route Koudougou- Dédougou : Des Mouhounois s’expriment à l’issue de la réunion des bailleurs

Publié le jeudi 28 février 2008 à 10h33min

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Ouettien Tibiri, président du Conseil régional

Le Premier ministre Tertius Zongo a présidé, le 22 février dernier à Dédougou, la cérémonie d’ouverture et de clôture des travaux de la première réunion des bailleurs de fonds du projet de construction et de bitumage de la route Koudougou- Dédougou. Cette première réunion a eu pour objet la mobilisation des financements nécessaires à l’exécution du projet. Comment les Mouhounois ont-ils apprécié cette rencontre ? Quelques-uns s’expriment.

Député Saran Séré

"Nous sommes très honoré d’avoir pu participer à cette première rencontre qui, selon ce qui semble ressortir, sera presque la dernière pour le déblocage des fonds, puisque les fonds semblent bouclés. C’est surtout une joie immense qui nous anime, une joie qui n’a pas de nom. Si vous voyez l’état de la route, vous pouvez imaginer les turpitudes que nous avons endurées durant des années dans la Boucle du Mouhoun, étant donné que c’est la seule région qui n’est pas reliée à la capitale par le bitume. Nous tenons, au nom des populations, a remercié et a félicité le président du Faso, son Premier ministre qui a fait le déplacement pour marquer l’attachement qu’ils ont pour la réalisation de ce projet. Nous prenons l’engagement de mener des actions de sensibilisation afin que les populations entretiennent ce futur bébé."

Ouettien Tibiri, président du Conseil régional

"Cette première rencontre nous a fortement réjoui. Ce que nous avons entendu des bailleurs de fonds et du Premier ministre nous fait penser que le bitumage de la route Koudougou –Dédougou sera bientôt une réalité. Le Premier ministre a aussi abordé un certain nombre de problèmes, dont le désenclavement de la région de la Boucle du Mouhoun.

Il a aussi évoqué la création d’un certain nombre d’infrastructures qui vont accompagner le développement et permettre de toucher l’ensemble de la région de la Boucle du Mouhoun.

Globalement, nous sommes satisfaits et nous souhaiterions que le Premier ministre vienne plus souvent à Dédougou."

Sa Majesté Albert Lombo Dayo, chef du canton Dédougou

"Cette première réunion nous réjouit énormément. Si le bitumage venait à se réaliser, il permettrait à la région de se développer et aux populations de s’épanouir. Nous attendions cela depuis longtemps et nous avons imploré Dieu et les mânes de nos ancêtres pour que le projet voie le jour. Dieu merci, nos prières sont en train d’être exhaussées."

Moussa Bonkoungou, opérateur économique

"La population de la Boucle du Mouhoun, et particulièrement celle de Dédougou, n’attendait que cela.

La tenue de cette première réunion à Dédougou prouve, si besoin en était, que le bitumage de cette route fait partie des priorités du gouvernement. Nous remercions par avance les bailleurs de fonds, le ministre des Infrastructures dont le sommeil est chaque fois troublé lorsque le problème de la route est évoqué."

Tibi Sékou, opérateur économique

"Un adage de chez nous dit que l’aveugle ne réclame que des yeux. Nous nous réjouissons d’abord de la tenue de cette première rencontre à Dédougou. Cela prouve que le bitumage de la route Koudougou – Dédougou devient de plus en plus une réalité. Beaucoup de choses ont été dites. Nous souhaitons que Dieu donne la force aux autorités et aux bailleurs pour réaliser le rêve des populations afin que le bitumage de cette route se réalise."

Traoré Almamy, grand imam de Dédougou

"C’est une joie immense qui nous anime en ce jour. Comme on le dit chez nous, la rupture des eaux de la poche annonce l’accouchement. Nous prions Dieu pour que ce projet voie le jour pour le bonheur des populations. La route, c’est le développement, dit-on, et nous souhaitons que le projet soit prolongé jusqu’à Djibasso-frontière du Mali."

Malachie Dakuyo, porte-parole de la jeunesse

"C’est une très bonne chose de tenir cette première réunion des bailleurs de fonds du projet du bitumage de la route Koudougou – Dédougou. Cela marque la volonté des bailleurs de fonds et témoigne de la volonté du gouvernement de nous accompagner parce que nous attendions cette route de façon très ferme. Aussi, nous voulons donner l’alerte pour qu’au moment de la réalisation de ce projet, les jeunes soient impliqués parce que cela crée des emplois."

Propos recueillis par Serge COULIBALY

Le Pays

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