Inoussa avait fui avec la mobylette de son ami. Ce dernier, las de l’attendre plusieurs jours après, décida d’aller perquisitionner sa chambre. Il y trouva un téléphone portable dans lequel se trouvait le numéro de Daouda. Il téléphona à Daouda et lui demanda s’il connaissait bien Inoussa. Sans hésiter, Daouda répondit par l’affirmative. L’ami de Inoussa veut rencontrer Daouda, et lui fixe un rendez-vous. Face au refus de Daouda, au motif qu’il ne le connaissait pas, notre homme de tenue lui dit qu’une fille attendait un enfant de son grand frère et que les parents de la fille souhaiteraient qu’elle le rejoigne. Cette version des faits finit par convaincre Daouda qui se rend au commissariat de Tampouy, lieu du rendez-vous. Quelle ne fut sa surprise ! Il fut arrêté et incarcéré sans autre forme de procès. Après quelques jours de détention, il a été transféré à la MACO où il poireaute depuis près de 6 mois.

SN SOSUCO : les travailleurs inquiets

Les travailleurs de la SOSUCO vivent la peur au ventre quant à l’avenir de leur société. Pour cause, des sources bien informées disent que pour des raisons de mévente, environ 14 000 tonnes de sucre sont présentement dans le magasin de la société. Pourtant, la SOSUCO qui ambitionne de produire 34 000 tonnes de sucre cette année broie par jour 2000 tonnes de canne qui produisent 90 tonnes de sucre. Une performance jamais égalée depuis plus de dix ans, car la canne est assez riche en sucre. C’est dire donc que la SOSUCO n’est qu’au tiers de sa production prévisionnelle pour la présente campagne.

Cette mévente qui occasionne la présence d’une si importante quantité de sucre dans le magasin est un souci majeur pour les travailleurs. Pour eux, le marché du sucre burkinabè n’est pas assez protégé. C’est d’ailleurs, pensent-ils, ce qui justifie l’information selon laquelle plus de 14 000 tonnes de sucre seraient arrivées au port d’un pays voisin, avec pour destination le Burkina Faso. Ce sucre, selon les travailleurs, une fois au pays, sera vendu à un prix défiant toute concurrence, et aggravera le marasme dans lequel évolue leur société. Selon nos sources, le paiement du salaire des ouvriers pour la fin janvier 2008 n’est pas assuré, toujours en raison de la mévente. Partant, l’inquiétude des travailleurs gagne du terrain, et ceux-ci comptent sur les actions que les autorités de ce pays engageront pour la protection du marché du sucre qui apparaît désormais comme le seul moyen à même de sauver la SOSUCO et de lui éviter de connaître la mésaventure des GMB. En rappel, la campagne sucrière 2007-2008 a démarré alors que 7 000 tonnes de sucre de la campagne précédente attendaient dans le magasin d’être vendues.

Sabcé : grogne de certains ressortissants

Une atmosphère tendue a marqué la commune rurale de Sabcé ces derniers temps. Cette situation a été occasionnée par la mésentente entre des ressortissants et le premier responsable de la commune. En effet, dans cette localité, les groupements et associations se disputent la place de leadership, et l’appartenance du premier responsable à l’une des associations est la cause de cette grogne. Certains ressortissants estiment qu’il ne devait pas afficher son appartenance à l’une d’elles. Le sillon de la division est tracé, et certains ressortissants souhaitent qu’une solution soit trouvée afin d’éviter d’éventuelles échauffourées.

Douna : un match de foot atypique

Le mercredi 9 janvier 2008 était jour de marché dans le village de Douna, une commune rurale située à 7 km avant Sindou, sur l’axe Banfora - Sindou. C’est ce jour que les élèves de sixième du CEG de Douna ont choisi pour livrer un match de football contre les buveurs d’alcool, "les godeurs". Le terrain a été pris d’assaut par un grand nombre de spectateurs, venus des hameaux de culture pour être les témoins privilégiés de la prestation des "godeurs". Score final : zéro but partout. Les "godeurs" se sont-ils privés d’alcool pour tenir les 90 mn ? En tout cas, le score a surpris les Dounalais qui ne vendaient pas cher la peau des buveurs d’alcool.

La petite Yassine n’est plus

Dans sa rubrique "Pot-pourri" du vendredi 28 décembre 2007, "Le Pays" s’était fait l’écho d’un SOS lancé par les parents de Yassine Sow, une fillette de 4 ans qui, hospitalisée depuis le 20 août 2007, souffrait d’une pancytopénie et syndrome tumoral (leucémie aiguë) dont la prise en charge nécessitait une évacuation à l’étranger. Nous avons le regret de vous annoncer que la malade dont les parents n’ont finalement pas eu de soutien pour son évacuation a malheureusement fini par succomber le 30 décembre 2007, à la pédiatrie de l’hôpital Yalgado- Ouédraogo, des suites de sa maladie. Les Editions "Le Pays" présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille de la disparue.

Une équipe de la TNB indésirable à Réo

Partie pour un reportage sur les fêtes de fin d’année dans la capitale du Sanguié, une équipe de la Télévision nationale du Burkina (TNB) a été refoulée par un groupe de jeunes. A la base de cet incident, ces jeunes de Réo reprocheraient à la chaîne du plaisir partagé d’avoir, dans un précédent reportage, porté atteinte à leur dignité, en présentant des images de consommateurs d’alcool en plein délire. Au-delà de cet incident, la question reste de savoir si le fait de refouler la télé résoud le problème. Les images présentées par la télé sont-elles réelles ou relèvent-elles de la fiction ? La consommation excessive de dolo et autres alcools frélatés qui prend des proportions inquiétantes dans cette localité n’est-elle pas de notoriété publique aujourd’hui ? Plutôt que de chercher à cacher la plaie, n’est-il pas opportun de regarder la réalité en face et d’en chercher les solutions idones ?

Haute Cour de justice : Les président et vice-président élus aujourd’hui

La cérémonie d’élection des président et vice-président de la Haute Cour de justice, et de l’installation des membres de ladite juridiction aura lieu ce vendredi. Ce sera dans la salle d’audiences de la Cour de cassation et du Conseil d’Etat. En rappel, la Haute Cour de justice est composée de députés et de magistrats. Elle a compétence pour connaître des actes commis par le président du Faso et les membres du gouvernement.

Burkina : une destination prisée par des entraîneurs de foot

Bien que ne participant pas à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2008), le Burkina garde une bonne renommée sur l’échiquier africain, voire mondial. En effet, il nous est parvenu qu’au siège de la FIFA à Zurich, des entraîneurs de football s’informent beaucoup sur le Burkina, manifestant le désir d’y exercer leurs talents. Ils restent convaincus, au vu des performances réalisées par les catégories cadette et junior des Etalons, que le pays des hommes intègres regorge de potentialités qu’ils pourraient former et monter dans l’élite. C’est quelque part la preuve que la formation de la relève est un défi important à relever pour que notre football avance.

La moitié des ressources pétrolières serait épuisée

La moitié des ressources pétrolières serait épuisée : c’est du moins ce qu’affirme Anergie Watd Hans-Josef Fell. Une déclaration qui intervient alors que l’or noir a dépassé les 100 dollars le baril. Selon EWG, le pic pétrolier, le moment où la moitié des réserves de brut de la planète a été épuisée, a été atteint en 2006. Depuis, l’extraction de pétrole est sur une pente déclinante de 3% par an. En 2030, la production pétrolière ne sera que de 39 millions de barils par jour, contre 81 millions aujourd’hui. Les réserves prouvées ne seraient pas actuellement de 1 200 milliards de barils, mais de 854 milliards ; une différence due à l’optimisme excessif des principaux producteurs sans nous tromper que le pic d’extraction en Mer du Nord serait atteint en 2000. Le monde est au début d’un changement économique structurel. Il est désormais impératif de renforcer l’efficacité énergétique et d’investir dans les énergies renouvelables", affirme Jörg Schindler, l’un des dirigeants d’EWG.

Ces prévisions alarmistes sont cependant contestées. Plusieurs experts rappellent que le niveau exact des réserves pétrolières est invérifiable. En outre, ce scénario d’EWG sous-estime les progrès des techniques de forage et n’envisage pas la possible découverte de nouveaux champs pétrolières.

Le Pays