Le fait original dans cette affaire que certains ont qualifié de bénédiction de la nature, c’est que l’enfant de Tansarga (localité située dans la province du Gourma au Burkina) est arrivé le 10 janvier à l’aéroport Washington Dulles sous une pluie fine qui l’a accompagné de la Maison - Blanche où il a présenté ses lettres de créance à sa résidence. La température glaciale était de moins 2 degré. Ce qui pourrait manquer actuellement à son excellence, ce sera bien le sable, car depuis un bon moment, Washington est couvert par la neige.

Assassinat de Idrissa Ouédraogo : les présumés complices ramenés d’Abidjan

Après l’arrestation de Abass Damen, le présumé assasin du jeune cambiste Idrissa Ouédraogo, dit Daouda, deux personnes qui l’auraient aidé à s’enfuir du Burkina ont été appréhendées à Abidjan. Elles ont été ramenées à Ouagadougou la semaine dernière par une équipe du ministère de la Sécurité, notamment le bureau national d’Interpol. Ils sont maintenant entre les mains de la Justice qui décidera de leur sort.

Du nouveau pour les importateurs : baisse des prix des analyses de contrôle sanitaire

Les importateurs burkinabè peuvent dire ouf ! Les autorités semblent avoir pris en considération leurs doléances relatives au coût des frais d’analyses lors de la délivrance du Certificat national de conformité (CNC) et du Certificat de qualité sanitaire (CQS).

L’Inspection générale des affaires économiques (IGAE) est concernée par le premier, et le Laboratoire national de Santé publique (LNSP) par le second.

L’arrêté conjoint procède à une baisse générale des prix et donne l’exclusivité des contrôles alimentaires au LNSP. Cet arrêté conjoint du ministère du Commerce, du ministère de la Santé et de celui de l’Economie et des Finances permet ainsi de réduire les délais de contrôle.

Les frais d’analyses sont indexés au volume des marchandises à mettre à la consommation.

Les ressortissants de la zone 5 et 6 de Rimkièta crient au secours

Les résidents du secteur 19 de Ouagadougou vivent une situation de précarité, surtout la saison pluvieuse. Ils s’expriment à travers cette lettre, lettre dans laquelle ils disent craindre d’être coupés du reste du monde si rien n’est fait d’ici là.

C’est avec un très grand désespoir que nous sommes obligés de vous écrire cette lettre ouverte pour vous faire part de notre mécontentement général. Après avoir adressé un écrit dans le journal "Le Pays" pendant le mois d’octobre au maire de la commune de Boulmiougou, nous avons assisté à un silence de la part de la mairie de Boulmiougou. Nous décidons aujourd’hui de changer d’interlocuteur, car c’est avec mépris que notre maire traite le quartier. Nous avons eu à attirer son attention, mais grande est notre déception car, jusqu’à ce jour, rien n’est fait pour désenclaver notre "presqu’île".

La saison pluvieuse approche à grands pas et nous n’aimerions plus revivre le calvaire des années passées. Nous ne comprenons pas le fait que le secteur 19 ne soit pas pris en compte dans l’opération de bitumage des quartiers périphériques, et notre inquiétude est justifiée car le quartier semble oublié de Mme le maire. Si nous avions la possibilité de nous faire rattacher à la mairie de Sig-Noghin, notre problème ne serait pas sans réponse jusqu’à ce jour car depuis 2004, année de la rupture du pont, tout le quartier peine à rallier Kilwin.

Nous remercions les autorités communales pour le pont construit au niveau des rails, mais cela n’est pas suffisant. Il faut un deuxième pont pour désenclaver le quartier. Nous étions très euphoriques après le passage du Premier ministre pendant le lancement de la cité relais de Bassinko. Cet écrit a pour objet de vous interpeller et d’attirer votre attention sur la situation précaire que nous vivons, surtout pendant la saison pluvieuse. Le mois de mai est proche et si vous ne faites rien pour le quartier, nous serons encore coupés du reste du monde, à moins de faire des détours très monstres. Nous vous remercions d’avance pour la diligence dont vous allez faire preuve dans cette affaire.

Un suspect transporté à moto au Palais de Justice

Vu dans la Cour du Palais de Justice. Un gendarme armé d’un fusil transportant un prévenu menotté sur une moto P50. Le fait est assez inédit pour ne pas susciter des interrogations.

Renseignement pris, le gendarme était muni d’un ordre de mise à disposition (OMD) de l’individu menotté. Il devait en effet être conduit à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Le gendarme avait pour mission de rattraper le véhicule de transport des détenus au Palais de Justice afin d’économiser le trajet jusqu’à la prison.

Malheureusement pour notre gendarme, les gardes pénitentiaires chargés de convoyer les prisonniers ont refusé de lui rendre ce service. Notre gendarme a dû repartir à moto avec son prisonnier.

AMBF : des missions de conciliation à Yondé, Bané et Béguédo

Une mission de l’Association des municipalités de Burkina Faso (AMBF) conduite par son président, Simon Compaoré, se rend ce week-end dans 3 communes rurales du Centre-Est, à savoir, Yondé, Bané et Béguédo. Il s’agira de tenter de rapprocher les positions des conseillers de ces communes qui traversent depuis plusieurs mois des crises. Dans le cas par exemple de Béguédo où le blocage du conseil municipal perdure depuis février 2007, cette mission ressemble fort à celle de la dernière chance après les tentatives de rapprochement entreprises par les sages de la localité et les autorités régionales.

Des tracts dans un ministère

La cérémonie de présentation de voeux d’un ministère dirigé par une dynamique dame a été l’occasion pour cette dernière d’inviter les auteurs de tracts à lui adressés à s’exprimer à visages découverts. Pour elle, les agents qui veulent la bonne marche de son ministère doivent poser clairement les problèmes et participer eux aussi à la recherche de solutions. "Je ne réponds nullement aux tracts", a-t-elle lancé en substance.

Bernard Koutchner au Burkina

En visite dans notre pays, le "french doctor", Bernard Koutchner, ministre français des Affaires étrangères et européennes, tiendra un point de presse à la résidence de l’ambassadeur de France, ce dimanche 27 janvier 2008 à 11h45mn. Outre la coopération franco-burkinabè, des sujets d’actualité dont le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire seront sans doute abordés au cours de ces échanges avec les hommes de médias.

Les APE au centre des débats du CNP - NZ

A l’occasion du forum social mondial décentralisé, le Centre national de presse Norbert Zongo organise une conférence débats, le 26 janvier à 16 h en son sein. Thème de la conférence : "APE ! ’Accord de partenariat économique), accord de pillage économique ? ou Imposition économique de l’Europe sur l’Afrique ? "Cette conférence vise à donner une information plus large au public et aux journalistes sur les débats autour des APE. Elle sera suivie d’une projection de film "Dept & live", à 18h30. Ce film traite de la problématique de la dette. Le panel débats sera animé par Moses Kambou de l’ORCADE, Ablassé Ouédraogo, ancien directeur adjoint de l’OMC et conseiller spécial du président de la Commission de la CEDEAO, un représentant du ROPPA et un représentant du ministère du Commerce.

Anciens de l’école de Tanghin-barrage : rendez-vous pour le cinquantenaire

Les anciens élèves de l’école de Tanghin-barrage à Ouagadougou se sont donné rendez-vous ce dimanche 27 janvier 2008 à l’espace La Cigale au secteur 23 à partir de 8h30. A l’ordre du jour de ces retrouvailles, présentation de voeux et mise en place du bureau de leur association. Ce sera aussi l’occasion pour les anciens de cette école d’échanger sur les préparatifs de la célébration du cinquantenaire de l’établissement qui a formé de nombreux cadres et de grands opérateurs économiques de notre pays.

Koudougou : l’UNDD présente ses voeux à la presse

L’UNDD informe que se tiendront à Koudougou, le vendredi 25 janvier 2008, les voeux délocalisés du parti à la presse à 17 h 30 au domicile de Me Hermane Yaméogo.

Dans la matinée du même jour, à 9 h, à la salle de conférences de l’Environnement, se tiendra le 8e Focal de l’UNDD sur le thème : "Gouvernance nationale : la nécessite d’anticiper sur la rupture dans la politique africaine de la France".

Au cours de cet exercice de communication interactive, il sera en outre abordé des questions intéressant la hausse des prix, l’impéritie de la Justice qui fonctionne toujours à deux vitesses, la démocratie nationale et locale en panne, la décision scandaleuse d’expulsion de près de 2 millions d’immigrés de Libye par le colonel Kadhafi ...

Le Pays