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<I>Pot-pourri : </I> Province du Sanguié : l’école de Tita-Naponé oubliée depuis près de 27 ans

Publié le vendredi 18 janvier 2008 à 10h46min

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L’auteur de cette lettre lance un appel aux autorités gouvernementales et à leurs partenaires ou à toute autre personne ou institution. Et pour cause, l’école de Tita-Naponé dans le département de Poni (province du Sanguié), compte, depuis les 27 ans qu’elle existe, seulement 3 classes.

"Que faut-il faire pour bénéficier de l’aide du ministère de l’Enseignement de base ou de ses partenaires dans la construction des infrastructures ? Cette question m’est revenue plusieurs fois et me hante maintenant.

Tenez-vous bien et lisez ce que je relaterai de l’école primaire publique de Tita-Naponé, mon village natal.

Créée en octobre 1981, donc bientôt 27 ans (avec une population estimée à plus de 6.000 âmes) d’existence l’école est toujours à 3 classes dans un état de délabrement total. En saison de pluie c’est le calvaire. Quant il pleut, l’eau suinte de partout.

Les enseignants qui, dans l’ancien temps, étaient logés sur place sont maintenant logés à Tita, village voisin à une distance de 3 kilomètres.

Depuis un certain temps, je me suis lancé à la conquête de partenaires privés (nationaux comme étrangers) pour venir en aide à mon village, donc à ma patrie, comme le dirait quelqu’un, mais c’est toujours sans succès.

J’ai passé des nuits blanches à penser à mes frères. Il y a une baisse de niveau très drastique dans le village, due au fait que les enseignants ne sont pas motivés (manque de logement et de classes conformes)

Je sollicite un geste de la part des autorités gouvernementales et de leurs partenaires ou de toutes autres personnes ou institutions pour un enseignement de qualité dans ladite école. L’urgent, pour l’heure, de mon point de vue, c’est la réfection des trois classes existantes et des logements pour les enseignants ; à court terme et moyen terme, il s’agira de normaliser cette école en la dotant de 6 classes."


Zoundwéogo : les conférences pédagogiques boycottées

Cette année, les Circonscriptions d’éducation de base (CEB) du Zoundwéogo ont organisé la conférence pédagogique des enseignants, du 9 au 11 janvier avec comme thème principal : "les plans d’amélioration collectif (PAC) et individuel (PAI)" et comme sous-thème : "le nouveau système d’évaluation des agents de la Fonction publique." Pour élaborer les PAC et PAI, les enseignants d’une école doivent procéder à l’analyse des résultats des évaluations, et identifier une discipline qui pose problème pour les élèves de l’école ou de la classe.

Suivant un mot d’ordre de leurs syndicats, près de 50% des enseignants de la province ont boudé cette rencontre annuelle. Le MEBA a alloué cette année 500 000 F CFA par CEB pour organiser la conférence, ce qui ne satisfait pas les syndicats qui réclament depuis des années des prises en charge pour les enseignants. Une mission de la Direction générale de l’Enseignement de base (DGEB) conduite par Maïmounata Sawadogo/Ouédraogo a fait le tour des circonscriptions pour, dit-elle, apporter les encouragements de Madame le ministre. Approchée, elle a refusé de répondre à nos questions, nous renvoyant à l’inspecteur de Manga. Adama Zoma se dit insatisfait de la participation, même s’il n’y avait qu’un seul absent. Dans sa CEB (Manga), 60% des enseignants étaient absents. Il aimerait que quelque chose soit fait pour que tout le monde participe à la conférence parce que "sur le terrain nous avons des problèmes".


CEB de Bouroum-Bouroum : la conférence pédagogique acceptée

La deuxième tentative d’organisation de la conférence pédagogique à la Circonscription d’enseignement de base (CEB) de Bouroum-Bouroum dans la province du Poni a été la bonne. En effet, elle a débuté le 17 décembre 2007 et n’a pas été boycottée par les enseignants comme le 5 décembre, date de sa première convocation. Près de 40% des enseignants de la CEB se sont mobilisés pour plancher sur les plans d’amélioration collectifs et individuels à Bouroum-Bouroum. Les éducateurs ont également été familiarisés au nouveau système d’évaluation des agents de la Fonction publique.


Une semaine culturelle pour le Burkina aux USA

Dans le cadre des échanges culturels entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique, "Caïmans productions" et "Association tremplin" organiseront une semaine de promotion culturelle du Burkina à New York et à Washington en mai 2008. En vue de mieux faire connaître le projet aux Burkinabè, les organisateurs donneront une conférence de presse le mardi 22 janvier à 10h00 au centre culturel américain de Ouagadougou, sis 674, Avenue John F. Kennedy.


La semaine de l’élève et de l’étudiant catholiques

La semaine de l’élève et de l’étudiant catholiques se déroulera du 20 au 27 janvier 2008 à l’université et à l’aumônerie des élèves et étudiants sise à la Rotonde autour du thème : "Avec le Christ, fraternisons et approfondissons notre foi".

La semaine patronnée par le Nonce apostolique au Burkina- Niger et parrainée par le professeur Pierre Meyer aura pour manifestations phares la messe d’ouverture le 20 janvier 2008 à 08h30, la finale du tournoi maracana "Don Bosco" le samedi 26 janvier à 16h00 sur le terrain de football de l’université de Ouagadougou, et les activités du dimanche 27 janvier 2008 dont la grand-messe d’action de grâce placée sous trois signes (la clôture de la semaine, la fête de l’aumônerie, le lancement des festivités des 20 ans de la COCEO), messe présidée par le Nonce apostolique.


Messe de requiem pour Gouli Sangaré

Le respectable Gouli Sangaré était cultivateur et ouvrier, grand boucher à Bangassogo dans la province du Sourou. Voilà un an qu’il a plu à Dieu de le rappeler auprès de lui. Pour se souvenir de sa mémoire, ses enfants, dont Robert Bibia Sangaré, DG du CENOU, ont demandé une messe de requiem qui sera célébrée demain samedi 19 janvier 2008 à partir de 10h à l’église de Bangassogo, paroisse de Kienbara. Ce sera également l’occasion de prier pour le repos de l’âme de Houdou Bara, la maman du regretté Gouli Sangaré, rappelée à Dieu en novembre 1984.


Double jubilé d’or à Kokologho

Située à une centaine de kilomètres sur l’axe Ouagadougou-Bobo Dioulasso, la ville du Kokologho abritera le double jubilé d’or de mariage et de baptême de Mathieu Kaboré et Anne Marie Nana. Ce sera demain samedi 19 janvier par le biais d’une messe d’action de grâces qui sera célébrée à l’église Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Kokologho à partir de 11h, suivie d’un lunch au domicile des jubilaires ce même samedi à 13h.


Abdou ne recouvre plus pour Horizon FM

Dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, le président directeur général de la Radio Horizon FM informe l’ensemble de ses partenaires que M. Abdourama Ouédraogo, connu sous le nom de Abdou, précédemment agent de recouvrement du Groupe Horizon FM, ne fait plus partie de son personnel. Par ailleurs, il décline toute responsabilité dans tout acte que l’intéressé viendrait à poser.


Manga : la mairie a un nouveau SG

Le 11 janvier à la salle polyvalente de Manga, le conseil a présenté ses voeux du nouvel an au maire Jean-Claude Bouda. Il a également été procédé à la passation de service entre les secrétaires généraux sortant et entrant de la mairie. Saïdou Saoura, en poste depuis le 21 décembre 2005, est rappelé au ministère où il fera valoir ses compétences. Le maire a dit avoir appris beaucoup de lui, notamment les rouages de l’administration communale. Avant de lui souhaiter une bonne carrière, le maire lui a manifesté la reconnaissance du conseil communal. A son remplaçant Abdoulaye Ouédraogo qui arrive dans un contexte marqué par la communalisation intégrale, il dit attendre de lui dévouement, sens élevé du service, intégrité, compétence, rigueur, et demande au conseil municipal de l’accueillir à bras ouverts. M. Ouédraogo n’est pas moins averti des tâches qui l’attendent, après avoir servi à Boussé près de deux ans durant comme préfet. En plus des voeux classiques, Jean-Claude Bouda veut que 2008 soit l’année des défis à relever, une année de travail et ce, dans un bon climat.

BLOC-NOTES

Du 14 au 25 janvier, le centre de méditation Brahma Kumaris lance officiellement ses activités de l’année 2008, à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. Au programme, une exposition suivie d’une conférence animée par Michel Simon, venu de France.

Le Pays

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