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<I>On Murmure </I> : Saboteur va ester en justice contre « l’Observateur paalga »

Publié le mercredi 9 janvier 2008 à 10h36min

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Il est parvenu à kantigui que le quotidien « l’Observateur paalga » a été cité par le sieur Malo Idrissa Traoré dit Saboteur à comparaître initialement le lundi 21 janvier 2008 et reporté au lundi 28 janvier 2008 par-devant Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Cette citation a été notifiée jeudi 27 décembre 2007 au doyen Edouard Ouédraogo, directeur de publication et propriétaire du journal par Me Aly Dao, huissier de justice près les cours et tribunaux.

Kantigui a ouï dire que le commissaire de police de grade terminal de la classe exceptionnelle, instructeur de la FIFA et de la CAF, Traoré Malo Idrissa reproche à l’Observateur paalga d’avoir publié dans sa livraison n°7005 du mardi 06 novembre 2007 dans sa rubrique « Sports » un article dont l’auteur est Traoré Lassina, deuxième vice-président de l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE). Aussi, l’ex-entraîneur de l’équipe nationale burkinabè, Saboteur, invite l’Observateur paalga et Traoré Lassina, pris en qualité d’auteur de l’article et complice des délits, à comparaître devant le TGI de Ouagadougou siégeant en matière correctionnelle. En ces moments d’épreuve, Kantigui manifeste toute sa solidarité à son confrère, l’Observateur paalga, l’un des pionniers de la libre expression au Burkina Faso.


* Mme Sawadogo Cécile Badoit réintègre l’ADF/RDA

Kantigui a reçu une correspondance que Mme Sawadogo Cécile Badoit, ancienne présidente du comité national des femmes de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) a adressé au président dudit parti pour lui signifier sa réintégration à cette famille politique. Voilà la quintescence de sa lettre de retour à l’ADF-RDA.
« Je viens par la présente vous informer que suite à des médiations intervenues par des personnes ressources, je vous notifie ma réintégration au sein de la famille ADF-RDA à compter du 4 janvier 2008. Dans l’espoir d’être comprise et tout en espérant que cela rencontrera votre assentiment, je vous prie d’agréer, monsieur le président, l’expression de ma très haute considération ».


* UFR/SJP : les étudiants ont levé leur mot d’ordre de grève

Il est parvenu à Kantigui que, depuis la publication des résultats de la session de septembre, les étudiants de 4ème année de droit, option, public organisaient chaque jour des manifestations pour protester contre un zéro attribué à l’ensemble des étudiants de l’option par Hamidou Garané, enseignant de droit de l’environnement dans ladite UFR.
Ce qui était une « note sanction » à l’endroit des étudiants qui avaient boycotté un devoir parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec le modèle d’évaluation. Ces derniers ont vu leurs revendications prises en compte par l’administration. Dans une note d’information, datée du 22 décembre 2007, l’ensemble du corps professoral a marqué son accord pour la reprise des compositions dans ladite matière. Les épreuves sont prévues pour le 10 janvier 2008 à 15h dans la salle J de l’Université de Ouagadougou. Par cette décision, l’administration de l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) a résolu l’une des crises qui devenait de trop.


* Echangeur Ouaga 2000 : déguerpissement des habitations aux abords ?

Les rumeurs les plus affolantes donnent des nuits blanches aux habitants des quartiers environnant le nouvel échangeur de Ouaga 2000 (situé sur la route Ouaga-Pô). En effet, Kantigui a pu observer les inquiétudes émises par nombre de personnes qui disent non seulement leur mécontentement suite aux bruits assourdissants et tonitruants des engins-démenageurs, à la poussière asphyxiante des voies cassantes, mais aussi de la loi d’Omerta, réelle ou supposée, du chef de chantier et du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme sur le sujet. Kantigui, en tout cas, a ouï dire que les populations concernées se disent convaincues de leur déguerpissement de la périphérie du chantier...
En attendant, Kantigui a été surpris de constater que certains habitants commencent à mettre en vente leur patrimoine foncier. Dans tous les cas, Kantigui suit avec grand intérêt cette information...


* La police de Boura met aux arrêts un chef de gang

Kantigui a appris que la police de Boura dans la province de la Sissili a mis la main sur un délinquant de grand acabit doublé d’un chef de gang en la personne de Sambo Boly. Selon les informations de Kantigui, ce présumé coupeur de route aurait commis des vols divers à Fermont au Ghana, localité située à 13 km de Boura et s’est réfugié dans cette bourgade (215 km de Ouagadougou). Kantigui a ouï dire que c’est grâce aux informations données par la police du Ghana que le commissariat de police de Boura dirigé par l’officier Jean Sana, avec des moyens modestes, a pu repérer le suspect qui se la coulait douce dans un cabaret au marché. Les agents de police Moussa Coumbia et Brahima Zallé firent une descente en vue de le prendre. Le délinquant ayant senti le flair ouvre le feu sur les agents qui répliquent du tic au tac. Une course-poursuite et un échange de coups de feu entre les policiers et le bandit eurent lieu. Le coupeur de route tirait avec un fusil à canon scié de calibre 12. Les agents de police sentirent que les balles n’avaient pas d’effet sur le délinquant qui, entre-temps avait manqué de munitions. Ils usèrent alors de dextérité de combat pour faire la différence. Le délinquant fut ligoté et mis au violon.

Selon les sources de Kantigui, bien qu’il fut ligoté des mains et des pieds, le bandit « défonça les barreaux » mais ne put aller loin, ayant été intercepté par les agents de police du commissariat. Aux dernières nouvelles, le bandit de grand chemin, Boly Sambo, médite son sort dans les locaux de la police de Léo, d’où il s’était échappé précédemment. L’enquête suit son cours pour appréhender ses complices qui « naviguent » entre le Ghana et le Burkina. Kantigui encourage ces échanges d’informations transfrontalières entre forces de police et la collaboration des populations pour lutter contre le grand banditisme.


* Commune de Kokologo : un tournoi pour consolider la cohésion entre les jeunes de la localité

Il est parvenu à Kantigui les signes d’une volonté de renforcer la solidarité entre filles et fils de la commune de Kokologo. En effet, du 12 janvier au 8 mars 2008, une coupe dénommée « Coupe de la solidarité », se tiendra dans la localité et réunira dix (10) villages de la commune. L’initiative est de la première responsable de la mairie de Kokologo. Pour ce faire, Mme le maire compte sur le soutien (matériel et financier) des bonnes volontés.
Kantigui a également appris que dans le cadre du lancement de cette coupe, premier du genre dans la localité, le maire convie tous les cadres de sa commune à une rencontre de travail et d’échanges le 12 janvier au sein de la mairie. Par ailleurs, à l’issue de cette réunion, un pot d’au revoir et d’accueil sera servi à l’occasion du départ du préfet sortant et de l’arrivée du nouveau préfet. Pour sa part, Kantigui souhaite que le rêve de Mme le maire de « solidariser la jeunesse par le sport pour un avenir radieux et paisible dans la commune de Kokologo » se réalise.

Kantigui

Sidwaya

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