LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>On murmure</I> : Affaire SBM contre Etat burkinabè ! Vous en souvenez-vous ?

Publié le mercredi 23 janvier 2008 à 10h14min

PARTAGER :                          

Il est parvenu à Kantigui que le 10 août 2001, le secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) et 07 de ses camarades demandaient à la Chambre administrative de la Cour suprême, d’annuler le décret n°2001-328/PRES/MJPDH du 12 juillet 2001 portant affectation de magistrats pour diverses irrégularités et illégalités.

Le 28 janvier 2005, la Chambre du contentieux du Conseil d’Etat déclarait cette requête irrecevable et condamnait les demandeurs aux dépens. Cette décision ayant fait l’objet de pourvoi en cassation par le secrétaire général du SBM, par arrêt n°08 du 13 novembre 2007, les Chambres réunies dudit conseil d’Etat, déclaraient mal fondé ce pourvoi en cassation et le rejetaient.

Kantigui a ouï dire qu’ayant eu connaissance de cette dernière décision, un haut magistrat qui estime avoir été traîné dans la boue dans cette affaire, tant une volonté de nuire à sa réputation a été manifestée avec insistance depuis l’introduction du recours, envisagerait de se faire redorer la “toge” par l’une des voies suivantes : déposer plainte entre les mains du procureur du Faso contre l’ancien secrétaire général du SBM, un quotidien de la place ainsi qu’un de ses journalistes et d’autres personnes dont il tairait encore l’identité ; exercer un droit de réponse dans ledit quotidien avec ampliation au président du Conseil supérieur de la communication (CSC) ; en référer au président du Faso en application de l’article 33 du statut de la magistrature.

Kantigui s’est vu expliquer que ses amis, tout en étant solidaires de ses préoccupations, feraient actuellement des pieds et des mains pour le convaincre de s’abstenir de toute action, persuadés qu’ils sont, que les décisions rendues dans l’affaire sont déjà une éloquente sanction des manœuvres orchestrées contre lui, l’obligation de réserve qu’il s’est imposée depuis le début de ces manœuvres demeurant, selon eux, la meilleure pour l’instant. Réussiront-t-il à convaincre l’ami ? Ah ! Obligation de réserve, quand tu tiens des magistrats. Wait and see donc !


Hadj 2007 : Les derniers pèlerins burkinabè enfin de retour

Les derniers pèlerins burkinabè du Hadj 2007 sont enfin arrivés le lundi 21 janvier 2008 en fin de matinée à Ouagadougou. Soit une dizaine de jours après le premier convoi qui a regagné le bercail le 10 janvier au petit matin. Comme au départ, ce dernier convoi a été de nouveau soumis à de rudes épreuves au retour.

Si au départ de Ouagadougou, ils ont été retardés par l’arrivée du seul avion qui faisait la navette, le désagrément du retour a été d’ordre technique et beaucoup plus sérieux.
Kantigui a ouï dire qu’au moment du décollage de l’avion, on a constaté une défaillance du train d’atterrissage et des pneumatiques.
Ce qui a obligé le pilote à maintenir l’avion, au sol.
Comme ont dit certains pèlerins qui étaient à bord de l’avion, “c’est Dieu qui nous a protégés”.

Ce dernier épisode des désagréments de nos pèlerins a jeté un discrédit sur le comité qui a piloté l’organisation du Hadj 2007. On se rejette mutuellement la balle des responsabilités.
Tantôt c’est l’aviateur qu’on indexe, tantôt c’est l’opérateur ou certains membres du comité qui ont failli. Bref, il faut dire tout simplement que l’organisation du hadj dans son ensemble, a échoué cette année .
Kantigui remercie cependant le bon Dieu pour avoir permis à tous les pèlerins burkinabè même ceux du dernier convoi, d’effectuer tous les rites du Hadj.
Tournons maintenant cette page en tirant les enseignements et voyons dès à présent l’organisation du Hadj 2008 en mettant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il y va de la crédibilité de la communauté musulmane tout entière du Burkina.


* Université de Ouagadougou : des cours dans l’obscurité

Kantigui ne revient toujours pas à lui suite à ce qu’il a constaté dans certaines salles du “temple du savoir” (Université de Ouagadougou).
En effet, ayant décidé de vivre les conditions d’étude il s’est amusé à se rendre de temps en temps sur le campus afin d’assister à certains cours. A sa grande surprise, à l’amphithéâtre A et au pavillon G de la plus grande université du pays des Hommes intègres, c’est l’obscurité qui règne ; les ampoules ne fonctionnent pas. Et cela, depuis le début de l’année 2008. Pour ceux qui connaissent la grandeur de ces salles, pas besoin de parler des désagréments causés par cette situation.

Si dans la journée les professeurs et les étudiants se débrouillent pour les cours, Kantigui a noté que ceux de nuit se font avec difficultés.
Et comble du désarroi, les angoisses et les déceptions ne semblent pas tirer vers leur fin, car à ce qu’il paraît, l’Atelier central de maintenance chargé de solutionner le problème crie au manque d’ampoules pour remplacer celles qui sont crevées. Jusqu’à quand cette situation perdurera-t-elle ? Le tout nouveau président de l’Université de Ouagadougou est-il au courant de ce qui prévaut dans ces salles ? En tous les cas, il est inimaginable qu’on forme l’avenir d’un pays dans l’obscurité ! Vivement donc que la lumière soit, pour le bonheur des enseignants et des milliers d’étudiants dans les meilleurs délais. L’avenir même du pays en dépend !


* Les anciens de l’école “Tanghin Barrage” se réunissent en association

Il est parvenu à Kantigui, les échos d’une Assemblée générale (AG) constitutive que l’Association des anciens élèves de l’école de Tanghin Barrage organise le dimanche prochain, 27 janvier 2008. L’AG abordera entre autres sujets, la mise en place du bureau, les préparatifs du cinquantenaire de l’école.
Kantigui a aussi ouï dire que cette rencontre qui se tiendra à la Cigale (sise au secteur n°23) sera une occasion pour les membres de se présenter mutuellement les vœux de nouvel an. Bon vent à l’association et surtout bonne année 2008.


* Pornographie sur les portables : quand la bassesse atteint son comble au Burkina Faso

Sandrine Bauer ? Kantigui qui a d’emblée pensé au feuilleton à succès s’est surpris de constater qu’il ne s’agit pas de Jack Bauer dans “24 heure chrono”, mais plutôt d’une élève d’un des plus prestigieux établissements secondaires de la capitale qui n’a rien trouvé de mieux que d’enregistrer ses escapades nocturnes avec son copain sur un téléphone portable.

Ce feuilleton pornographique de seize saisons circule actuellement de téléphone portable en téléphone portable. Plus inquiétant, il est parvenu à Kantigui qu’il serait même sur Internet.
En fait, selon les informations parvenues à Kantigui, la fuite serait partie d’une des amies de la pauvre (?) Sandrine.

Kantigui très remonté contre cette pornographie “made in Burkina Faso” constate qu’au lieu d’apprendre leurs leçons pour devenir des hommes de demain, des adolescents lycéens s’adonnent à des bassesses très nuisibles à l’image et à l’avenir de leur pays. Il appartient aux parents, aux éducateurs, aux autorités en charge de l’éducation (les ministres des enseignements) de tirer les leçons d’un tel scandale et de prendre des mesures draconiennes qui s’imposent.

Car, selon toute vraisemblance, la Sandrine aurait échappé in extremis à la vindicte populaire le vendredi 18 janvier dernier au sein de son établissement. Furieux, des élèves en colère l’auraient lapidée pour avoir souillé l’image de leur école. Ah ... quelle vie ! quelle vie...!


*Kourittenga : il est policier, mais pasteur aussi dans une église…

Le dimanche 13 janvier 2008, s’est déroulée à l’église centrale des Assemblées de Dieu de Koupéla une cérémonie d’ordination de pasteurs.
Ils étaient au total treize aspirants et leurs épouses à recevoir la prière d’imposition des mains leur conférant désormais le titre de pasteurs titulaires.

Mais au cours de la cérémonie d’ordination, l’un d’eux a suscité la curiosité des fidèles. Il s’agit du pasteur Barthélémy Yaméogo, policier de son état, toujours en activité au commissariat de police de Pouytenga, qui a été ordonné pasteur.
C’est en 1999 qu’il avait bénéficié d’une disponibilité pour sa formation à l’école biblique de Nagbangré.

Sorti de l’école biblique et nanti de son diplôme de pasteur, le sieur Barthélémy Yaméogo porte depuis, deux casquettes à la police de Pouytenga : policier mais aussi Pasteur.
A la question de savoir comment il compte gérer dorénavant ses deux titres ?

L’intéressé nous a répondu qu’étant désormais déclaré pasteur titulaire, il entend jouir d’un temps plein pour servir son Dieu.
Ce qui laisse deviner qu’une des casquettes risque d’être déposée dans les temps à venir.


* Barrage de Samendéni : les espoirs de jeunes Bobolais

Kantigui a reçu le message d’un groupe de jeunes de Bobo-Dioulasso qui fondent beaucoup d’espoirs sur le barrage de Samendéni dont les travaux seront lancés à la faveur de la XIIe édition de la Journée nationale du paysan le 25 janvier prochain. Compte tenu de l’importance dudit message, Kantigui vous le propose en intégralité.
A l’orée du lancement des travaux du barrage de Samendéni, il nous semble opportun et important de saluer ce vaste projet de développement dont les premiers bénéficiaires seront sans nul doute les jeunes à travers les milliers d’emplois directs et indirects qu’il va créer.

Qu’il nous soit permis de prime abord de présenter nos vœux les meilleurs et nos remerciements sincères à son Excellence le Président du Faso pour sa vision futuriste à travers ce projet, à son Excellence monsieur le Premier ministre et tout son gouvernement pour toutes les actions en faveur de la réalisation de ce projet.
Au moment où les problèmes liés à la jeunesse sont une préoccupation et occupent une place de choix dans la politique du chef de l’Etat et son gouvernement, où l’emploi pour les jeunes est devenu un sésame rare, le barrage de Samendéni représente aujourd’hui la plus grande lueur d’espoir pour les jeunes du Burkina Faso.
En effet, selon les dires du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, avec le barrage de Samendéni, des milliers d’emplois vont être créés dans plusieurs domaines d’activités économiques.

Cela va, sans nul doute résorber un tant soit peu le problème de l’emploi des jeunes et être une bouffée d’oxygène pour nous.
Nous ne pouvons que saluer une fois de plus à sa juste valeur cet immense projet de développement pour le Burkina et remercier le chef de l’Etat et tout son gouvernement.

C’est l’occasion pour nous de solliciter auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques par le biais du Programme de développement intégré de Samendéni (PDIS) et des autres structures qui y travaillent, une vaste campagne de sensibilisation et d’information, des rencontres et des conférences-débats sur les activités économiques et les opportunités d’emplois qui découleront du barrage de Samendéni pour les jeunes.
Cela nous permettra d’être mieux informés. Par conséquent nous pourrons nous outiller et nous préparer conséquemment en fonction de nos compétences, à nous impliquer totalement dans ce projet et saisir toutes les possibilités d’emplois.

Aussi, nous suggérons à notre ministère de tutelle (ministère de la Jeunesse et de l’Emploi) dans son programme de formation des jeunes à l’entrepreneuriat et aux métiers de tenir compte des compétences dont aura besoin le barrage de Samendéni en termes d’activités économiques et génératrices de revenus.

Il serait injuste et ingrat de notre part de ne pas saluer et rendre un hommage mérité à monsieur Salif Diallo, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Nous savons qu’il est l’un des plus grands artisans et défenseurs de ce projet. Son esprit de combativité et de gagneur, son sens élevé de la responsabilité et du patriotisme, ses actions fortes en faveur du monde paysan, sa clairvoyance et son engagement sur tous les chantiers de développement ne sont plus un secret pour nous.

Et c’est à juste titre qu’il représente aujourd’hui un exemple pour les jeunes du Burkina, particulièrement ceux des Hauts-Bassins.
Qu’il soit rassuré de notre volonté et notre engagement à l’accompagner et à rester à ses côtés tout au long du processus afin que ce projet puisse être une grande réussite et profiter à tous les jeunes du Burkina Faso.
Puisse Dieu apporter sa grâce, combler de ses bienfaits et protèger tous ceux qui travaillent dans le sens de la construction du barrage de Samendéni !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Un groupe de jeunes de Bobo-Dioulasso


* Coupe du maire de la commune de Manga : Qui a brisé les vitres du bus de la fanfare communale de Ouagadougou ?

Kantigui qui faisait partie des invités à la finale de la Coupe du maire de la commune de Manga jouée le 12 janvier passé, a été surpris d’apprendre qu’après la remise du trophée et le retrait des officiels, les vitres du bus de la fanfare communale de Ouagadougou qui a apporté un éclat particulier à la manifestation ont été brisées par des manifestants.
Les Mangalais ont été tout de suite indexés par les majorettes qui ont crié au secours.

Alerté la troupe de la CRS, la Police nationale et la Gendarmerie se déportent sur les lieux où régnait déjà un calme total. Ce qui est bizarre, fait remarquer Kantigui, c’est que l’ambiance bon enfant et le fair-play dont ont fait preuve les équipes finalistes ne faisaient aucunement entrevoir une telle issue.

Mais, Manga en dépit de sa mauvaise réputation dans ce domaine (en se référant à certaines scènes passées) se refuse de porter cette accusation car, a contrario, l’évolution de l’enquête, une nouvelle version attribue ce forfait à une majorette, imprudente, maladroite ou inexpérimentée qui aurait raté son geste dans la manipulation de sa baguette magique qui échoit sur leur propre vitre, non sans avoir blessé une de ses collègues. Certainement par peur, les occupantes du bus ont décidé de monter la scène pour faire porter le chapeau par des innocents.

Si cette version, la plus vraisemblable d’ailleurs s’avérait vraie, Kantigui invite les véritables auteurs à se dénoncer et ainsi blanchir la Cité de l’Epervier.
Car de telles situations peuvent compromettre les engagements et promesses émis par les bonnes volontés qui ont été témoins de la finale de la coupe du maire de Manga.


* Un citoyen mécontent de l’ONATEL

Mécontent et vraiment mécontent, est ce citoyen qui s’est confié à Kantigui, au sujet de la ligne fixe de son domicile…
En effet, ce citoyen, un des maires d’arrondissement de la ville de Ouagadougou a sa ligne en dérangement, depuis le mois de décembre…
Malgré moult relances (et que dire…) de l’intéressé et de ses services et les promesses faites à eux par les services techniques de l’ONATEL, le 50 31 69 27 sonne toujours « en dérangement »…
Et pourtant, la redevance continue à lui être facturée ! Décidemment… ( !) ; quand pour des maires d’arrondissement on assiste à de telles « attitudes », on se demande ce qui adviendrait s’il s’agissait du citoyen lambda … Vraiment, comme dirait notre cousin de Douékro, « ce n’est pas bon et ce n’est pas arrivé »…


* Guérir le cancer : oui, mais pas à n’importe quel prix !

Un petit scandale est passé presque inaperçu dans les médias, ces derniers jours. Le lobby des laboratoires pharmaceutiques est tellement puissant, que l’info n’a filtré que dans peu de rédactions.
Heureusement, la revue Britannique New Scientist a fait écho de ce qu’on pourrait appeler la cupidité morbide de certains laboratoires… Depuis lors, d’autres médias (télé, sites Internet) ont emboîté le pas de la publication londonienne…

Des chercheurs de l’université d’Alberta (Canada) ont en effet découvert que le dichloroacetate (DCA), une molécule déjà connue, pouvait éradiquer certaines cellules cancéreuses des poumons, du cerveau et du sein. Après des tests pratiqués sur des rats, il s’est en effet avéré que le DCA, jusqu’alors utilisé pour traiter les maladies mitochondriales depuis une trentaine d’années, possédait cette vertu inespérée de réduire de manière conséquente certaines tumeurs.
Cerise sur le gâteau : le DCA ne coûte pas cher du tout, et ses effets secondaires sur l’organisme sont infimes.

Ce qui ressemblait fort à une excellente nouvelle devint vite un scandale cynico-morbide au moment où les laboratoires, peu intéressés financièrement par de nouveaux tests cliniques sur les humains à cause du faible revenu potentiel généré par cette molécule, décidèrent de ne pas donner suite à cette merveilleuse découverte ! Les laboratoires, voulant surfer sur cette vague DCA, tentent maintenant de développer (et heureusement, tout de même…) une molécule très proche de celle-ci… au revenu financier beaucoup plus fort en terme de marge. Résultat : pour l’heure, une perte de temps considérable pour les malades ; et dans un avenir incertain–le temps que ces labos développent leur « DCA chère », une perte d’argent pour ces mêmes malades et/ou leurs mutuelles santé…

Bien sûr, guérir du cancer n’a pas de prix, mais sachez que les laboratoires pharmaceutiques le savent bien mieux que nous...

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées