Cela, grâce à une intervention de l’ONG italienne Il Sole, à travers sa représentation au Burkina, qui a coûté environ 28 millions de nos francs. La maternité et le dispensaire ont été entièrement refaits : la toiture et le plafond ; la peinture a été refaite ; les planchers ont été carrelés. A ces actions s’ajoutent la construction d’un local pour un dépôt pharmaceutique et des latrines, l’équipement en énergie solaire des maisons, la dotation en matériel médico-technique, en matelas et draps pour les lits d’hospitalisation et 100 moustiquaires pour les femmes enceintes.

La cérémonie officielle de la remise des locaux a eu lieu le 7 février dernier. C’était en présence d’une forte délégation de l’ONG Il Sole, venue d’Italie, conduite par sa fondatrice, Mme Olivia Piro, ainsi que du préfet de Pabré et du maire dudit. A cette occasion, les représentants des différentes couches sociales de la population, sortie nombreuse, se sont succédé à la tribune pour témoigner leur gratitude aux donateurs.

La représentante nationale de l’ONG Il Sole, Mme Kafando née Valérie Comboïgo, a salué la mobilisation des femmes du village pour la réalisation du projet, notamment pour leur apport en agrégats. Après les avoir exhortées à maintenir cette cohésion pour les futurs chantiers à Sabtenga, elle a invité l’ensemble de la population et l’équipe sanitaire au respect des engagements pris au début du projet.

C’est-à-dire l’entretien des bâtiments et du matériel médico-technique pour mieux tirer le meilleur profit de ces réalisations pour le bonheur des habitants du village.

Le chef de la délégation italienne, Mme Olivia Piro, a dit être satisfaite des résultats de leur appui et surtout de la participation du village au chantier. Un complexe sanitaire, a-t-elle rappelé, avait déjà été construit et totalement équipé par l’ONG Il Sole au profit du village de Sapéo. La réfection du CSPS de Sabtenga n’est donc pas le premier ni le dernier geste pour les paysans du Burkina.

Des actions du genre se poursuivront, mais suivant une philosophie consistant au partage des ressources au lieu de les concentrer en une seule localité. Le nombre de villages ayant besoin de soutien étant important. En attendant, le médecin-chef du district sanitaire de Sig-Noghin, Dénis Yelbéogo, et le major du CSPS de Sabtenga, Luc Foro, ainsi que ses collègues louent le soutien des Italiens. Même si les derniers cités souhaitent un forage et une aide en médicaments pour la prise en charge des soins des usagers de la route, parfois victimes d’accident.

Hamidou Ouédraogo

L’Observateur