Au plus haut niveau, on commence à s’inquiéter de cette situation qui pourrait être due à plusieurs facteurs, dont la faiblesse du système de vérification des importations. Pour cette raison, il est préconisé que l’Etat, pour éviter des pertes chiffrées à plusieurs milliards de F, fasse preuve d’un grand discernement et de rigueur dans la désignation de la société chargée de la vérification de nos importations.

La miche de pain passe à 130 F CFA

La spirale de l’augmentation des prix des produits au Burkina n’est pas près de s’arrêter. Le drame est qu’elle touche même les produits dits de première nécessité. Après par exemple l’huile et le savon, c’est au tour du pain d’être atteint par la valse des étiquettes. Depuis quelques jours, la miche de pain, dont le prix a été porté en septembre 2007 à 125 F CFA, coûte 130 F CFA.

Fermeture des chambres de passe : des Ouagalais se prononcent

Votre hebdomadaire Evasion du vendredi 1er au jeudi 7 février 2008 "décolle" des Editions "Le Pays" et vous amène d’abord dans l’univers de l’élection miss pog-beedré 2007. Vous pourrez revivre l’événement qui s’est tenu le 26 janvier dernier à l’hôtel mercure Silmandé et qui a consacré une reine de 124 kg pour 1,78 m nommée Reine Sally Coulibaly. Au menu, Evasion qui a été totalement "relooké" depuis un moment vous propose également la réaction de quelques Ouagalais sur la fermeture des chambres de passe. C’est à lire dans la rubrique "Couleurs de vie. Les bananes braisées, vous connaissez ? C’est le sujet du reportage de cette semaine. Evasion, c’est aussi le compte rendu de nombreux spectacles et concerts de la capitale et des provinces. Pour votre plaisir et pour votre culture...

Vols à Koudougou : vigilance

A Koudougou, des délinquants s’introduisent chez leurs victimes aux heures de pointe pour dire à l’employé de maison que son patron les envoie chercher tel ou tel objet. Si le ou la domestique ne se doute de rien et cède, le tour est joué. Ils prennent tranquillement tout ce qu’ils veulent et repartent sans laisser la moindre trace, sauf la mauvaise surprise au maître des lieux. Selon le témoignage d’un monsieur qui a failli en être victime, des individus non identifiés ont visité son domicile le lundi 28 janvier dernier aux environs de 15 h, juste après son départ au travail. Ils auraient dit à l’employée de maison qu’ils étaient des garagistes et qu’ils venaient de la part de son patron pour prendre la voiture et l’amener au garage pour réparation parce qu’elle est en panne. Pour ce faire, ils ont intimé l’ordre à l’employée de maison de leur apporter les clés de la voiture. Cette dernière à qui des consignes rigoureuses avaient été données, à savoir ne rien donner à qui que ce soit sans y être autorisée, a simplement rétorqué que son patron avait emporté les clés en sortant. Et sans laisser trop de temps aux deux individus cagoulés, elle a aussitôt refermé le battant à clé. Les deux délinquants ont alors pris le large sans qu’on ne puisse leur mettre le grappin dessus. La vigilance est donc de mise ainsi qu’une étroite collaboration avec les forces de l’ordre. Il convient également de donner des consignes claires aux domestiques pour éviter d’être cambriolé en plein jour.

Incivisme à Ouagadougou : il faut céder le passage aux ambulances

Histoire vécue d’une citoyenne de la ville de Ouagadougou, l’incivisme de nos concitoyens.

"Je suis une citoyenne lambda de la ville de Ouagadougou et j’ai vécu une situation qui m’oblige à interpeller la conscience des citoyens.

Dans la soirée du samedi 26 janvier 2008 entre 18 h 30 et 19 h, j’ai quitté le CMA de Pissy dans une ambulance des sapeurs-pompiers avec ma petite-fille, un nourrisson d’une semaine en détresse respiratoire, pour la conduire au Centre médical St-Camille.

Ce que j’ai vécu et vu m’a horrifiée. Il s’agit de l’incivisme et de l’insensibilité des citoyens de Ouaga. Malgré le Klaxon sonore ininterrompu et le gyrophare, personne ne cédait le passage au véhicule des sapeurs-pompiers. Au contraire, le conducteur était obligé de "négocier" le passage et même le céder aux plus insoucieux. Et toutes ces acrobaties de conduite nous balançaient affreusement dans le véhicule. Et le sapeur- pompier qui s’occupait de réanimer le nourrisson avait encore plus de difficulté pour effectuer son travail.

Je lance un appel à tout le monde. Ayons de la compassion ou, à défaut, soyons des citoyens responsables. Chacun apprend à l’auto-école qu’il faut céder le passage aux véhicules prioritaires comme les sapeurs-pompiers, les ambulances. Et même sans avoir fait l’auto-école, chacun sait que les sapeurs-pompiers transportent une vie en danger ou courent pour en sauver. N’attendons pas d’être interpellés pour adopter un comportement citoyen. Car on ne sait jamais qui est dans cette ambulance.

Je salue le courage, l’endurance des sapeurs- pompiers et remercie les membres de l’équipe de ce samedi 26 janvier pour leur soutien et leurs paroles réconfortantes.

Je demande pardon à ceux qui seront frustrés par cet écrit. Que Dieu nous bénisse tous ! "

Des intellos préparent « la refondation nationale »

Un groupe d’intellectuels de plusieurs secteurs d’activités organise en ce mois de février une grande rencontre de réflexion. Le thème choisi est la "Refondation nationale". Les participants passeront au crible les maux qui minent le développement du Burkina. Ils proposeront en outre des solutions alternatives. Un appel sera lancé au terme des travaux afin de susciter l’adhésion d’autres citoyens, de même que des organisations qui partagent les idées de réformes qui seront développées au cours de la rencontre. Un comité de coordination sera également mis en place pour maintenir en veille cette nouvelle dynamique. La conférence-débats annoncée aura probablement lieu en mi- février.

Récupération des malnutris à Koudougou : plus de 12 500 enfants suivis en 2007

Au cours d’une réunion des responsables des 15 Centres de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) du diocèse de Koudougou, tenue les 10 et 11 janvier 2008 au Centre Unitas de Koudougou, il est ressorti que 12 500 enfants avaient été suivis en 2007 par l’ensemble des CREN, dont 4 664 ont moins de 60% de leur poids. Il est aussi ressorti que 2 208 malnutris graves avaient été hospitalisés. Parmi les enfants pris en charge, on dénombre 203 paires de jumeaux, 9 triplés, 151 orphelins et 55 enfants abandonnés. On a aussi noté 16 cas de décès. En plus de la récupération des malnutris, les CREN ont réalisé des causeries - débats et des démonstrations culinaires au profit des femmes. Pour parvenir à ces résultats, certains CREN ont dû organiser des kermesses pour avoir des fonds. D’autres ont fait des jardins potagers pour glaner des devises. Selon les responsables des CREN, les causes de la malnutrition sont, entre autres, les grossesses rapprochées avec pour conséquences le sevrage brusque, la non-participation de certains pères de famille à la prise en charge de leurs enfants, la pauvreté des mères, l’analphabétisme …

A en croire les responsables des CREN, le système de référence et de contre- référence fonctionne à merveille, ainsi que leurs relations avec les services de santé auxquels des rapports mensuels sont transmis. Les activités des CREN sont coordonnées par l’OCADES et les partenaires qui les appuient, en particulier l’ONG Terre des hommes, les œuvres pontificales missionnaires, l’Association Adega, etc.

Le bilan de 2007 a été jugé satisfaisant et 2008 s’annonce avec beaucoup d’espoir car un projet de formation de 120 animatrices relais pour assurer des causeries-débats et démonstrations culinaires est prévu dans 60 villages du diocèse de Koudougou. Cette réunion a permis aux responsables des CREN de partager leurs expériences.

DPEBA Comoé : le personnel promet son soutien à Jean Etienne Zoungrana

Le personnel de la DPEBA/Comoé a présenté ses vœux de nouvel an au tout nouveau directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Jean Etienne Zoungrana, le vendredi 11 janvier 2008. Au cours de la cérémonie, Tuamena Dofini a, au nom des agents internes du service, promis leur soutien à leur premier responsable. Dans son intervention, le chef du service Ressources humaines qu’il est a porté à la connaissance du DPEBA que l’année 2007, contrairement à celles précédentes, avait apporté des changements dans le service. La construction des locaux du service Ressources humaines, la dotation en fauteuils roulants de tous les services, la dotation en micro-ordinateurs du service Ressources humaines, la construction de la clôture et d’un terrain de sport sont des actions qui ont amélioré les conditions de travail, et le personnel est reconnaissant.

Néanmoins, il souhaite la construction d’un magasin, d’une salle de réunions et le recrutement d’opératrices de saisie permanentes car le départ des appelées du SND handicape très souvent leurs activités. En retour, Etienne Zoungrana a formulé les mêmes vœux au personnel et annoncé une série de rencontres avec les acteurs de l’éducation de toutes les 9 CEB (Circonscription d’éducation de base) de sa province. Cette série de rencontres de prise de contact démarrait en principe le samedi 26 janvier et le personnel a promis de lui apporter tout le soutien nécessaire pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés.

Djibo : un séminaire provincial de formation sur la police de proximité

Du 23 au 24 janvier derniers s’est tenue dans la salle de réunions du Projet de développement de l’élevage au Soum, phase 2 (PDES II), à Djibo, une formation sur la police de proximité autour de deux modules, à savoir le concept police de proximité et les comités locaux de sécurité.

Après le mot de bienvenue du haut-commissaire, Bazié Bazomboué, qui présidait la cérémonie, les communicateurs Kouwaré Kousaga de la Direction provinciale de la Police nationale et le commandant de Brigade de la Gendarmerie de Djibo, Mohamed Tamboula, ont exposé sur les modules sus-citées, échangé avec la quarantaine de participants qui, à la fin de la formation, ont fait des recommandations et motions de remerciement afin que la police de proximité soit ce qu’elle doit être, c’est-à-dire un moyen de renforcer la sécurité des citoyens tout en les impliquant.

Le NDI forme des militantes de partis politiques

Le National democratic institute (NDI) organise le mardi 5 février prochain un atelier national de capitalisation et d’échanges d’expériences de femmes cadres de partis politiques. Des militantes d’une dizaine de partis politiques de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso devraient prendre part à cette formation qui entre dans le cadre du programme "Renforcement de la participation des femmes aux processus politique et de décentralisation, soutenu par l’Agence suédoise pour la coopération et le développement (ASDI).

Bloc-notes

La réunion du Comité ministériel d’orientation et de suivi (CMOS) du CSLP se tient le vendredi 01 février à 10h.

Lieu : salle de conférences du 1er Ministère.

Le Pays