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<I>On Murmure </I> : Université de Ouagadougou : la lumière est de retour

Publié le mercredi 30 janvier 2008 à 10h46min

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Kantigui qui suit de près les conditions de vie des étudiants de l’Université de Ouagadougou avait relevé dans sa dernière parutions que des cours s’y faisaient dans l’obscurité dans certaines salles par manque d’ampoules.

A la grande satisfaction de Kantigui, les ampoules qui étaient annoncées introuvables ont été retrouvées et installées de façon diligente dans les salles où les cours se faisaient avec difficultés. Ainsi, la lumière est de retour pour le grand bonheur de ces milliers d’étudiants et des enseignants mettant de facto fin à leur galère.

Kantigui a même été surpris de voir la grande mobilisation qui a eu lieu sur le campus de Ouagadougou en vue d’installer les ampoules et se pose des questions. Qu’est-ce qui explique cette façon de traîner les pieds afin de résoudre des questions que l’on devrait solutionner urgenment ? Avait-on besoin que Kantigui en parle pour se mettre à courir dans tous les sens ? Ou s’agit-il encore de ces questions de procédures et de lenteurs administratives ? En tous les cas, Kantigui salue cette prompte réaction pour que la lumière soit dans ces salles.


* Une troupe brésilienne à la SNC 2008

Après la XIIe édition de la Journée nationale du paysan tenue à Samendéni et Bobo-Dioulasso du 25 au 26 janvier derniers, les regards sont désormais tournés vers la XIVe édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bobo 2008. En attendant la mise en place du Comité national d’organisation (CNO), Kantigui qui a eu une “oreille baladeuse” et a ouï dire que l’édition 2008 se tiendra du 22 au 29 mars autour du thème : “Culture, enfance, éducation et citoyenneté”.

A ce que l’on dit, le plateau artistique de la SNC 2008 est prêt. Il concerne les arts du spectacle, les arts plastiques, l’art culinaire, la littérature et les sports traditionnels. Une nouvelle discipline (la musique traditionnelle instrumentale) y a été introduite et la lutte traditionnelle aura la particularité de connaître cette année, la participation des filles. 1 437 artistes seraient attendus à cette SNC dans les différentes compétitions et pour le festival. 44 provinces y seront représentées. Seule la province des Banwa ne sera pas présente à la SNC 2008, à ce que l’on dit.

Kantigui a par ailleurs, appris que 60% des artistes et groupes en compétition sont nouveaux. Des troupes étrangères, notamment du Mali, du Ghana y auraient été invitées. Kantigui s’est même entendu dire que la SNC s’attelle à faire également venir un groupe brésilien de Samba à l’édition 2008. Le projet de budget de la SNC 2008 aurait été soumis à l’appréciation du cabinet. A ce que l’on dit, la subvention de l’Etat va croissante depuis 2002. Cela va notamment permettre de faire passer pour cette édition, la cagnotte des prix décernés aux lauréats de 30 à 60 millions de francs CFA. Alors, vivement la SNC 2008.


* Une résistance à toute épreuve

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication est d’une résistance à toute épreuve. Kantigui a pu le constater le dimanche 27 janvier dernier, à l’occasion de sa visite sur les sites touristiques de la région des Cascades avec le gouverneur et ses collaborateurs. A la vue du programme, d’aucuns se demandaient si toutes les étapes prévues allaient être respectées. C’était sans connaître la résistance du ministre qui après avoir participé à la Journée nationale du paysan avait encore de l’énergie à revendre. A l’accueil aux environs de 10h à Takalédougou par les autorités régionales, et le secrétaire général du gouvernement, Christian Koné natif de la localité, une séance de dédicace du livre de Patrick Descombes a été organisée avant de mettre le cap sur les dômes de Fabédougou où se déroulait également le pèlerinage annuel catholique.

Une escale chez le secrétaire général du gouvernement à Bérégadougou pour boire l’eau de l’étranger a permis à la délégation de prendre également du souffle avant l’étape des Cascades de Karfiguéla. Sur les berges du lac de Tengréla, à côté de trembleuses plus jeunes, on a pu admirer les prouesses d’une des toutes premières trembleuses des années 60. Le campement de souleymane Tou a été également l’attraction du jour, au vu de la créativité dont il fait montre dans ce village situé à une dizaine de kilomètres de Banfora. Visitant la galerie d’exposition d’objets d’art, le ministre, séduit, a acheté cash sur place, un balafon qu’il a fait embarquer. A Banfora même, alors que le soleil déclinait, le programme a été respecté avec la visite des médias locaux à savoir, la radio catholique, la radio Munyu de l’association des femmes, radio Cascades.

A chaque étape, le ministre a encouragé les acteurs de terrain et répondu aux questions de la presse avec le même entrain, malgré la fatigue qui se lisait sur nombre de visages des membres de la délégation. C’est vers 19 h que la délégation a pu enfin s’asseoir et se restaurer au gouvernorat, fourbue, mais fière d’avoir vécu une journée bien remplie et gagné en mention spéciale à Patrick Descombes et à la journaliste Elke qui ont tenu le coup. Revenu à Bobo, le ministre Filippe Savadogo a rencontré lundi les directeurs régionaux de son département et organisé une revue d’étape avec le secrétariat permanent de la SNC, la XIVème édition de la Semaine nationale de la culture étant prévue du 22 au 29 mars 2008 à Bobo-Dioulasso autour du thème : “Une éducation culturelle pour une jeunesse citoyenne".


* Inquiétude dans une école de formation professionnelle

Les étudiantes en fin de formation d’une école professionnelle privée de la place seraient inquiètes de leur sort, suite à la rumeur selon laquelle elles n’auraient pas la possibilité de passer leur examen final au même titre que leurs condisciples de l’école de formation professionnelle publique, pour avoir droit à des diplômes légalement reconnus. Vrai ou faux ? La rumeur en tout cas, est persistante et l’anxiété est perceptible chez les élèves qui ont suivi trois ans de formation, et chez les parents d’élèves qui ont payé des frais de scolarité élevés. A la veille d’aller en stage en campagne, la question est posée et l’inquiétude persistante dans une structure privée qui se veut être complémentaire des efforts de l’Etat dans la formation professionnelle.

Kantigui

Sidwaya

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